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Le Noël copte se prépare .... !
Liste créée par fanfanouche24 le 06/01/2015
20 livres.

en Egypte, en France et aux 4 coins du monde ....

En ce 6 janvier 2015, des pensées pour des camarades originaires d'Alexandrie, qui sont entrain d'organiser à Paris, avec quelque décallage, Noël; l'occasion d'en savoir plus sur les chrétiens d'Egypte... ainsi que l'occasion de rendre hommage à un pays aimé,et à la captivante ville d'Alexandrie, restant parmi mes plus beaux souvenirs de voyages...la possibilité également en cette période de rassemblements festifs, religieux ou non, de rappeler l'existence et l'histoire d'une minorité parmi tant de différences riches ,humaines et spirituelles, malmenée, par tous les intégrismes et fanatismes ambiants !

Pour revenir à la célébration du Noël copte, Les chrétiens orthodoxes termineront entre ce 6 janvier et 7 janvier leurs 40 jours de carême. Ce sera donc aussi un jour où on mangera beaucoup de produits carnés. On passe la journée à la maison et comme d'habitude la cérémonie du café, la nourriture de fête et les réunions de famille caractériseront la journée....

Vers 2008, les Chrétiens orientaux en France se dénombraient entre 400 000 et 500 000, dont 300 000 orthodoxes)

[en vignette, le vieux Caire (quartier copte)]---** en cours le 6 janvier 2015



1. Les coptes
Laurence Albert (II)
"Fondée, d'après la tradition, par saint Marc l'évangéliste, l'Eglise copte se détache dès le Ve siècle du reste de la chrétienté et adopte un rite qui lui est propre. L'auteur présente l'Egypte au temps du Christ et les progrès de l'évangélisation, la genèse de la foi copte et ses influences, la pratique de la foi et les coptes d'aujourd'hui. "
2. Quatre ermites égyptiens: D'après les fragments coptes de l'Histoire lausiaque
Pallade d'Hélénopolis
"Comme plus d'un ouvrage célèbre de l'Antiquité, l'« Histoire Lausiaque » de Pallade (vers 420) a une tradition textuelle compliquée. Un de ses témoins fragmentaires, la version copte, mérite une attention spéciale, car cette traduction très ancienne semble avoir été faite sur un texte grec antérieur à celui qui nous est parvenu. Comme le montre l'Introduction, les fragments édités ici représentent sans doute un premier état de l'« Histoire Lausiaque », remontant aux environs de l'an 400. À l'intérêt scientifique de pareilles observations s'ajoute la richesse humaine et spirituelle des pages de Pallade traduites en copte, qui conservent maint détail disparu du texte grec définitif. La figure du grand maître spirituel que fut Évagre y est particulièrement mise en lumière. On aime aussi à trouver là certains traits savoureux sur Pambô et les deux Macaire. Longtemps éparses et difficiles d'accès, ces pièces sont pour la première fois réunies à l'usage du lecteur français, dans une traduction volontairement littérale, éclairée par de nombreuses notes. Ce volume a été préparé par les Pères Gabriel Bunge et Adalbert de Vogüé, qui sont heureux d'offrir à leurs frères et s?urs, moines et moniales, ainsi qu'à tous ceux qui s'intéressent à la vie monastique, ces portraits de quatre grands ancêtres du désert d'Égypte."
3. Vie et mort des chrétiens d'Orient des origines à nos jours
Jean-Pierre Valognes
"En eux se rejoingnaient Athènes et Jérusalem, le génie grec et le génie sémitique réconciliés. Grâce à eux, l'héritage antique s'est perpétué, transfigurant la culture des conquérants arabes. Plus tard, s'étant mis à l'école de l'Europe, ils ont apporté à l'Orient l'esprit de modernité: l'individu libéré de la famille et du groupe, l'Etat émancipé de lareligion, la connaissance affranchie des livres saints. Mais l'islam ne peut accepter que la domination des croyants soit niée par la réussite trop éclatante de ceux qui ne partagent pas ses valeurs. Tout en s'appropriant l'héritage des chrétiens, il les a enfermés dans le statut de minorité " protégée ", c'est-à-dire dépourvue de droits et livrée à la religion dominante. Quant au nationalisme arabe laïc, loin d'ouvrir aux chrétiens la voie de l'intégration, il a ajouté de nouvelles discriminations _ d'ordre ethnique et culturel _ à l'ancienne ségrégation religieuse qui n'a d'ailleurs jamais cessé d'être. Y aura-t-il encore des chrétiens en Orient au troisième millénaire? Sans doute, mais ils auront cessé d compter. Sans le point d'appui qu'était le Liban où ils marchaient la tête haute, ils ne pourront que se modeler sur les valeurs dominantes et cesser, pour survivre, de s'assumer comme chrétiens. L'un des combats les plus longs de l'Histoire est bien près d'être perdu. Le Moyen-Orient, dont la fortune fut toujours liée au brassage fructueux des religions et des peuples, aura-t-il demain le visage de l'uniformité? Il est possible qu'après avoir été, voici deux millénaires, le centre du monde il ne se trouve finalement stérilisé."
4. Histoire des coptes d'Egypte
Magdi Sami Zaki
"Le mot copte, syllabe unique et sonore comme un petit coup sec, se confond avec "chrétien d'Égypte". Mais étymologiquement, il est la déformation arabe du terme grec aiguptos, égyptien, lui-même dérivant d'ho ko Phtah, "temple de l'esprit de Phtah", dieu créateur de Memphis, antique capitale égyptienne. Ce livre relate l’histoire tourmentée de ces Coptes, depuis leurs origines pharaoniques jusqu’au XXIe siècle. Il dresse l’inventaire saisissant de leurs tribulations sans négliger d’aborder le sort comparable d’autres opprimés en terre d’Islam : Juifs, Arméniens, Berbères, etc. L’ouvrage comporte aussi d’importants développements inédits sur l’origine et l’expansion de l’Islam, la politique de Byzance, les Croisades, la célèbre expédition d’Égypte de Bonaparte. Dans son argumentation, l’auteur s’appuie sur les témoignages des grands chroniqueurs musulmans : As Souyouti, Baladhuri, Gabarti, Hakam, Ibn Assir, Ibn Hicham, Ibn Iyas, Ibn Khaldoun, Ibn Saad, Makrizi, Waqidi, etc."
5. Alexandrie
Daniel Rondeau
3.50★ (23)

"Alexandrie, c'est d'abord un souvenir. Celui du phare, le Pharos, qui nous parle d'une cité-monde dessinée sur le sable d'Afrique par Alexandre, avant qu'il n'entre en Asie comme un cyclone avec son escorte de savants et de mages. Le phare nous parle d'une flamme qui brillait entre le ciel et la terre, des hommes et de leurs navigations, de la guerre, de la politique, du savoir et de la littérature, de la disparition de toutes choses, c'est-à-dire du destin. Plus de deux mille ans après Alexandre, deux romanciers de passage, Durrell et Forster, et un poète grec qui vivait au-dessus d'un bordel, Constantin Cavafy, ont rendu à cette cité à la dérive sa grandeur d'imaginaire. Daniel Rondeau fait le portrait de cette capitale de la mémoire et du savoir, charnière du monde entre l'Orient et l'Occident, mais qui est aussi cette cité spirituelle où les hommes se sont toujours posé la question de savoir s'il y avait quelque chose ou quelqu'un entre eux et le Très-Haut. "
6. Une soirée au Caire
Robert Solé
3.35★ (93)

"Ce soir-là, au Caire, Dina reçoit. Une petite société cosmopolite se presse dans l’ancienne maison de son beau-père, Georges bey Batrakani, qui fut le roi du tarbouche. L’Égypte, en pleine effervescence sociale et religieuse, a beaucoup changé depuis les années 1960. La plupart des membres de la famille Batrakani, dispersés aux quatre coins du monde, n’y sont jamais revenus, préférant vivre avec leurs souvenirs. Ce n’est pas le cas de Charles, le narrateur, qui, après une longue période d’amnésie volontaire, séjourne régulièrement au Caire. « Notre monde a disparu, constate-t-il, et je continue pourtant à guetter les battements de son cœur et ses sourires. » Mais pourquoi revient-il en Égypte une deuxième fois cette année, « avec un faux passeport » ? Il est confronté à Dina, qui le subjuguait naguère ; à Negm El-Wardani, le séducteur à la hussarde ; à Josselin, l’égyptologue français en chasse de vestiges et de mécènes ; à Yassa, le chauffeur copte, qui a toujours un mot pour adoucir les malheurs de l’existence… Au milieu de la soirée, apparaît une jeune femme, Amira, et un voile se déchire. Le présent aurait-il autant de force que le paradis perdu ?"
7. Pages chrétiennes d'Égypte : Les Manuscrits des Coptes
Bibliothèque nationale de France
"On ignore trop souvent que l'Égypte et ses déserts furent à l'origine des premières fondations monastiques en France, Saint-Victor de Marseille et Saint-Honorat des îles de Lérins, aux IVe et Ve siècles. Quand les savants européens, à partir du XVIIe siècle, dans leur quête des versions orientales du texte biblique, commencèrent à faire rechercher activement au Levant des manuscrits en toutes langues, ils portèrent au copte une attention particulière. De toutes les aventures spirituelles et intellectuelles qui unirent la France et l'Égypte, et continuent de le faire, la Bibliothèque nationale de France est un témoin privilégié. Elle conserve un fonds de manuscrits comprenant près de deux cents numéros d'inventaire, où les fragments offrent un intérêt au moins égal à celui des textes complets. Ce fonds, d'une grande variété littéraire et linguistique, couvre, du IVe au XIXe siècle, un vaste champ chronologique. Il témoigne d'une tradition liturgique et artistique originale qui s'est maintenue depuis le IIIe siècle en s'adaptant aux changements politiques et sociaux. C'est aussi en partie grâce à ces documents que s'est répandue en Europe la connaissance de la langue copte, qui joua un rôle majeur dans le déchiffrement des hiéroglyphes par Champollion. À travers plusieurs textes de présentation et près de soixante notices illustrées en couleur – textes bibliques, livres liturgiques, œuvres homilétiques et traités grammaticaux –, ce livre fait le point sur une collection d'un intérêt exceptionnel où se côtoient fragments de manuscrits très anciens, trésors de l'enluminure et ornementation plus naïve, vestiges d'une littérature monastique haute en couleurs, témoins d'une liturgie devenue bilingue (copte/arabe) : pages d'Égypte peu connues, dont nous sommes loin encore d'avoir exploré toutes les richesses."
8. L'art copte en Égypte : 2000 ans de christianisme
Dominique Bénazeth
" Selon la tradition, c'est entre 40 et 49 que l'évangéliste saint Marc aurait introduit le christianisme en Egypte, avant de subir le martyre en 68. Son corps, enseveli dans l'église des Boucolies à Alexandrie, fut dérobé par des Vénitiens en 828, rapt qui eut pour conséquence la construction de la basilique Saint-Marc de Venise. Ses reliques furent rendues il y a tout juste quelques années à l'Egypte et sont désormais conservées dans la grande basilique Saint-Marc du Caire. L'histoire des reliques du saint patron de la communauté copte témoigne bien de la continuité du christianisme en Egypte depuis deux mille ans. Cette permanence est aussi le reflet de l'existence d'une culture originale qui plonge ses racines dans le plus lointain passé, celui de l'Egypte pharaonique"
9. L'Égypte copte : Les chrétiens du Nil
Christian Cannuyer
4.00★ (20)

"Selon la tradition, le christianisme fut introduit en Egypte par la Sainte Famille elle-même, fuyant Hérode, puis par la prédication de l'évangéliste Marc, vers 43-48. L'Eglise née avec lui à Alexandrie rassemble aujourd'hui plusieurs millions de fidèles, à la foi vivante et pure, qui emploient encore dans leur liturgie la langue copte, dérivée de l'égyptien ancien, viennent prier dans des églises et des monastères fondés au IVe siècle par les Pères du désert - Paul de Thèbes, Antoine, Pachôme - et se rassemblent lors de fêtes et de pèlerinages dédiés au Seigneur, à la Mère de Dieu, aux saints et aux martyrs. Christian Cannuyer, historien et orientaliste, nous fait découvrir la communauté copte, son histoire, son riche patrimoine artistique et spirituel. "
10. Alexandrie la divine : 2 volumes
Charles Méla
"Aux IIe-IIIe siècles de notre ère, un roman fut composé à la gloire du conquérant qui avait fondé la ville d'Alexandrie, tel un monde divin, objet universel de désir, au centre de la terre , comme le lui avait révélé en songe Sarapis, le dieu du monde. Alexandrie la Divine, axe du monde, fut, aux époques hellénistique et romaine, durant près d'un millénaire, au coeur et au principe de la première mondialisation des savoirs et des croyances."
11. Alexandrie l'égyptienne
Robert Solé
4.25★ (6)

"Un très beau portrait photographique de la seconde ville d'Égypte, texte de Robert Solé « L'exposition s'ouvre par un accrochage de photographies en noir et blanc prises à Alexandrie par Carlos Freire (…) Des portraits, il y en a aussi dans ce reportage effectué à Alexandrie entre 1995 et 1996. Visages de Saïdiens venus de Haute-Egypte, figures extraordinaires, comme ce vieillard tenant sa canne comme d'autres un sceptre, ce bédouin à l'oeil pétillant ou cet homme qui laisse le temps s'écouler dans les volutes d'un narguilé. Alexandrins inconnus ou célèbres, comme Youssef Chahine, répondent aux vues de la ville, monuments ou modeste librairie des Amis des lettres. On y trouvera peut-être le livre qui réunit les photos de Freire, accompagnées d'un texte du directeur adjoint de la rédaction du Monde, natif du Caire, Robert Solé. » (présentation de l’éditeur)"
12. Alexandrie la Grande
André Bernand
4.00★ (8)

"332 av. J.-C.- 295 ap. J.-C. : entre ces deux dates s'inscrit le destin de la ville la plus originale du monde antique. Triomphant des réalités géographiques les moins propres à la recevoir, s'imposant au vieux monde égyptien fermé sur lui-même, la fille la plus chère d'Alexandre le Grand devient une nouvelle Athènes, capitale de l'hellénisme le plus raffiné. Elle avait séduit les historiens et les voyageurs, Hérodote et Strabon en parlaient et s'émerveillaient. Aujourd'hui, l'archéologie et l'épigraphie nous révèlent sa vie la plus intime : Alexandrie tourne vers nous le visage au sourire mystérieux des reines d'Égypte."
13. Le phare d'Alexandrie : La merveille retrouvée
Jean-Yves Empereur
4.00★ (18)

"La dernière des Merveilles du monde vit le jour à Alexandrie, la nouvelle capitale de l'Egypte fondée par le conquérant Alexandre, en 331 avant J.-C. La tour destinée à guider les navigateurs à l'approche d'une côte basse et dangereuse fut baptisée Pharos, du nom de l'île sur laquelle elle était construite. Et de ce phare, on disait de grandes merveilles. Il était haut de 135 mètres, son feu éclairait à 100 miles marins, une noria de chevaux et d'animaux de bât montaient à son sommet, par une rampe intérieure, le combustible qui brûlaient jour et nuit, des centaines de pièces abritaient les hommes dédiés à son fonctionnement. Et par-dessus tout, plus encore que les palais royaux, le musée, la bibliothèque, le Phare faisait la gloire de la ville, et les voyageurs en rapportaient des représentations et des récits fabuleux. Mais la plus solide des tours ne résista pas aux multiples tremblements de terre qui ébranlèrent Alexandrie au Moyen Age. Elle s'écroula en 1303. Depuis, nul n'en vit plus les vestiges. Jusqu'à ce que Jean-Yves Empereur redécouvre, immergées, les pierres de ce qui avait été la Septième Merveille du monde. C'est cette histoire que lui-même ici nous raconte."
14. Macaire le copte
François Weyergans
3.62★ (59)

"Dans la Basse-Egypte du IVe siècle, Macaire, esclave, pilleur de tombes et moine, s'impose de mener une vie hors du commun, afin de trouver sa vérité.Avant de s'enfoncer pour toujours dans le désert, il rencontrera un magicien, une prostituée, un ermite fou : aucun ne réussira à le détourner de son but. Il souffrira mille morts et finira par oublier qu'il avait voulu devenir un saint.Un magnifique récit, rapide et envoûtant."
15. Marie d'Egypte
Jacques Lacarrière
3.79★ (78)

"Beauté sensuelle d'un texte flamboyant, impudique, brutal, qui dit avec un plaisir égal les voluptés des sens et les ardeurs de l'âme. Michèle Gazier, Télérama Ce roman, ce conte-histoire débute aux temps où finissait un monde. Au IVe siècle, les dieux anciens quittaient l'Egypte. A Alexandrie, capitale de la volupté, vivait Marie, la plus belle et la plus libre de toutes les prostituées de la ville. Près du port, elle se donnait aux hommes jour et nuit, dans l'ivresse du plaisir partagé. Mais tandis que l'histoire inverse son sens et que le dieu des chrétiens pénètre le coeur des hommes, Marie elle aussi ressent une force mystérieuse, un appel fulgurant : elle quitte tout et part au désert à la recherche de l'Infini qui la délivrera de ses remords et de toute vie humaine. Marie la prostituée devient Marie des Sables et rentre dans la légende. A travers le roman de cette extraordinaire existence, Jacques Lacarrière nous entraîne au coeur de ce monde qui bascule en devenant chrétien; Alexandrie, le désert, un dieu nouveau, Marie d'Egypte, prostituée des hommes et amante de Dieu. Jacques Lacarrière,auteur de Chemin Faisant, de l'Eté Grec et de En cheminant avec Hérodote, aborde ici sous une forme entièrement nouvelle une malédiction qui l'avait déjà mené à Alexandrie et au désert d'Egypte, avec Les Gnostiques et Les Hommes ivres de Dieu. Marie d'Egypte est son premier roman. "
16. Chretiens d'orient : ombres et lumieres
Pascal Maguesyan
4.00★ (4)

"CHRÉTIENS D’ORIENT, OMBRES ET LUMIÈRES, Editions Thaddée, présente « un panorama de l’Orient chrétien à travers la découverte de personnes et de communautés». Le jury du prix littéraire de l’Œuvre d’Orient a aimé les nombreuses anecdotes qui compose cette chronique au jour le jour. L’Orient de Pascal Maguesyan est également intime et universel. « Jour après jour, l’Orient m’interroge. Je le croyais étranger, je le découvre intime. Cela a sans doute quelque chose à voir avec Behisni, ce petit village arménien de l’empire ottoman, où sont nés deux de mes grands-parents ». Son livre « Chrétiens d’Orient: Ombres et Lumières » n’est pas seulement une mosaïque de portraits éblouissants et de sites extraordinaires. Pascal Maguesyan questionne aussi cet Orient, tourmenté par les nationalismes et les fondamentalismes, au cour duquel les chrétiens sont devenus un tout petit reste. Il révèle des vérités inavouables, les espoirs de paix et de justice, le goût de la citoyenneté, la quête de dignité, la soif d’humanité." [cf. L'oeuvre d'Orient]
17. Les hommes en trop
Jean-François Colosimo
2.00★ (9)

"Qu'ont à nous dire les petites filles aux prénoms tirés de l'Évangile, aux boucles d'oreille arrachées, aux lendemains sans avenir, qui fuient Mossoul dans les bras de leurs parents pour échapper aux djihadistes ? Que, cette fois, c'en est fini des chrétiens à l'endroit même où est né le christianisme. Que, pendant des siècles, ils ont survécu en vain comme otages de la domination musulmane, mais aussi du colonialisme européen. Que la mondialisation a brisé leur résistance. Que nous venons de les sacrifier à la guerre impériale de l'Amérique contre l'islam, à la guerre civile qui dévore sunnites et chiites. Que leur catastrophe est la nôtre, car avec eux sont anéantis notre plus ancienne mémoire, notre seul espoir de médiation entre l'Occident et l'Orient. Et que nos croisades revanchardes comme nos lamentations humanitaires leur sont amères car, jusque dans leur agonie, nous continuons à les instrumentaliser dans la négation de notre dette de civilisation à leur égard. Irak, Syrie, Égypte, Israël, Palestine, Liban, Jordanie, Turquie, Arménie : ce livre éclaire l'actualité à travers vingt siècles d'histoire et permet de comprendre pourquoi cette tragédie signe notre suicide moral." J.-F.C.
18. Chrétiens du monde arabe : Un archipel en terre d'Islam
Bernard Heyberger
"Les "chrétiens du monde arabe", minorités en pays d'Islam, vivent aujourd'hui dispersés entre six Etats du Proche-Orient. Ils appartiennent au lointain héritage du christianisme antique. L'image de l'archipel s'applique bien à leur univers, caractérisé par l'étroitesse des groupes, la multiplicité des lieux d'implantation et la variété des genres de vie. Cet ouvrage fait escale en Egypte au Moyen-Age, à Alep au XVIIIe siècle, en Jordanie et en haute Mésopotamie entre 1900 et 1930, ainsi qu'en Egypte, au Liban et en Palestine. Chaque étape est l'occasion d'évoquer et de discuter d'une part la question de l'érosion chrétienne et des conversions à l'islam après la conquête arabe, d'autre part la situation d'infériorité, voire d'oppression, réservée par l'Islam à ses "protégés". Mais il ne faut pas s'en tenir à la figure de victime perpétuelle des chrétiens arabes. Au contraire, ils ont été et sont encore des acteurs dynamiques d'un monde dont ils partagent la langue et la culture. Ils ont su jouer des rouages des systèmes politiques et accéder à des postes de pouvoir. S'ils ont jeté des ponts entre l'Occident et le Proche-Orient, ils ont aussi été parmi les inspirateurs et les artisans de la "renaissance arabe" et de la conscience nationale arabe. Marginalisés par l'islamisation actuelle des sociétés et des Etats, ils réagissent par l'exil, mais aussi par une vive affirmation identitaire et un renouveau religieux significatif." - 4e de couverture -
20. Un fleuve d'eau vive ; Trilogie sur l'Entrée du Christ en Egypte
Ashraf Alexandre Sadek
5.00★ (2)

Un immense merci à LydiaB pour cette très intéressante suggestion....
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