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ESCHYLE (525-456 av. J.-C.) ou "Sept sur 110"... L'Histoire et Le Mythe : un conce...
Liste créée par dourvach le 11/09/2021
35 livres.

Eschyle / Αἰσχύλος [Aiskhúlos] est né à Éleusis dans l'Attique vers 525 av. J.-C. ; il disparaîtra à Géla en Sicile en 456 av. J.-C.

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"La vie d'Eschyle est très mal connue. Né d'un certain Euphorion, vers 525 av. J.-C., à Éleusis en Attique, ville des Mystères en l'honneur de Déméter auxquels il est initié, il appartient à la classe noble des Eupatrides, une grande famille athénienne. Il est témoin dans sa jeunesse de la fin de la tyrannie des Pisistratides à Athènes. Contemporain des guerres menées contre les Perses, il prend part à dix ans d'intervalle à la bataille de Marathon en 490 av. J.-C., en compagnie d'ailleurs d'au moins un de ses frères, Cynégire, qui fut d'ailleurs l'un des héros de cette guerre, et à celle de Salamine en 480 av. J.-C. Cette période de guerre à l'issue heureuse marqua durablement Eschyle, lui inspirant huit ans plus tard "Les Perses" (472 av. J.-C.), sa plus ancienne tragédie conservée, et imprégnant plus généralement le reste de son œuvre. La première victoire d'Eschyle au concours tragique se place en 484 av. J.-C., mais sa carrière devait être entamée dès l'an 500 av. J.-C. Sur un total d'environ cent dix pièces, il n'en subsiste aujourd'hui que sept. Six d'entre elles sont représentées entre 472 et 458 av. J.-C., dans l'Athènes de Périclès : "Les Perses" (472), "Les Sept contre Thèbes" (467), "Les Suppliantes" (peut-être en 463) et "l'Orestie", sa treizième et dernière victoire (458). Eschyle rejoint ensuite la Sicile où il s'est déjà rendu, à l'invitation du tyran de Syracuse Hiéron, après la représentation des "Perses". C'est peut-être là qu'il compose le "Prométhée enchaîné" dont l'attribution même reste douteuse. Il meurt à Géla en 456 av. J.-C., selon la légende en recevant une tortue sur la tête, lancée par un rapace qui aurait pris son crâne chauve pour un caillou destiné à briser la carapace."

[Source : fiche auteur/WIKIPEDIA] /////

"Il participe à la naissance et au développement de la Tragédie comme genre à part entière dans le Théâtre grec. Son immense productivité comme certaines de ses innovations qui lui valent d'être ce tragédien 13 fois vainqueur du concours (à caractère sacré) organisé chaque année. Il a été l'auteur d'environ 110 pièces (90 tragédies et 20 drames satyriques) dont pour la plupart nous connaissons uniquement le titre, au mieux quelques fragments cités par des auteurs ultérieurs ; sept pièces seulement nous ont été transmises (6 dans leur intégralité et 1 partiellement)... "Le théâtre d'Eschyle est essentiellement remarqué pour sa force dramatique, la tension, l'angoisse qui habite ses pièces, dont la cohérence se comprend surtout par la progression qui les reliait au sein de trilogies « liées » (telle "L’Orestie", seule entièrement sauvegardée). S'il ne développe pas la psychologie des personnages, ses choix lui permettent de mettre en valeur ses conceptions puissantes sur l'équilibre de la cité, le dégoût de l’hybris / ὕϐρις ["húbrisla"] ou démesure qui met en danger cet ordre, et le poids de la décision des dieux dans la conduite des affaires humaines [...] ou la malédiction familiale."

[Source : fiche auteur/WIKIPEDIA] /////

Le portrait laudatif qu'en fera Victor HUGO dans un essai intitulé "les Génies", nous semble amplement mérité : "Eschyle n’a aucune des proportions connues. Il est rude, abrupt, excessif, incapable de pentes adoucies, presque féroce, avec une grâce à lui qui ressemble aux fleurs des lieux farouches. […] Eschyle est le mystère antique fait homme ; quelque chose comme un prophète païen. Son œuvre, si nous l’avions toute, serait une sorte de Bible grecque. " /////

Jacqueline de ROMILLY, dans ses différentes monographies, le mettra à la hauteur de ses successeurs SOPHOCLE et EURIPIDE... Julien GRACQ, grand lecteur, s'en inspirera en ressuscitant son "sens du mystère" et se souviendra des pouvoirs de suggestion de son verbe... En 1985, Alain MOREAU célébrera la pérennité de son oeuvre dans une monographie éclairante : "Eschyle. La violence et le chaos".

Relevons enfin l'inspiration du cinéaste Robert EGGERS citant de façon discrète mais très crue la malédiction du "Prométhée enchaîné" dans la dernière scène de son très mythologique et tragique dernier long-métrage en noir-et-blanc : "The Lighthouse" [2019]...

/////

Disons que cela fait toujours plaisir de fréquenter à nouveau le Mystère en un monde si dénué de surprises... L'une des "tragédies de notre siècle" (en apparence si éloigné de celui d'Eschyle) n'est-elle pas... que ne vienne plus jamais le moment d'être profond ?

//////

Voici donc la trop courte de ses (sept) pièces "sauvées" :

(1°) "Les Perses" / Πέρσαι ["Pérsai"] : représentée en 472 av. J.-C., elle faisait partie d'une tétralogie.

(2°) "Les Sept contre Thèbes" / Ἑπτὰ ἐπὶ Θήϐας ["Heptà epì Thếbas"] : représentée en 467 av. J.-C., elle faisait partie d'une trilogie.

(3°) "Les Suppliantes" / Ἱκέτιδες ("Hikétides") : représentée en 464-463 av. J.-C., elle était peut-être la première d'une trilogie.

(4°), (5°), (6°) : "L’Orestie" est une trilogie représentée en 458 av. J.-C. qui comprend les pièces suivantes :

(4°) "Agamemnon" / Ἀγαμέμνων ["Agamémnôn"]

(5°) "Les Choéphores" / Χοηφόροι ["Khoêphóroi"]

(6°) "Les Euménides" / Εὐμενίδες ["Eumenídes"]

(7°) "Prométhée enchaîné" / Προμηθεὺς δεσμώτης ["Promêtheùs desmốtês"] : d'année de représentation inconnue et d'attribution incertaine, notamment en raison d'un style très différent des 6 pièces précédentes. /////

Mais voici aussi, plus impressionnante encore [et par ordre alphabétique - Source : WIKIPEDIA], la liste de ses pièces disparues... connues au mieux par fragments ou plus souvent par leur titre seul (cité par des auteurs ou de simples témoins, contemporains ou d'immédiate postérité) :

"Alcmène" //

"Amymone" //

"Les Archères" //

"Les Argiennes" //

"L'Argo" ou "Les Rameurs" //

"Atalante" //

"Athamas" //

"Les Bacchantes" //

"Les Bassaréennes" //

"Les Cabires" //

"Callisto" //

"Les Cariens" ou "Europe" //

"Cercyon" /

"Circé" //

"Les Collecteurs d'esprit" //

"Les Crétoises" //

"Cycnos" //

"Les Danaïdes" //

"Les Descendants [des Sept]" //

"Les Dragueurs de filets" //

"Les Édoniens" //

"Les Égyptiens" //

"Les Enfants d'Héraclès" //

"Les Escortes" //

"Les Femmes de l'Etna" [2 versions] //

"Les Femmes de Salamine" //

"Les Femmes thraces" //

"Les Filles d'Hélios" //

"Les Filles de Phorcys" //

"Glaucos de Pontos" //

"Glaucos de Potnia" //

"L'Homme d'Éleusis" //

"Hypsipyle" //

"Iphigénie" //

"Ixion" //

"Les Jeunes" //

"Laïos" //

"Les Lemniennes" //

"Le Lion" //

"Lycurgue" //

"Memnon" //

"Les Messagers" //

"Les Myrmidons" //

"Les Mysiens" //

"Némée" //

"Les Nourrices de Dionysos" //

"Œdipe" //

"Orithye" //

"Palamède" //

"Pénélope" //

"Penthée" //

"Perrhaibides" //

"La Pesée des âmes" //

"Philoctète" //

"Phinée" //

"Les Phrygiennes" //

"Polydectès" //

"Les Prêtresses" //

"Le Prix des armes" //

"Prométhée allumeur de feu" //

"Prométhée délivré" //

"Prométhée porteur de feu" //

"Protée" //

"Les Ramasseurs d'os" //

"Sémélé" ou "Le Porteur d'eau" //

"Les Serviteurs de la chambre nuptiale" //

"Sisyphe le fugitif" //

"Sisyphe le rouleur de pierre" //

"Les Spectateurs" ou "Les Athlètes des jeux isthmiques" //

"Le Sphinx" //

"Téléphos" //

"Xantrias" ou "Le Cardeur de laine".



1. Les Perses
Eschyle
3.68★ (590)

"Les Perses" [tragédie], 472 av. J.-C. — EDITION BILINGUE grec ancien/français ; texte traduit du grec ancien par Paul Mazon avec une introduction de Jean Alaux pour les éditions Les Belles Lettres (Paris), coll. "Classiques en Poche", 108 pages, 2000. /// Argument : "472, année fondatrice : Eschyle remporte à Athènes le concours tragique avec Les Perses. La tragédie la plus ancienne de toute l'histoire du théâtre, et la plus jeune par sa vigueur et son audace, ne se déroule pas dans quelque rêve habité par les héros d'une mythologie intemporelle, mais au coeur de l'Orient barbare, à l'automne 480, dans l'attente anxieuse de nouvelles du Grand Roi Xerxès, parti avec cinq millions d'hommes pour conquérir la Grèce : le destin de deux continents se joue à la bataille navale de Salamine. Avec, dans les rôles principaux, la reine-mère Atossa, un Messager, l'Ombre du roi défunt Darios, puis le vaincu, Xerxès. Et le Choeur des Fidèles, vieux conseillers rangés et chamarrés comme sur les bas-reliefs de Persépolis, pour chanter la crainte et bientôt la douleur."
2. Les Sept contre Thèbes
Eschyle
3.60★ (284)

"Les Sept contre Thèbes" [tragédie], 467 av. J.-C. — EDITION BILINGUE grec ancien/français ; texte traduit du grec ancien par Paul Mazon avec une introduction de Philippe Brunet pour les éditions Les Belles Lettres (Paris), coll. "Classiques en Poche", 108 pages, 1997. /// Argument : "Représentée en 467 av. J.-C., la deuxième tragédie conservée d'Eschyle évoque le siège de Thèbes par l'ennemi venu d'Argos et surtout le destin fratricide des fils d'Œdipe, Etéocle et Polynice, qui se disputent le trône. Trois drames concentriques se jouent dans la pièce qui mêle inextricablement guerre étrangère, guerre des sexes et querelle familiale. Dans ce dénouement sans horizon, Racine voyait le "sujet le plus tragique de l'Antiquité".
3. Les Suppliantes
Eschyle
3.59★ (125)

"Les Suppliantes" [tragédie] 464-463 av. J.-C. — EDITION BILINGUE grec ancien/français ; texte traduit du grec ancien par Paul Mazon avec une introduction de Jean Alaux pour les éditions Les Belles Lettres (Paris), coll. "Classiques en Poche", 100 pages, 2003. /// Argument : "Les Suppliantes brosse l'histoire lyrique de cinquante malheureuses filles de Danaos qui, pour échapper au mariage forcé avec leurs cousins égyptiens, trouvent refuge dans le sanctuaire d'Héra en Argolide. Par leur dérobade et le sang du meurtre des prétendants, les suppliantes ne fourniront pas de lignées glorieuses, à l’exception de Hypermnestre désobéissant à son père. Dans cette tragédie, Eschyle, non sans une certaine ambiguïté, pose la question fondamentale du mariage et du droit comme socle social."
4. Agamemnon
Eschyle
3.82★ (307)

"Agamemnon" par ESCHYLE [tragédie], Trilogie "L'Orestie"/I, 458 av. J.-C. — EDITION BILINGUE grec ancien/français ; texte traduit du grec ancien par Pierre Judet de la Combe pour les éditions Les Belles Lettres (Paris), coll. "Classiques en Poche", 328 pages, 2015. /// Argument : " Dans "L'Orestie" — seule trilogie tragique qui nous soit parvenue —, jouée à Athènes en 458 av. J.-C. au sortir d’une tourmente politique qui a instauré la démocratie, Eschyle s’empare du mythe des Atrides pour, le temps du jeu, sortir les spectateurs de l’actualité, en mêlant dans une succession de dissonances violentes ce que les discours publics s’efforçaient de séparer : droit, meurtres, intimité des désirs, filiation, transe, réflexion théorique. La première pièce, "Agamemnon", où le roi victorieux de Troie rentre chez lui pour y être assassiné par son épouse Clytemnestre, porte la crise à son comble : aucune norme, aucune valeur ne résiste face à cette violence initiale, qui ne peut rester impayée. Les personnages argumentent, sans pouvoir s’accorder, ni maîtriser leurs actes ; le choeur des nobles d’Argos essaie de rationaliser, mais sombre dans l’aphasie et l’impuissance. Cassandre, la captive ramenée par le roi et tuée avec lui, seule figure qui ne poursuive aucun but, ne peut que témoigner de la violence divine. Les règles sociales et religieuses ne remplissent plus leur fonction et ne servent qu’à rendre spectaculaires des vies abîmées. La reconstruction, dans les pièces suivantes, sera lente."
5. Les Choéphores
Eschyle
3.50★ (73)

"Les Choéphores" par ESCHYLE [tragédie], Trilogie "L'Orestie"/II, 458 av. J.-C. /// Argument : " Dans "L’Orestie", après le meurtre d’Agamemnon par sa femme Clytemnestre à son retour de Troie (Agamemnon), Eschyle met en scène la vengeance d’Oreste ("Les Choéphores") puis le procès où s’affrontent, devant un tribunal fondé pour l’occasion, l’Aréopage athénien, les Érinyes, antiques déesses de la vengeance, et les « nouveaux dieux » que sont Apollon et Athéna ("Les Euménides"). Jamais, chez les Atrides, depuis le crime d’Atrée, qui avait massacré les enfants de son frère, le meurtre n’avait cessé de répondre au meurtre. À travers leur histoire, la trilogie d’Eschyle fait apparaître le passage progressif de la violence à l’ordre, et la naissance d’un droit civique qui se substitue à la vendetta familiale et à la justice archaïque fondée sur un talion rigoureux. À la fin de l’ouvrage, un texte de Paul Demont revient sur l’analyse des Euménides de l’historien Christian Meier, (L’Invention du politique), en rapport avec les théories de Carl Schmitt sur le processus de la décision judiciaire et politique."
6. Les Euménides
Eschyle
4.04★ (62)

"Les Euménides" par ESCHYLE [tragédie], Trilogie "L'Orestie"/III, 458 av. J.-C. /// Argument : « Les Euménides » est une tragédie d'Eschyle représentée en 458 avant Jésus Christ et qui fait suite à "Agamemnon" et aux "Choéphores". Il s'agit du dernier volet de la trilogie "L'Orestie". Suite au meurtre d'Agamemnon par Clytemnestre et son amant, Oreste, d'abord exilé, revient, et avec l'aide de sa soeur Electre, il venge le meurtre de son père en tuant sa mère et son amant (Les Choéphores). Poursuivi par les Erinyes, il trouve refuge dans un premier temps dans le temple d'Apollon puis dans le temple d'Athéna, à Athènes. Les Erinyes réclament vengeance. C'est alors que le tribunal des hommes et des Dieux entre en séance... La conclusion de "L'Orestie", un chef d'oeuvre de la tragédie qui pénètre au plus profond de l'âme humaine, et qui trouve la lumière. "
7. Les Choéphores - Les Euménides
Eschyle
3.02★ (90)

"Les Choéphores ; "Les Euménides" par ESCHYLE [tragédies], Trilogie "L'Orestie", 458 av. J.-C. — traduit du grec ancien par Daniel Loayza avec une présentation de Marie-Joséphine Werlings pour les éditions Garnier-Flammarion (Paris), 208 pages, 2011. /// Argument : "Le meurtre du grand roi a eu lieu. C'est le sujet d'Agamemnon, la première pièce de la trilogie d'Eschyle que depuis vingt-cinq siècles nous appelons L'Orestie. Lui succèdent les deux pièces réunies dans ce volume, Les Choéphores, ou " Les Verseuses de libations ", et Les Euménides ou " Les Bienveillantes ". L'une célèbre la vengeance rituelle d'un meurtre horrible par une exécution scandaleuse, qui demande à son tour une purification : deux enfants tuent leur mère, une reine, et son concubin. Les libations répétées, offrandes ou sacrifices, ne se concilieront pas les morts. L'autre conduit au lent ralliement des puissances souterraines qui défendent les victimes des crimes de sang. L'unité des deux pièces apparaît dans le fait qu'elles appartiennent toutes deux aux suites et aux lourdes conséquences d'un désastre primordial : pourtant elles ont chacune un monde à elle, l'un humain, l'autre divin : elles sont jouables conjointement ou séparément. Leur traduction a pu donner dans le passé des chefs-d'oeuvre de pompe ou d'éloquence, mais jamais sans doute la lecture brute des mots et de la métaphore grecque n'a aspiré aussi intensément à rencontrer le théâtre et son ouverture à la modernité, sur le terrain de la langue étrangère. L'alliance se cherche entre le déchiffrement patient de la lettre et l'oralité éclatante de la performance."
8. L'Orestie : Agamemnon - Les Choéphores - Les Euménides
Eschyle
3.97★ (319)

"Agamemnon" ; "Les Choéphores" ; "Les Euménides" par ESCHYLE [tragédies], Trilogie "L'Orestie", 458 av. J.-C. — traduit du grec ancien et présentation par Daniel Loayza pour les éditions Garnier-Flammarion (Paris), 409 pages, 2001. /// Argument : "Elle est l'unique trilogie dramatique que l'Antiquité nous ait léguée. Elle est l'oeuvre de l'aîné des trois grands tragiques athéniens. Elle témoigne de la souveraine maîtrise d'un poète qui fut aussi un metteur en scène sûr de ses moyens et de ses effets, composant et montant son spectacle à soixante ans passés, fort d'une expérience théâtrale sans égale. Ombre, sang et lumière : la scène est à Argos, dans le palais des Atrides... /// "Agamemnon" — Où la chute de Troie est annoncée après une attente de dix ans. Où l'on assiste au retour triomphal du roi Agamemnon dans sa cité d'Argos. Où la captive Cassandre, prophétesse que nul ne croit, annonce sa mort. Où Clytemnestre tue son époux et en expose les raisons. /// "Les Choéphores" — Où Électre prie sur la tombe de son père pour que se lève un vengeur. Où Oreste, son frère, revient dans son pays sur ordre d'Apollon. Où Clytemnestre est égorgée par son fils. Où les Érinyes, déesses de la vengeance, se déchaînent contre Oreste. /// "Les Euménides" — Où Oreste, purifié à Delphes, doit subir une longue errance. Où Athéna fonde un tribunal pour juger son acte. Où les Érinyes et Apollon opposent leurs conceptions du droit. Où les vieilles déesses, déboutées, deviennent les bienveillantes Euménides."
9. Prométhée enchaîné
Eschyle
3.84★ (174)

"Prométhée enchaîné" par ESCHYLE [tragédie], d'attribution incertaine et non datée. /// Argument : "Quelle grandeur dans ce drame dont les personnages sont des dieux ou des héros ! Quelle scène saisissante que la rencontre de Prométhée et de Io, ces deux martyrs, sur la plus haute cime de la terre ! Et tous les caractères, comme ils sont nettement dessinés ! Ce sont, d'abord, le hideux Kratos, l'aveugle instrument de la puissance divine ; Héphaïstos cœur compatissant qui cloue Prométhée sur un rocher en maudissant le travail qu'on lui impose. Puis, voici les Océanides, tendres et craintives, tachant à consoler le malheureux ; Océnaos, qui vient en raisonneur et qui tout en jouant la générosité, avive encore pars ses paroles les plaies du Titan foudroyé. Enfin, Hermès, qui remplit sa tache en bon politique, ami du gouvernement."
10. Tragédies, tome I : Les Suppliantes, Les Perses, Les Sept contre Thèbes, Prométhée enchaîné
Eschyle
4.50★ (31)

"Tragédies", ESCHYLE, Tome I : "Les Suppliantes", "Les Perses", "Les Sept contre Thèbes", "Prométhée enchaîné" — EDITION BILINGUE ; texte traduit du grec ancien par Paul Mazon pour les éditions Les Belles Lettres (Paris), coll. C.U.F./ "Série grecque", 352 pages, 1985 ; réédition, 458 pages, 2002. /// Argument : "Eschyle est l’ »inventeur » de la tragédie attique telle que nous la connaissons : en introduisant un deuxième acteur sur scène, Eschyle bouleverse la scène tragique jusqu’ici réservée à un dialogue entre l’acteur et le chœur. Cependant la vie du « père de la tragédie » ne nous est guère connue. Il serait né aux alentours de 525 à Athènes, dans une famille d’Eupatrides. Eschyle a donc vécu successivement la domination des Pisistratides et les réformes de Clisthène, d’où sans doute son goût pour la question de la justice. Citoyen exemplaire, il a participé aux batailles de Marathon et de Salamine, dont il fait le récit dans Les Perses. Pour des raisons qui nous sont restées ignorées, il quitte Athènes et s’exile à la cour de Hiéron, tyran de Sicile. Ses succès furent nombreux, autant que ses pièces (la tradition lui prête plus de 73 œuvres), dont malheureusement seules 7 nous sont parvenues. L’édition de Paul Mazon présente en deux volumes les tragédies d’Eschyle. Le tome I rassemble "Les Suppliantes", "Les Perses", "Les Sept contre Thèbes" et "Prométhée Enchaîné". Aux deux tragédies guerrières, répondent celles des condamnés, Prométhée et les Danaïdes. L’introduction fait le point des connaissances relatives à un auteur qui fut sujet d’études et de glose dès l’Antiquité, et propose de judicieux critères pour distinguer la biographie de la fable. L’histoire des manuscrits est relatée en détail et assortie d’une orientation bibliographique. Chaque pièce est précédée d’une notice qui lui est propre. Celle-ci fournit, tous les éléments mythologiques, historiques et philologiques, nécessaires à la bonne compréhension de ces pièces parfois lacunaires. Des notes accompagnent la lecture."
11. L'Orestie : Agamemnon - Les Choéphores - Les Euménides
Eschyle
3.97★ (319)

"Tragédies", ESCHYLE, Tome II : "Agamemnon" ; "Les Choéphores" ; "Les Euménides" — EDITION BILINGUE ; texte traduit du grec ancien par Paul Mazon (première publication en 1925) pour les éditions Les Belles Lettres (Paris), coll. C.U.F./ "Série grecque", 416 pages, 1983. /// Argument : "Eschyle est l'« inventeur » de la tragédie attique telle que nous la connaissons : en introduisant un deuxième acteur sur scène, Eschyle bouleverse la scène tragique jusqu'ici réservée à un dialogue entre l’acteur et le chœur. Cependant la vie du « père de la tragédie » ne nous est guère connue. Il serait né aux alentours de 525 à Athènes, dans une famille d’Eupatrides. Eschyle a donc vécu successivement la domination des Pisistratides et les réformes de Clisthène, d’où sans doute son goût pour la question de la justice. Citoyen exemplaire, il a participé aux batailles de Marathon et de Salamine, dont il fait le récit dans "Les Perses". Pour des raisons qui nous sont restées ignorées, il quitte Athènes et s’exile à la cour de Hiéron, tyran de Sicile. Ses succès furent nombreux, autant que ses pièces (la tradition lui prête plus de 73 œuvres), dont malheureusement seules 7 nous sont parvenues. L’édition de Paul Mazon présente en deux volumes les tragédies d’Eschyle. Chaque pièce est précédée d’une notice qui lui est propre. Celle-ci fournit, tous les éléments mythologiques, historiques et philologiques, nécessaires à la bonne compréhension de ces pièces parfois lacunaires. Des notes accompagnent la lecture. /// Eschyle (525-456 av. J.-C.) est né à Éleusis dans une famille d'Eupatrides. Il a vu la chute de la tyrannie et la mise en place des réformes de Clisthène qui devaient conduire Athènes à la démocratie. Il aurait en outre participé, contre les Perses, aux batailles de Marathon et de Salamine. Il est pour nous le premier des grands tragiques. Reconnu de son vivant, il bouleverse les règles du théâtre en introduisant un deuxième acteur sur scène. Ses pièces ont une forte valeur morale, dans un style grandiose et imagé. Sur les soixante-treize œuvres qu’il aurait écrites, sept nous sont parvenues. Parmi elles se trouve la seule trilogie dont nous disposons, "L'Orestie", qui relate l’assassinat d’Agamemnon à son retour de Troie, puis celui de Clytemnestre par son fils, et, enfin, le procès d’Oreste. De lui nous possédons encore "Prométhée Enchaîné", "Les Sept contre Thèbes", "Les Suppliantes" et "Les Perses". /// Paul Mazon était spécialiste de poésie grecque. Il a traduit dans la CUF les textes d'Hésiode, de Sophocle, d’Eschyle ou d’Homère. TABLE DES MATIÈRES : Préface Notice générale Compléments à la notice générale "Agamemnon" "Les Choéphores" "Les Euménides"
12. Tragédies
Eschyle
4.17★ (657)

"Tragédies complètes", ESCHYLE — traduit du grec ancien par Paul Mazon avec une introduction de Pierre Vidal-Naquet pour les éditions Gallimard (Paris), coll. "folio classique", 480 pages, 1982. /// Présentation : "Une sorte d'épouvante emplit Eschyle d'un bout à l'autre ; une méduse profonde s'y dessine vaguement derrière les figures qui se meuvent dans la lumière. Eschyle est magnifique et formidable, comme si l'on voyait un froncement de sourcil au-dessus du soleil."
13. Tragédies : Oeuvres complètes
Eschyle
3.00★ (13)

"Les Tragédies : Oeuvres complètes. Eschyle.", éditions Paleo, coll. "la Bibliothèque de l'Antiquité" 2007. /// Contenu : " I. Oeuvres complètes : "L'Orestie", trilogie : . "Agamemnon" . "Les Choéphores" . "Les Euménides" . "Prométhée enchaîné" . "Les Suppliantes" . "Les Sept contre Thèbes" . "Les Perses" II. Les Fragments : "Prométhée délivré" ; "Prométhée allumeur de feu" ; "Les Edoniens" ; "Les Rongeurs d'os" ; "Les Myrmidons" ; "Les Phrygiens" ; "Le Jugement des armes" ; "Memnon" ; "Niobé" ; "Oedipe" ; "La Thébaïde" ; "Les Etnéennes" ; "Les Danaïdes" ; "Les Chasseresses" ; "Ixion" ; "Philoctète".
14. Théâtre complet
Eschyle
4.24★ (731)

"Théâtre complet", ESCHYLE — traduit du grec ancien par Emile Chambry, avec une présentation d'Emile Chambry et Marie-Anne Sabiani pour les éditions Garnier-Flammarion (Paris), 1993 ; réédition aux éd. Garnier Flammarion, 256 pages, 2014 /// Présentation : "Sept rois marchent sur Thèbes pendant que dans la ville on se prépare pour une guerre que l’on croit perdue d’avance ("Les Sept contre Thèbes"). Les cinquante filles de Danaos demandent refuge et protection au roi d’Argos ("Les Suppliantes"). Oreste venge son père Agamemnon, tué par sa mère Clytemnestre ("L’Orestie")... Guerre, vengeance, coups du destin : tels sont les tourments que dépeignent les sept tragédies d’Eschyle qui sont parvenues jusqu’aujourd’hui. Celui qui est le plus ancien des tragiques que nous connaissions, pourtant, en avait écrit au moins quatre-vingts. Son théâtre est un tableau lucide des sentiments d’hommes que la fatalité met à l’épreuve. Rachetant la noirceur du cœur humain, la justice et la morale se révèlent ici, comme nulle part ailleurs, au fondement de la vie de la cité."
15. Tragiques grecs : Eschyle - Sophocle
Eschyle
4.50★ (66)

"Tragiques grecs. Eschyle. Sophocle." — traduit du grec ancien par Jean Grosjean, fragments traduits par Raphaël Dreyfus, introduction et notes par Raphaël Dreyfus pour les éditions Gallimard (Paris) coll. La Pléiade, 1.552 pages, 1967. /// Présentation : "Les Athéniens ont peu à peu transformé une banale cérémonie religieuse en un affrontement de personnages. On devine à travers Eschyle (525-456 av. J.-C.) combien les mythes suscitaient la communion du peuple (Les Perses, l'Orestie). Mais avec Sophocle (495-406 av. J.-C.) ils font prendre conscience du destin solitaire de chaque être (Antigone, Philoctète, Œdipe à colonne). Et chez Euripide (480-406 av. J.-C.) ils deviennent prétexte à des débats qui émeuvent et divisent notre cœur (Médée, Andromaque, Iphigénie). [Jean Grosjean]
16. Les Tragiques grecs : Eschyle - Sophocle - Euripide
Sophocle
4.46★ (56)

"Les Tragiques Grecs. Eschyle. Sophocle. Euripide. Théâtre complet" [recueil de tragédies et drames satiriques] — traduit du grec ancien par Victor-Henry Debidour avec une présentation et un dossier de Paul Demont et Anne Lebeau pour les éditions Le Livre de Poche/LGF (Paris), coll. "la Pochothèque", 1.998 pages, 1999. /// Comprend les pièces suivantes : [I]. ESCHYLE : "Les Perses" / "Les Sept contre Thèbes" / "Les Suppliantes" / "L’Orestie : "Agamemnon", "Les Choéphores", "Les Euménides" / "Prométhée enchaîné". /// [II]. SOPHOCLE : "Ajax" / "Antigone" / "Les Trachiniennes" / "Œdipe-Roi" /" Électre" / "Philoctète" / "Œdipe à Colone" / "Les Limiers" (fragments). /// [III]. EURIPIDE : "Alceste" / "Médée" / "Les Enfants d’Héraclès" / "Hippolyte" / "Andromaque" / "Hécube" / "Les Suppliantes"/ "Électre" / "Les Troyennes" / "La Folie d’Héraclès" / "Iphigénie en Tauride" / "Ion" / "Hélène" / "Les Phéniciennes" / "Oreste" / "Les Bacchantes" / "Iphigénie à Aulis" / "Rhésos" / "Le Cyclope" / "Hypsipyle" (fragments) / "Phaéthon" (fragments). /// [IV]. FRAGMENTS DIVERS.
17. Les Tragiques grecs : Eschyle - Sophocle
Eschyle
4.25★ (12)

"Les Tragiques grecs. Tome 1 : Eschyle. Sophocle", éditions Robert Laffont (Paris), coll. "Bouquins", 832 pages, 2001. /// Présentation : "Il n'est pas de saison théâtrale sans de nouvelles mises en scène d'Eschyle, de Sophocle ou d'Euripide. Il n'est pas de festival de théâtre qui ne programme une ou plusieurs tragédies grecques. C'est dire l'actualité de ce théâtre qui, depuis vingt-cinq siècles, ne cesse de bouleverser les spectateurs, de les émouvoir, de les faire réfléchir, bref de provoquer cette fameuse catharsis dont Aristote avait fait l'essence même de la tragédie. A quoi est dû cet impact, ce choc émotionnel qui se renouvelle à chaque rencontre ? Sans doute au caractère profondément humain de ces pièces qui nous parlent de la grandeur et de la misère de l'homme, de ses passions, de ses aspirations, de ses peurs en des termes qui n'ont pas vieilli. Antigone affrontant Créon, Médée guerroyant contre Jason, Phèdre en proie au charme d'Hippolyte, Œdipe face à son destin : voilà des situations dans lesquelles chacun se reconnaît, et à chaque génération. C'est pourquoi chaque génération se les approprie à nouveau. Les auteurs tragiques grecs ont su créer des mythes qui sont au-delà de l'histoire : éternels."
18. Les Danaïdes
Eschyle
3.00★ (16)

"Les Danaïdes" [adaptation théâtrale de tragédie] d'après ESCHYLE, adaptation française de Silviu PURCARETE pour les éditions Actes Sud (Arles), coll. "Papiers", 47 pages, 1999. /// Argument : « Les Suppliantes » serait la première pièce de théâtre écrite en Europe. C’est le récit du mythe de la naissance du peuple grec — donc de l’humanité européenne. Ce mythe raconte les noces maudites des Danaïdes avec les Egyptiens. D’où vient cette terreur profonde provoquée par le pays des Pharaons ? Quelles expériences mystérieuses, vécues par "nos ancêtres" dans ces temps légendaires, au pays des androgynes et de l’éternité, les ont poussés à fuir l’Egypte ? Pourquoi cette histoire bizarre des Danaïdes, écrite par Eschyle il y a deux mille ans, et dont il ne nous reste que des fragments, est-elle tellement émouvante ?Elle parle en effet de choses aujourd’hui familières : exils, déracinements, peur d’autrui, identités et différences culturelles, et c’est justement là que les démons de nos jours ont trouvé un territoire propice pour leurs jeux de paix et de guerre. "[Silviu PURCARETE] .
19. L'Orestie
Eschyle
3.65★ (69)

"Agamemnon" ; "Les Choéphores" ; "Les Euménides" [adaptations théâtrales de tragédies] d'après ESCHYLE, Trilogie "L'Orestie", 458 av. J.-C. — texte et adaptation française d'Olivier PY pour les éditions Actes Sud (Arles), coll. "papiers", 119 pages, 2008. /// Présentation : "Eschyle retrace en trois pièces magistrales le meurtre du roi Agamemnon par la reine Clytemnestre, à son retour de Troie, puis la vengeance d'Oreste, le fils exilé qui assassine sa mère pour défendre la mémoire de son père. Enfin, la résolution du conflit grâce à l'intervention de la sage Athéna et la naissance du droit. "L 'Orestie" est la seule trilogie antique qui nous soit parvenue dans son intégralité. Ecrite en 458 av. J.-C., elle suit de près l'institution d'un Etat de droit et semble, encore aujourd'hui, un témoignage fondamental d'une pensée de la démocratie. Olivier Py en donne une version théâtrale rapide et vivante, sans être jamais anachronique ou triviale."
20. La Trilogie de la guerre - Prométhée enchaîné
Eschyle
5.00★ (7)

"Les Suppliantes" ; "Les Perses" ; "Les Sept contre Thèbes" ; "Prométhée enchaîné" [adaptations théâtrales de tragédies] d'après ESCHYLE ; ensemble publié sous le titre "La Trilogie de la guerre" suivi de "Prométhée enchaîné", adaptation et texte français d'Olivier PY pour les éditions Actes Sud (Arles), coll. "Papiers", 111 pages, 2012. /// Argument : « Les Sept contre Thèbes », « Les Suppliantes » et « Les Perses » ont été regroupées par Olivier Py en une trilogie autour des enjeux nés de la guerre (la destinée, le droit d'asile, la violence faite aux femmes, la folie guerrière). Ces adaptations, resserrant les textes et les actions pour une poignée de comédiens, ont cherché à restituer le souffle dynamique et la force farouche des propos d'Eschyle. [2 hommes, 1 femme, figurants / 4 h 30] /// « Prométhée enchaîné », dans le même esprit, donne la parole au divin : une tragédie où tout se joue entre immortels mais où la question de l'humanité est au cœur de l'action. [2 hommes, 1 femme / 1h]"
21. Eschyle : La violence et le chaos
Alain Moreau
"Eschyle. La violence et le chaos" d'Alain MOREAU [essai], éditions Les Belles Lettres, coll. "vérité des mythes", 408 pages, 1985. /// Argument : "L'analyse des métaphores et des mythes utilisés par Eschyle permet de mettre au jour les préoccupations profondes du dramaturge, ses angoisses et sa conception de l'univers. Réseaux d'images, thèmes privilégiés, techniques de l'écrivain (métaphores paradoxales, transformation des images du discours en objets scéniques), liens étroits entre l'imagination du poète et l'imaginaire mythique (passage de la métaphore à la métamorphose par exemple) font surgir, derrière les personnages qui s'affrontent et se déchirent sous le regard des spectateurs, l'ombre d'un mythe essentiel qui sous-tend toute l'œuvre d'Eschyle, celui du combat entre le Cosmos (l'ordre et la paix) et le Chaos (la confusion et la violence). Mais le poète ne se contente pas de montrer cette lute et de nous faire part de ses craintes, de ses indignations, et de ses interrogations. Il nous dit aussi ses espoirs : à la fin de trilogies qui appartiennent toutes, semble-t-il, à la dernière période de sa création, il offre, certitude ou incarnation, le spectacle d'un monde apaisé où même les puissances inquiétantes du passé s'intégrant dans le nouvel ordre de la cité. /// Alain Moreau a été professeur de grec ancien à l'université Paul-Valéry de Montpellier, où il a dirigé le Séminaire d'Études des Mentalités Antiques (SEMA). Spécialiste de la tragédie et de la mythologie grecques, il a publié aux Belles Lettres "Eschyle, la violence et le Chaos" (1985), "Le Mythe de Jason et Médée. Le va-nu-pied et la sorcière" (1994) et "La Fabrique des mythes" (2006)."
22. Introduction au théâtre grec antique
Paul Demont
4.08★ (31)

"Introduction au théâtre grec antique" de Paul DEMONT et Anne LEBEAU [essai], Le Livre de Poche/LGF (Paris), coll. "Références", 253 pages, 1996. /// Argument : "Notre connaissance du théâtre grec ne cesse de progresser. Les innombrables reprises ou adaptations de pièces antiques sur toutes les scènes du monde témoignent d'une tradition toujours vivante. Destinée à tous ceux qui souhaitent mieux comprendre cet héritage, l'Introduction au théâtre grec antique retrace avec clarté les grandes étapes de sa formation et de son développement. L'ouvrage relate la genèse des spectacles en Grèce, depuis les manifestations rituelles de l'époque minoenne jusqu'à la naissance des premières tragédies, lors des Grandes Dionysies. La description des représentations au siècle de Périclès, âge d'or de la production théâtrale, met l'accent sur le lien qui rattache le théâtre à la cité. L'étude de la tragédie et de la comédie, comportant une analyse de toutes les pièces conservées, permet de souligner l'influence réciproque d'un genre sur l'autre. Enfin, la dernière partie envisage sous l'angle historique la présence culturelle du théâtre grec jusqu'à l'époque contemporaine."
23. Jacqueline de Romilly raconte L'Orestie d'Eschyle
Jacqueline de Romilly
4.33★ (8)

"Jacqueline de Romilly raconte L'Orestie d'Eschyle" de Jacqueline de ROMILLY [essai], éditions Bayard (Paris), coll. "La mémoire des oeuvres", 117 pages, 2006. /// Argument : "Comment sauver la Cité de la violence des guerres, des clans et des haines familiales ? Comment mettre un terme à la série des crimes humains ? Ces questions sont toujours les nôtres aujourd'hui. A Athènes, au Ve siècle avant notre ère, Eschyle répond par l'écriture d'une grande trilogie tragique qui marquerait toute la civilisation occidentale : "L'Orestie". Plus de 2.500 ans nous séparent de l'histoire d'Agamemnon, des Choéphores et des Euménides. Jacqueline de Romilly réussit le tour de force de raconter le trésor de cette trilogie en s'adressant à notre époque " où toutes les sortes de violences semblent avoir pris une forme exacerbée et où nous cherchons désespérément un remède ".
24. La crainte et l'angoisse dans le théâtre d'Eschyle
Jacqueline de Romilly
4.00★ (3)

"La crainte et l'angoisse dans le théâtre d'Eschyle" de Jacqueline de ROMILLY [essai], éditions Les Belles Lettres (Paris), coll. "Etudes anciennes", 128 pages, 2011. /// Argument : "D'où vient que je frissonne ?" s'écrie Oreste gagné par la folie. Si ces mots sont ceux que Racine a placés dans la bouche du héros grec, ils conviendraient parfaitement à la tragédie éponyme d'Eschyle, et plus généralement à tout son théâtre. Sous toutes ses formes, métaphorique, sentimentale, religieuse, physique voire médicale, la peur habite les personnages d'Eschyle et gagne le spectateur. Dans cette étude qui fit date, Jacqueline de Romilly analyse les différents visages que prend la crainte dans la poésie eschyléenne ainsi que sa signification."
25. Précis de littérature grecque
Jacqueline de Romilly
4.40★ (36)

"Précis de littérature grecque" de Jacqueline de ROMILLY [essai], éditions Presses Universitaires de France (Paris), coll. "Quadrige", 288 pages, 2002. /// Argument : "Epopée, rhétorique, théâtre, philosophie, histoire, poésie, roman : la littérature de la Grèce antique va de découverte en découverte. Elle est le point de départ de toutes les littératures européennes. D'Homère à Plutarque, l'ouvrage de Jacqueline de Romilly couvre cette longue période du « miracle grec », insiste sur les époques de grande floraison, montre le mouvement qui anime cette littérature et, d'oeuvre en oeuvre, offre les outils d'analyse pour l'appréhender."
26. La tragédie grecque
Jacqueline de Romilly
4.47★ (68)

"La tragédie grecque" par Jacqueline de ROMILLY [essai], éditions Presses Universitaires de France (Paris), 2006. /// Argument : " Avoir inventé la tragédie est un beau titre de gloire ; et ce titre de gloire appartient aux Grecs... Il est, en effet évident que le rayonnement de la tragédie grecque tient à l'ampleur de la signification, à la richesse de pensée que les auteurs avaient à su y attacher : la tragédie grecque présentait, dans le langage directement accessible de l'émotion une réflexion sur l'homme. Sans doute est-ce pourquoi, dans les époques de crise et de renouvellement comme la nôtre, on éprouve le besoin de revenir à cette forme initiale du genre. On attaque les études grecques, mais on joue, un peu partout dans le monde, des tragédies d'Eschyle, de Sophocle, d'Euripide parce que c'est en elles que cette réflexion sur l "homme brille avec sa force première. " Cette étude lumineuse et enthousiaste de la tragédie grecque reflète une parfaite connaissance et une passion profonde de l'auteur pour une culture, une pensée ayant modelé notre vision de l'homme. Les œuvres des trois grands tragiques, Eschyle, Sophocle, Euripide, témoignent d'une "foi en l'homme qui éclaire de l'intérieur toutes les tragédies même les plus sombres " dit-elle, rejoignant ainsi le mendiant de l'Electre de Giraudoux déclarant au matin, après une nuit de désolation, " Cela s'appelle l'aurore ".
27. Tragédies grecques au fil des ans
Jacqueline de Romilly
2.50★ (9)

"Tragédies grecques au fil des ans" de Jacqueline de ROMILLY [essai], éditions Les Belles Lettres (Paris), 240 pages, 2007. /// Argument : " Au fil des ans, Jacqueline de Romilly est revenue à plusieurs reprises vers la tragédie grecque et ses rapports avec les grands mouvements intellectuels du siècle de Périclès : le livre groupe diverses études, inédites ou difficiles à se procurer, qui portent toutes, plus ou moins directement, sur ce sujet. Grâce à des comparaisons entre les tragédies, ou entre celles-ci et les autres textes du temps, on voit se dégager le reflet d'une actualité intellectuelle, qui se manifeste - au fil des ans, et encore - dans l'évolution du genre. Cette évolution renouvelle les thèmes tragiques sans leur ôter leur force première, qui, elle, échappe au temps."
28. Le temps dans la tragédie grecque. Eschyle, Sophocle, Euripide
Jacqueline de Romilly
4.00★ (8)

"Le temps dans la tragédie grecque. Eschyle, Sophocle, Euripide" de Jacqueline de ROMILLY [ essai], éditions Vrin (Paris), coll. "philosophie, 222 pages, 2010. /// Argument : "Les auteurs tragiques, en s’interrogeant sur le sens des malheurs qu’ils évoquent, sont appelés à exprimer toute une réflexion sur le temps. Chez les trois grands tragiques grecs, on voit cette vision évoluer, en partie sous l’influence de l’expérience politique qu’ils vivent. Ce qui était pensée théologique chez Eschyle devient, chez Sophocle, méditation sur les grandes alternances du devenir et aboutit, chez Euripide, à l’étude psychologique des émotions qui le scandent. En suivant les affirmations générales, fréquentes chez ces auteurs, mais aussi les détails du style ou de la composition, on peut espérer arriver à une meilleure compréhension des œuvres, tout en dégageant, à travers ces tentatives, certains points de départ d’une réflexion moderne sur le temps."
29. Mythe et tragédie en Grèce ancienne 01
Jean-Pierre Vernant
4.35★ (38)

"Mythe et tragédie en Grèce ancienne — tome I" de Jean-Pierre VERNANT et Pierre VIDAL-NAQUET [essai], paru en deux volumes, éditions Maspero (Paris), 1972 ; réédition aux éd. La Découverte (Paris), coll. «La Découverte/Poche», 196 pages, 1986, 1995, 2001. /// Présentation : "En 1972, Jean-Pierre Vernant et Pierre Vidal-Naquet faisaient paraître Mythe et tragédie en Grèce ancienne, un recueil de sept études qui s'efforce de soumettre les textes antiques à l'analyse structurale, à une recherche de l'intention littéraire et au démontage sociologique. Cette triple approche n'est pas appliquée au mythe lui-même, mais aux tragédies en ce que chacune a de singulier, considérée comme " phénomène indissolublement social, esthétique et psychologique ". Paru quatorze ans plus tard, Mythe et tragédie II élargit la perspective choisie et centre l'analyse sur les dieux de la tragédie du Ve siècle, et en particulier sur le dieu du théâtre, le dieu au masque : Dionysos. Au-delà du théâtre classique, les auteurs se demandent pourquoi ce classicisme est devenu notre classicisme. Ces deux ouvrages sont aujourd'hui devenus des références incontournables pour tous les étudiants et les chercheurs en histoire ancienne, et au-delà, pour tous ceux qui s'intéressent aux rôles et aux structures des mythes."
30. Mythe et tragédie en Grèce ancienne, tome 2
Jean-Pierre Vernant
4.75★ (22)

"Mythe et tragédie en Grèce ancienne — tome II" de Jean-Pierre VERNANT et Pierre VIDAL-NAQUET [essai], paru en deux volumes, éditions Maspero (Paris), 1972 ; réédition aux éd. La Découverte (Paris), coll. «La Découverte/Poche», 298 pages, 1986, 1995, 2004. /// Présentation : "En 1972, Jean-Pierre Vernant et Pierre Vidal-Naquet faisaient paraître Mythe et tragédie en Grèce ancienne, un recueil de sept études qui s'efforce de soumettre les textes antiques à l'analyse structurale, à une recherche de l'intention littéraire et au démontage sociologique. Cette triple approche n'est pas appliquée au mythe lui-même, mais aux tragédies en ce que chacune a de singulier, considérée comme " phénomène indissolublement social, esthétique et psychologique ". Paru quatorze ans plus tard, Mythe et tragédie II élargit la perspective choisie et centre l'analyse sur les dieux de la tragédie du Ve siècle, et en particulier sur le dieu du théâtre, le dieu au masque : Dionysos. Au-delà du théâtre classique, les auteurs se demandent pourquoi ce classicisme est devenu notre classicisme. Ces deux ouvrages sont aujourd'hui devenus des références incontournables pour tous les étudiants et les chercheurs en histoire ancienne, et au-delà, pour tous ceux qui s'intéressent aux rôles et aux structures des mythes."
31. Tragédie Grecque
Frédéric P. Miller
"Tragédie Grecque" de Frédéric P. MILLER, John McBREWSTER et Agnès F. VANDÔME [essai], 68 pages, 2010. /// Argument : "Ce contenu est une compilation d'articles de l'encyclopédie libre Wikipedia. Le genre tragique a pour origine la Grèce antique. En effet, la tragédie grecque est une manifestation caractéristique de l''Athènes antique du Ve siècle av. J.-C. La date de naissance précise de la tragédie grecque est inconnue : le premier concours tragique des Dionysies se situe vers 534, sous Pisistrate, et la première tragédie conservée (Les Perses d''Eschyle) date de 472. Mais Eschyle avait été précédé de tragiques illustres dont l'oeuvre nous est perdue, comme Thespis, Pratinas et Phrynichos. Représentation théâtrale aux origines religieuses indéniables, la tragédie grecque nous est principalement connue à travers trois grands auteurs aux vies successives et rapprochées : Eschyle (né en 525), Sophocle (né en 495) et Euripide (né vers 485-480) et grâce aux trente-deux tragédies de ces auteurs qui nous sont parvenues."
32. La fabrique des mythes
Alain Moreau
5.00★ (5)

"La fabrique des mythes" d'Alain MOREAU [essai], éditions Les Belles Lettres (Paris), coll. "vérité des mythes", 256 pages, 2006. /// Argument : "Il n'y a pas de Bible dans le monde grec. La mythologie grecque n’est pas un ensemble de textes sacrés auxquels on n’a pas le droit de toucher. De l’époque mycénienne à l’époque classique, et même au delà, les Grecs n’ont cessé de multiplier versions et variantes. Il y eut une époque où les mythes étaient en relation avec un rituel. Mais avec le temps un écart s’est creusé entre le rituel figé pratiqué dans les temples et le foisonnement joyeux qui constitue ce qu’on appelle la mythologie. Peu à peu le mythe s’est éloigné de la religion, gagnant sa liberté. Il devient souple, malléable… et de moins en moins sacré, comme en témoignent les manipulations généalogiques concernant Œdipe, Médée, Prométhée. Manipulations que l’on retrouve tout au long de l’œuvre de Platon qui fut un contempteur des mythes, mais aussi un créateur de mythes, et qui accorde à ceux-ci une place importante dans son argumentation. De même les mythes de certains héros comme Oreste, Jason ou Thésée peuvent être au service d’une propagande politique. La quatrième partie de l’ouvrage dans son chapitre I met l’accent sur l’impossibilité pour les héros d’échapper à l’oracle dévoilé par les prêtres d’Apollon tandis que le dernier chapitre esquisse une typologie de la transgression, fondatrice, cosmique ou sacrilège."
33. Mythes grecs
Alain Moreau
4.50★ (9)

"Les Mythes Grecs" d'Alain MOREAU, tome I : "Origines" ; tome II : "L'initiation" [essai], éditions Les Belles Lettres (Paris), 540 pages, 2016. /// Argument : [Tome I : "Origines"] « Les fables ne sont pas ce qu'elles semblent être », déclarait La Fontaine, après le fabuliste latin Phèdre. Il y a l'apparence et la réalité, la surface et les strates successives qui, de descente en descente dans les profondeurs du mythe, livreront peut-être au mythologue mué en spéléologue la signification la plus ancienne. C'est ainsi que, grâce à l’étymologie se révèlent les traits primitifs de la personnalité de certains héros. Mais cette recherche nous mène plus loin encore, vers les origines du monde, les cosmogonies, les cataclysmes primordiaux, les naissances et renaissances d’une humanité sans cesse remise en question par le dieu suprême. Elle permet de découvrir, au-delà de l’admirable torse pivotant du Discobole de Myron, les dieux de la végétation bulbeuse que vénéraient les premiers hommes. Elle met en lumière la propension des Grecs à éloigner dans l’espace et dans le temps aussi bien le monde idéal (les pays au parfum où habitent les dieux, les contrées de justice, d’abondance et de bonheur des Hyperboréens et des Éthiopiens) que l’humanité qui s’entretue et s’entredévore, une humanité enférocée qui, selon les Grecs, ne saurait être que barbare, non-grecque. Mais cette opération de propagande, consciente ou inconsciente, est manquée : les mythes dévoilent, les mythes dénoncent. // [Tome II : "L'initiation"]. "Au troisième millénaire se pratiquent encore chez certains peuples (Afrique, Nouvelle-Guinée, Amérindiens) des rites initiatiques très proches de ceux que les Grecs ont connus bien avant Homère. À l’époque classique il en restait des souvenirs, surtout dans les pays des confins, mais aussi dans les institutions des cités les plus civilisées (comme Athènes, Sparte, Thèbes ou Corinthe), et plus encore dans leurs mythes. Le fil d’Ariane qui permet de retrouver ses traces, c’est la symbolique de la mort et de la résurrection. Quittant le monde de l’enfance pour entrer dans celui des adultes, l’adolescent doit mourir pour mieux renaître. Cet ouvrage s’efforce de dégager dix-sept traits initiatiques, les plus fréquents, avant d’entrer dans le détail des mythes, poser les questions et tenter de les résoudre. Par exemple : quel rapport y a-t-il entre le labyrinthe et la danse de la grue exécutée par Thésée et ses compagnons après la victoire sur le Minotaure ? D’où vient la granitula, une danse encore exécutée en Italie du sud et en Corse du nord le jour du Vendredi Saint ? Pourquoi tant de héros portent-ils le nom du loup, de Lycomède aux nombreux Lykos en passant par Autolykos, Harpalykos, Lykas, Lykenion ou Lycurgue ? Telles sont quelques-unes des questions qui sont posées dans cet ouvrage. Bien entendu, la place finale, la place d’honneur, est réservée à Ulysse, le plus « éprouvé » de tous les héros grecs. Ces "Mythes Grecs" I & II sont le fruit d’une recherche commencée il y a un tiers de siècle. Ils ont fait l’objet d’une première publication par les Publications de la Recherche, Université Paul-Valéry, Montpellier III, en 1999 pour "Mythes Grecs. I" et en 2002 pour "Mythes Grecs. II". Dans chaque tome un index facilite la recherche d’informations sur les héros et les dieux étudiés."
34. Prométhée : Histoire du mythe, de ses origines orientales à ses incarnations modernes
Jacqueline Duchemin
4.50★ (7)

"Prométhée : Histoire du mythe, de ses origines orientales à ses incarnations modernes" de Jacqueline DUCHEMIN [essai], éditions Les Belles Lettres, coll. "vérité des mythes", 224 pages, 2019. /// Argument : Nous avons surtout cherché dans l'ouvrage que nous présentons à retracer la longue histoire d'un mythe et d’un personnage. Nous avons en effet la chance de disposer d’une documentation chronologiquement étendue sur une durée exceptionnelle. Le Prométhée grec est mystérieux à bien des égards : il l’était déjà chez Hésiode et chez Eschyle, dont les œuvres laissaient deviner pourtant, irritant notre curiosité, toute une préhistoire inconnue de nous. Nous pouvions dès longtemps suivre le dieu déchu et sa légende, à travers les siècles, jusqu’à notre époque, dans les nombreux avatars que lui ont fournis la conscience et les littératures des hommes, et même les arts figurés. Mais nous avons, dans notre recherche, rencontré davantage, et ceci voudrait être notre apport personnel : grâce aux découvertes récentes de textes antérieurs au monde grec et dont ses poètes se sont inspirés, nous avons pu essayer de reconstituer – partiellement – la préhistoire de Prométhée, sous un autre nom, en remontant jusqu’aux temps suméro-babyloniens. [J. Duchemin, 1972] /// Jacqueline Duchemin (1910-1988) qui fut professeur d'université, est l’auteur d’ouvrages devenus des classiques, entre autres "Pindare, poète et prophète" (1956) et "La Houlette et la Lyre" (1960). Spécialiste de poésie archaïque et de mythologie grecques, elle s’est particulièrement attachée à l’étude de l’éclosion de la « culture » grecque sur l’aire culturelle proche-orientale. TABLE DES MATIÈRES : Avant-propos Introduction Chapitre premier - "Le rapt du feu et les analogies védiques du mythe grec" Chapitre II. - "Prométhée créateur et bienfaiteur de l'homme. Le problème des sources orientales" Chapitre III. - "Divinités grecques du feu. Dieux créateurs et dieux lieurs. Le culte attique de Prométhée" Chapitre IV. "Le Prométhée d'Hésiode" Chapitre V. "Le Prométhée d'Eschyle" Chapitre VI. "Prométhée populaire et Prométhée comique" Chapitre VII. "Le Prométhée des Philosophes" Chapitre VIII. "Le Prométhée chrétien" Chapitre IX. "Le Prométhée de Goethe" Chapitre X. "Le Prometheus unbound de Shelley" Chapitre XI. "Une œuvre théosophique: la "Prométhéide" de Péladan" Chapitre XII. "Pessimisme et poésie : le "Prométhée" de Roger Dumas" Chapitre XIII. "Une présentation sarcastique: le "Prométhée mal enchaîné" de Gide" Chapitre XIV. "Une somme mythologique: "La Nef" d'Elémir Bourges" Conclusion Répertoire bibliographique Index locorum : auteurs et textes Index nominum Index rerum Index des termes latins et grecs Table analytique des matières Planches hors-texte
35. La tragédie sur la scène
Vincenzo Di Benedetto
3.50★ (4)

"La tragedia sulla scena" / "La Tragédie sur la scène" de Vincenzo DI BENEDETTO et Enrico MEDDA, 1997 — traduit de l'italien par Christine Mauduy pour les éditions Les Belles Lettres (Paris), 460 pages, 2022. /// ARGUMENT : "À quoi ressemblait le théâtre d’Athènes au Ve siècle av. J.-C. ? Quelles possibilités de jeu offrait-il pour la mise en scène des tragédies grecques ? Comment le chœur et les personnages incarnaient-ils dans cet espace — par la voix, le geste, le chant, la danse — les drames représentés lors des Grandes Dionysies ? Est-il possible, et jusqu’à quel point, de reconstituer la mise en scène originelle des tragédies d’Eschyle, Sophocle et Euripide ? Voilà quelques-unes des questions auxquelles répond, de façon claire, précise et solidement documentée, l’ouvrage de Vincenzo Di Benedetto et Enrico Medda, "La tragedia sulla scena" (1re édition 1997), dont Christine Mauduit propose ici une traduction française. Destiné à tous ceux qui s’intéressent à la tragédie grecque – amateurs ou spécialistes, étudiants, enseignants, gens de théâtre — ce livre est une introduction fascinante à tous les aspects du spectacle tragique. Il éclaire, autant que la documentation le permet, les usages de la scène et les modèles formels propres à la tragédie, et tente ainsi de restituer des aspects essentiels de l’expérience théâtrale antique, faite d’un rapport immédiat et vivant avec les œuvres dramatiques, dans le cadre des grandes fêtes en l’honneur de Dionysos. Il offre aussi matière à réfléchir à la place de la tragédie grecque dans la culture de la cité et ouvre des perspectives sur la catégorie du tragique en tant qu’expérience fondamentale de l’homme."
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