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Je relis les Molières depuis quelques mois, avec un œil neuf, celui d'une adulte. C'est toujours aussi savoureux ! J'avais complètement oublié l'histoire du Bourgeois Gentilhomme à part cette affaire de vers et de prose !



Monsieur Jourdain est un homme qui voudrait accéder à une condition plus haute que la sienne, et qui pour cela s'entoure d'un maître de danse, de musique, d'armes et de philosophie... et qui s'habille de façon ridicule et spectaculaire ! Aucun goût, aucune intelligence, aucune jugeote, surtout.



Il passe ses journées à essayer de ressembler à ce qu'il n'est pas, et les moqueries de ses maîtres sont assez rigolotes.



Par ailleurs évidemment il se fait piquer de l'argent par des gens et qui profitent de sa bêtise et de sa naïveté. Malgré les remarques et critiques de sa femme.



En seulement quelques dizaines de pages, l'auteur nous dresse un portrait peu flatteur de ce monsieur, c'est rythmé, amusant, et même si chez Molière on imagine toujours les fins rapidement, cela me reste agréable à lire.

Lecture partagée avec mon fils. Deuxième livre de Jules Verne lu. Il devient l'auteur préféré de mon fils. Du coup, nous nous lançons dans la collection.



Voyage au centre de la Terre dévoile l'imagination débordante de ce grand voyageur. À travers ce périple, on ne s'ennuie pas : suspense, action, stupéfaction devant toutes ces découvertes fantastiques. Un monde imaginaire basé sur des faits scientifiques, nous avons adoré !

Les Caractères de La Bruyère est un recueil de maximes et de portraits qui forment une critique sociale de son époque, le XVIIe siècle.

L’œuvre se présente comme une série de courts chapitres traitant de divers aspects de la société, allant des considérations sur les mœurs de l’époque à des portraits incisifs de ses contemporains. La Bruyère y dresse un tableau critique de l'aristocratie, de la bourgeoisie, et même du peuple, avec une ironie mordante et une profonde humanité.

Les Caractères s'inscrit dans la tradition des moralistes classiques par sa clarté, son ordre et son équilibre, tout en préfigurant les Lumières par son esprit critique et sa réflexion sur les mœurs et la société.