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Expert littérature anglaise

Cet insigne distingue les lecteurs les plus british. De Jane Austen à William Shakespeare, de Dickens à J.K Rowling, ces lecteurs s'intéressent particulièrement à la littérature anglaise.
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Les meilleurs   Dernières critiques
Le festin (La fête)

En cet été 1947 il ne fait pas bon aller passer ses vacances en Cornouailles au bord de la mer car on risque bien de recevoir une falaise sur la tête !

Dès le prologue où l'on fait connaissance du Révérend Bott qui se bat les flancs pour composer une oraison funèbre digne de ce nom, on sait qu'un hôtel de plaisance a été englouti à la suite d'un glissement de terrain et que les hôtes qui y résidaient y avaient trouvé la mort.

Remontant le temps pour se situer huit jours avant la catastrophe, Margaret Kennedy nous présente ses personnages avec une habileté diabolique, laissant le lecteur deviner les éléments de leur passé et se faire une opinion sur chacun d'entre eux. Que de noirceur chez certains, mais aussi que de gentillesse chez d'autres ! Au fil des jours , on suit leur évolution et bien sûr chacun se demande qui va échapper à la catastrophe (on sait en effet qu'il y aura des survivants ). Rassurons nous, ceux qui resteront sous les décombres ne méritent vraiment pas d'être pleurés ! Et le bonheur finira par pointer le bout de son nez pour ceux qui le méritent ...

C'est bien une fable édifiante que l'auteur nous présente avec talent, illustrant par ailleurs les problématiques de l'après-guerre en Grande Bretagne. L'humour n'est jamais absent même si le ton reste grave la plupart du temps.

L'objet livre est magnifique tant par sa superbe illustration de couverture que par le soin apporté à la mise en page et au papier utilisé dont la douceur appelle la caresse.

Je reviendrai à coup sûr vers cette auteure à la plume élégante et ironique.
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La Maison du péril

Hercule Poirot et Hastings en vacances dans un hôtel rencontrent une jeune femme sur laquelle le sort semble s'acharner vu le nombre d'accidents auxquels elle a réchappé en peu de temps. Seulement Poirot soupçonne quelque chose de beaucoup plus malveillant. Reste à convaincre la demoiselle et son entourage de la réalité et la gravité de la chose.

Cette enquête réserve un bon nombre de surprises dont je me souvenais beaucoup trop bien en ayant vu la série il y a pourtant quelques années déjà. Je n'ai du coup pas eu de révélation en découvrant le twist final bien que celui-ci soit assez inattendu. Il n'en reste pas moins que le duo Poirot-Hastings fonctionne particulièrement bien dans ce roman avec des échanges de "compliments" assez savoureux. J'ai également trouvé les personnages et leurs relations intéressants. Observer le coupable mettre son plan machiavélique en sachant qui et pourquoi m'a permis de passer un excellent moment de lecture encore une fois.
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47, allée du Lac

Pour ceux qui s'en souviennent, j'avais relu La maison des oubliés pour pouvoir enchaîner avec la suite, 47 Allée du Lac.



Ce vieux et gigantesque manoir hanté avait un charme et une "présence" presque inoubliables.

En tout cas, j'avais beaucoup aimé.



Je me suis donc jetée avec enthousiasme sur la suite, parce que c'est pas le tout, mais je me demandais où étaient passés tous ces morts... fantômes.

C'est kif-kif.



Après l'incendie qui a réduit le manoir en poussière, tout a éé rasé pour construire un lotissement de maisons modernes et classieuses.



Un couple sympathique visite la plus grande d'entre elles et tombe sous le charme dès le premier regard.



De plus, ça tombe bien, le second étage fait toute la dimension de la maison, des baies vitrées partout... idéal pour un atelier.

Et justement, Jason est artiste peintre. Il commence à se faire une certaine popularité, les clients se bousculent, les galeries lui organisent des expositions.



Au rez-de-chaussée, une cuisine professionnelle a remplacé le garage, ce qui tombe également très bien, puisque la femme de Jason, Emily, est traiteur.



Commande de tout ce qui est électrique à la voix, etc. aménagement de la maison à la pointe de la technologie.



Bon, le bidule tombe en panne dès les 5 premières minutes, mais qu'à cela ne tienne, ça marche même débranché. Sauf que ça marche comme ça veut.

Parce que les entités, qui ont évolué au même rythme que quand ils étaient vivants, font mumuse avec les gadgets.



Je ne sais pas vous, mais moi je suis certaine que j'en ferais autant.

Ils se montrent, parlent, répondent, font du boucan. La durée de leur absence ne les a pas rendus plus aimables qu'auparavant.



Hormis Jason et Emily, dans la maison d'en face, nous avons un couple un peu extravagant, pour ne pas dire cocasse, que je vous laisse découvrir.

Ils m'ont bien amusée, ces deux-là.



Et puis il y a l'homme au cigare, j'ai failli l'oublier !



*******



J'ai été déçue par ce roman. Les phénomènes se multiplient mais Jason cherche une explication rationnelle à tout ce qui se passe, et la trouve.



Il voit des choses qui ne se sont jamais produites, même si sa femme les voit aussi, puis le nie.

Rencontre des gens apparemment en chair et en os...



Je n'ai pas trouvé l'histoire crédible, je n'ai pas frissonné du tout. J'ai beaucoup ri par moments, c'est toujours ça de pris.

J'attendais quand même autre chose, d'autant que j'aime beaucoup Peter James.

Il s'est sans doute autant amusé que moi, en fait.



Sa plume est toujours aussi belle, mais aucune émotion n'en est ressortie pour ce qui me concerne. Les personnages ne m'ont pas touchée du tout.

Plus qu'à passer au suivant.



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Les trois épouses de Blake Nelson



Le corps de Blake Nelson a été retrouvé, gravement mutilé, quelque part dans le désert de l'Utah. Avec ses trois épouses, ce mormon vivait en marge de la communauté où le mariage plural n'est plus autorisé.

Trois épouses, trois suspectes...



Sous la forme finalement attendue du roman choral, partagé entre les trois épouses, nous avons affaire là avec un polar somme toute assez classique. Le point inédit est que le crime se déroule dans la communauté mormone, style de vie que nous connaissons peu et qui intrigue.

Pour cet aspect-là, je trouve que l'autrice a bien tiré son épingle du jeu en présentant plusieurs aspects spécifiques de la vie et de la culture chez les Mormons. Et c'est surtout pour ce background intéressant que j'ai aimé poursuivre ma lecture.



Cependant, je ne comprends toujours pas pourquoi, avec un tel contexte riche en bizarreries, elle a à tout prix voulu y mêler une autre secte complexifiant sans réelle raison l'intrigue et la psychologie d'un des personnages. Pourtant les trois épouses étaient suffisamment bien construites sans cela. Nous avions la femme épouse, celle pour qui abnégation est le maître mot, la femme naïve qui se croit dans un épisode de Cagney et Lacey et la femme délurée repentie qui connait par coeur les trottoir de Vegas. Le trio était étonnant et aurait pu être détonnant. Mais l'intrigue s'est trainée, il ne se passe pas grand chose et la fin ne m'a pas surprise.

Bref, un polar à découvrir pour son contexte sans avoir envie de suspens ou d'enquête trépidante.

Il faut aussi dire que j'ai écouté la version audio et que le ton de la lectrice a sans doute fait perdre une demi-étoile à mon ressenti.
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La Longue vue

Alors que j'avais adoré la Saga des Cazalet, je suis restée totalement hermétique au deuxième roman de Elizabeth Jane Howard, paru en 1956. Et pourtant le sujet me tentait (la dissection d'un mariage) et pourtant la façon de le décrire me séduisait de part son originalité. ( Chaque chapître décrit un moment du mariage en partant des années 50 pour retourner progressivement à la genése et la rencontre : 1942 – 1937 – 1927 – 1926, comme autant de polaroïds de l'époque et du couple. En cela l'illustration de la couverture épouse (si je puis dire !) parfaitement ce que l'on trouve à l'intérieur de ces pages.).

J'ai eu extrêmement de mal à rentrer dans cette histoire, à avoir envie de retrouver ce livre , le soir. J'ai dû me forcer...

Cela doit venir des personnages, froids, hermétiques, opaques. Mais je suis habituée à la littérature anglaise de cette époque, qui dit toujours les choses sans avoir l'air d'y toucher, mais souvent cela est accompagné d'une petite touche d'humour, de second degré. Point de ça ici, on n'est pas là pour rigoler !



On assiste dés le début à une invitation ( convocation) par courrier de l'épouse au mari, lesquels vivent dans deux maisons distinctes, la femme gérant l'aspect logistique d'une main de maître. Une petite fête de fiançailles, à lieu pour présenter la future épouse de son fils , ce sera suivi d'une crise de sa fille. Et l'on comprend que les deux enfants d'Antonia se précipitent dans des unions, dont on devine, qu'elles ne seront pas des plus épanouissantes. Alors, que s'est-il passé pour qu'un tel éloignement ait lieu entre le mari et la femme, c'est ce à quoi nous assisterons, impuissants, un peu effarés, par tant de froideur du mari, par l'époque qui faisait que les femmes devaient tolérer "ça", par les parents d'Antonia....



Ça en dit long sur l'évolution de la société (anglaise , mais pas que...), sur les hommes , sur leurs femmes. Et c'est sûrement sur cet angle-là qu'il faut aborder ce livre : historique.

Parce qu'au niveau de l'action, du suspens, des personnages: bof bof.Pas d'attachement de mon côté.

C'est fin, mais aussi un peu désuet, démodé, et pas assez "charmant" pour moi.

Bref, un peu déçue d'être déçue par l'autrice de la saga des Cazalet, qui est un petit bijou, je le rappelle...





(Si ce roman vous tente, je vous conseille de lire la préface qui est une mine d'or pour ce qui est de décortiquer l'oeuvre , et d'apprendre des choses sur l'autrice. )
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Jeux de glaces

Chez Agatha Christie, je préfère Hercule Poirot à Jeanne Marple, mais les romans restent écrits par celle qui est à mes yeux l'un des plus grands auteurs de romans policiers de l'histoire.



On retrouve donc la sensibilité et l'intelligence de notre auteur dans ce roman qui nous entraîne dans le sillage d'une femmes mariée plusieurs fois à des hommes qui nourrissent parfois des passions déraisonnables pour des sujets divers. Cette femme se trouve menacée et notre miss Marple vient à son secours puisque c'est une des ses plus anciennes amies.



L'intrigue se met en place et comme à son habitude, Agatha Christie excelle à brouiller les pistes.



Un très bon roman.
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Le Pays de Cocagne

Voici un space opera anglais coincé entre la limite du Pulp space opéra et celle de l'âge d'or,avec celle située juste au début du New space opera.

Le côté âge d'or transparait dans un agencement de rebondissements cumulatifs effrénés et dans la mobilisation d'aliens de derrière les fagots le tout dans un système solaire à l'aise dans la toile du merveilleux scientifique du début des années soixante,Venus et Mars sont ainsi rendues aussi habitables que fantasques au passage mais le roman va beaucoup plus loin dans l'espace proffond.

C'est un texte très contemporain en même temps, avec un univers de SF Old school (années 90) qui est infiniment crédible et parlant.

Le personnage principal concerne le lecteur par le drame qui le menace, autour d'une misère potentielle qui planne et qui génère de belles aventures pour y échapper. Des virées posées dans un environnement fonctionnel et crédible pour le lecteur.

C'est du bon space op des années 80 -90 où le lecteur à les mains dans le cambouis de la machinerie ,ou l'espace glacé et noir est juste là-dehors ,tout près et où les aliens sont biens embêtants parceque les différences c'est compliqué ,surtout quand le Haut du pavé technologique c'est eux ,les autres et pas vous.

La fin est surprenante et de grande amplitude.

C'est un long texte de 500 pages à l'intrigue assez sur-lignée mais pas plus que chez Vance par exemple. Certains trouverons que c'est un vilain défaut mais cela fait de ce roman attachant un texte accessible aussi à l'amateur de SF en culottes courtes...

Voici une lecture agréable et pi sé tout !

Un voyage loin dans le grand noir profond dans un univers fonctionnel qui est agréablement le reflet de l'époque de transition dans le genre SF qu'est l'époque de sa rédaction.

Le vaisseau par ailleurs n'est pas idiot et il est aussi de bonne compagnie et de bon conseil.



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Frère Athelstan, tome 3 : Sacrilège à Blackfriars

Sir John Cranston, le coroner royal de Londres est un bon vivant, il adore manger, boire et jouer.

Pendant un banquet particulièrement arrosé, il va accepter de résoudre une énigme criminelle, ce qui devrait lui faire gagner une énorme somme d'argent, à condition de réussir.

Heureusement qu'il a un assistant beaucoup plus futé que lui, le frère Athelstan, un dominicain particulièrement doué pour résoudre des crimes.

D'ailleurs ils devront également tenter de comprendre pourquoi des meurtres ont eu lieu dans l'ancien couvent de frère Athelstan.

Je prends toujours beaucoup de plaisir à lire cette série de romans policiers historiques qui se déroule au moyen-âge et nous permet de découvrir des personnages savoureux.

L'ambiance de l'époque est vraiment bien décrite, on découvre ce que les gens mangeaient, ce qu'ils buvaient, comment ils s’habillaient, quels étaient leurs états d’esprit, dans quelles conditions ils vivaient....
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Seul contre tous

Agréablement surprise par ce pseudo thriller qui se passe beaucoup en temps de procès. La plume de l'auteur est assez quelconque mais on se laisse embarquer et j'ai vraiment pris plaisir à lire ce roman détendant. Finalement assez gentil et peu plausible, mais une intrigue qui tient la route et qui m'a happée.
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Je suis Pilgrim

Publié en 2013, ce thriller d'espionnage est le premier roman du scénariste anglo-australien Terry Hayes (né en 1951), largement primé dans sa longue carrière pour sa participation à des films d'action qui ont fait date (entre autres : Mad Max 1 et 2).



La lecture de ces 900 pages est encore plus spectaculaire qu'une oeuvre sur grand écran, même si elle est silencieuse. le héros, qui en est le narrateur, est un extraordinaire conteur. Un solitaire jouant avec maestria le rôle du cavalier blanc, qui part en chasse d'un autre cavalier tout aussi solitaire – encore que …, porteur d'une vengeance mortelle à l'échelle du monde, et qui oeuvre en restant intraçable.



A partir de la trame classique d'une traque pleine de rebondissements, les deux trajectoires des adversaires nous révèlent les horreurs potentielles de notre temps. le point de départ est l'attaque du 11 septembre et ses multiples représailles et contre-représailles, la mécanique des services de renseignements, les périls inouïs que le monde occidental encourt … y compris celui d'une attaque bactériologique massive telle que nous en avons vécu les conséquences lors de la vague du Covid, mais ici imaginée en beaucoup plus grave.



J'ai découvert Terry Hayes en tant qu'écrivain en lisant son deuxième roman « L'année de la sauterelle » tout juste traduit en français et, lisant certaines critiques de la Presse, j'avais cru que ce deuxième opus était moins flamboyant que le précédent … Ce n'est pas mon avis !



A vrai dire, je me suis autant attachée au héros Pilgrim, l'agent hyper doué mais « invisible » et aux identités multiples qu'au héros qui l'a précédé et qui lui ressemble. Ce livre m'a scotchée une nouvelle fois dans mon canapé pendant 48 heures d'une lecture ininterrompue. J'ai ainsi parcouru le monde, de Moscou à Berlin, de Franckfort à Genève, de Djeddah à l'Hindu Koush, et enfin sur les rivages du sud de la Turquie, dans les ruines de la cité antique du roi Mausole où la scène finale est digne d'anthologie.



Un conseil : lorsque vous commencerez « Je suis Pilgrim », prévoyez donc un réfrigérateur bien fourni et enlevez la batterie votre téléphone … la seule bonne nouvelle qui vous soutiendra le moral est de savoir que si le héros raconte toutes ses aventures, c'est qu'il s'en sort vivant !



Les maîtres de l'imaginaire de notre temps ne sont plus désormais les romanciers, mais les scénaristes et les showrunners d'Hollywood !
Lien : http://bigmammy.canalblog.co..
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Les bienfaits de la mort

La mort sera omniprésente dans ce roman, et pas seulement à cause des femmes qui seront retrouvées assassinées dans une maison close dès les premières pages, mais aussi parce que l'histoire se déroule exclusivement dans le milieu de la mort : dans un établissement de pompes funèbres, dans un luxueux magasin vendant des articles de deuil ou dans un cimetière.

Cette enquête policière complexe se déroule à Londres à l'époque victorienne et va nous entrainer tout autant dans les maisons bourgeoises des beaux quartiers, où les dames n'ont rien à faire de leur journée à part répondre à leur courrier, jouer du piano ou aller faire des emplettes, que dans les bas fonds où la vie ne tient qu'à un fil et où chacun est prêt à faire n'importe quoi pour un repas ou un verre d'alcool.

Nous allons rencontrer une riche famille anglaise, qui accueille en ce moment une cousine américaine, et nous aurons ainsi l'occasion de constater les différences qui existent entre le mode de vie à l'américaine et celui beaucoup plus conservateur des anglais.

L'intrigue policière est originale et le suspense est présent du début à la fin de l'histoire.



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Le Djinn dans l'oeil-de-rossignol

Dans ce recueil de cinq nouvelles, chacune reprend les caractéristiques du compte (intrigue, langage, péripéties, personnages, etc) pour mieux de réapproprier une morale et une vision plus moderne.



D'un point de vue stylistique, rien à redire, c'est très bien écrit dans une langue élégante qui plus est. L'auteure a même fait de l'humour.



Le problème, c'est que l'ensemble fait trop exercice universitaire, et cela ne m'a pas permis de réellement apprécier cette lecture. Si la première nouvelle était sympa et a un effet de "surprise", en revanche pour les autres cet effet n'est plus de mise. Je suis passée à côté.
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Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles

Pour les Jeux en Folie... je suis tombée sur une case me demandant de lire un livre dont le titre commençait par “O” ! J'avais entamé un autre roman que celui-ci mais après quelques pages et excédée par la lourdeur des phrases, j'ai choisi celui-ci !



Je reconnais qu'au début l'écriture est agréable, elle l'est toujours d'ailleurs mais j'ai eu tendance à l'oublier au fur et à mesure parce qu'il est plein de l'autosatisfaction d'Oscar Wilde et de l'admiration sans borne de son meilleur ami ! Même si c'est la réalité, pour un roman d'enquête c'est désagréable tant la place laissée à ladite enquête est minime !



Nous croisons Arthur Conan Doyle, jeune médecin de campagne qui a produit la seconde enquête de Sherlock Holmes !



Homosexuel ou pas homosexuel est bien la dernière des choses qui m'intéressent en ce qui concerne Wilde, il faisait ce qu'il voulait si ce n'est que son adulation de jeunes, très jeunes garçons reste malsaine, même en si dans les métropoles de fin du XIXè siècle des tas d'enfants étaient misérables et faisaient feu de tout bois, à la merci d'adultes sans scrupules !



L'un de ces jeunes garçons a été trouvé par Wilde, assassiné de façon rituelle dans une maison qui servait de club pour hommes, quoique cela puisse dire quand ce n'était pas un club de gentlemen !



La grosse majorité du roman est en fait une dissertation sur l'homosexualité de cette fin de siècle sans réussir à savoir si l'auteur était homophobe ou homo refoulé, si c'était dégueulasse et condamnable ou s'il cherchait des excuses à Wilde ou s'il en faisait l'apologie !



Bref, c'est malsain et la petite enquête, largement entrecoupée des paroles éclairées de Oscar Wilde, est anecdotique !



Je trouve qu'avec une tripotée d'écrivains de cette époque, quelle que fut la sexualité de Oscar Wilde il y avait moyen de faire un roman d'enquête autrement plus intéressant et ne donnant pas la sensation que l'auteur s'excuse tout du long de ses pensées !



Jeux en Foli...ttérature XXI

Challenge 50 Objets 2024/2025 : Ecrit

Challenge Multi-Défis 2024

Challenge Entre Deux Thématique 2024

Lecture Thématique mai 2024 : W-X-Y-Z dans le titre ou le nom de l'auteur
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Les morts d'avril

Il a des douleurs d’estomac Harry McCoy,le flic de Glasgow qui ne supporte pas le sang. Entre la disparition d’un jeune marin américain, des attentats à la bombe, ses relations mouvementées avec Stevie Cooper, truand mais copain des mauvais jours de la jeunesse il va avoir son content de soucis . Sans oublier , l’IRA, les services occultes de l’armée de Sa Majesté ,des paramilitaires ,un héros pervers et un supérieur acariâtre … Non rien pour apaiser son ulcère ! Un excellent roman policier , bien construit , avec suspense à la clef .
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Lily. Une histoire de vengeance

Lily a dix-sept ans et rêve la nuit du gibet qui l’attend. Elle a commis un meurtre et, assaillie par la culpabilité et l’angoisse, redoute à chaque instant d’être découverte, en même temps qu’elle espère presque le soulagement des aveux. Alors sa courte vie lui revient en flash-back...





Abandonnée à la naissance, en 1850, aux portes d’un parc londonien, Lily est sauvée du froid et des loups par un jeune policier qui la dépose au Foundling Hospital, cet établissement créé par un philanthrope un bon siècle plus tôt pour recueillir les enfants trouvés. Conformément à la règle de l’institution, le bébé est confié à une nourrice à la campagne, avant de revenir à l’orphelinat six ans plus tard. Brutale et impréparée, la transition est rude entre le cadre aimant et rassurant de cette famille paysanne que Lily avait cru sienne, et la sévérité dépourvue d’humanité des surveillantes, convaincues de devoir mater « des animaux sauvages » nés de « mères dénaturées ».





Aussitôt surnommée « Miss Désobéissance », la fillette devient la cible privilégiée de la plus terrible de ces femmes, Nurse Maud, auteur intouchable de multiples sévices, répétés sa vie durant sur des générations d’enfants jusqu’à ce que parfois mort s’ensuive. Placée à l’adolescence chez une perruquière du demi-monde, Lily reste obsédée par les trois grands marqueurs de son existence : le mystère de sa naissance, l’affection perdue de sa nourrice et la cruauté criminelle de sa tortionnaire. Au point de se rendre coupable du pire, juste au moment où le policier qui la sauva réapparait dans sa vie…





S’inspirant librement de l’histoire du Foundling Hospital pour nous immerger dans l’Angleterre victorienne de Dickens et des soeurs Brontë, Rose Tremain nous propose un récit, fidèle à la tradition romantique, qui fait la part belle à la sensibilité et aux sentiments, au travers d’une héroïne déchirée entre sa conscience et sa volonté de vengeance, entre sa culpabilité et ses espoirs de rédemption, et bien sûr, par les affres d’un amour impossible. Par son abandon, Lily se retrouve coincée dans d’inextricables limbes, comme si pas véritablement née au monde : d’un côté, l’affreuse Nurse Maud, incarnation du Mal absolu, décidée à entraîner au fond de l’enfer cette proie condamnée par un rejet originel ; de l’autre, une mosaïque de personnages tous bons et aimables malgré les duretés de leur quotidien, représentations de ce monde désirable duquel son statut d’enfant abandonnée l’a irrémédiablement chassée. Pour détruire le Mal, Lily devra se compromettre à son tour, se fermant possiblement à jamais le Paradis d’Amour dans lequel elle espérait enfin entrer.





Alors, condamnation ou rédemption, mise au rebut définitive ou nouvelle chance ? Ce sera au lecteur de choisir d’ouvrir ou de fermer la porte laissée entrebâillée à la fin du roman…


Lien : https://leslecturesdecanneti..
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