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Jean d'Ormesson
Liste créée par palamede le 05/12/2017
12 livres.

" Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit ".

16 juin 1925 - 5 décembre 2017



1. Histoire du Juif errant
Jean d' Ormesson
4.05★ (1348)

Une randonnée dans la beauté du monde. Non pas suite mais peut-être complément du précédent roman, ce livre-ci se décline en trois parties et chacune correspond à une question ou à un constat que tout esprit un peu affuté pose. Un roman de société : « Tout passe. » Nous vivons une époque de transition, les livres, la famille, les m urs, les frontières, les monnaies jusqu à la religion. Tout se sait puisque, par la Toile, chacun est immédiatement informé du sort de tous. Pour illustrer ce propos, se déroule une histoire sentimentale contemporaine où un bouddhiste milliardaire et communiste fait irruption dans une famille traditionnelle. Un roman d amour : « Rien ne change. » Un écrivain cherche sa voie et il ne s en sort que par l amour d une femme, Marie. Il se donne à elle qui le rend à lui-même. L amour est plus important que la littérature et que tout le reste. Il ne consiste pas à se regarder dans les yeux mais à regarder le monde ensemble. Le spectacle du monde entraîne leur étonnement et leur admiration, qui sont à la racine de toute connaissance. Le roman de société s est changé en roman d amour, qui lui-même va se changer en roman de l univers. Un roman de l univers : « Il y a au-dessus de nous quelque chose de sacré. » Au grand-père désormais classique de l auteur, à Pama le bouddhiste, à Marie, s ajoute Dieu comme un des principaux personnages du livre. Car comment peut-on parler d autre chose que de Dieu ? Suit une petite histoire de l humanité par ceux qui l ont pensée et faite : les philosophes et les scientifiques. Un combat s est engagé entre Dieu et la science. La position de l auteur, catholique et agnostique, est de laisser ses chances à Dieu. Ce livre est aisé et profond. On y retrouve ce qui a fait le succès des précédents ouvrages : la foi en la littérature, l importance des sentiments, l absence d illusions, le goût du bonheur, la recherche de la vérité. Le tout comme soulevé par la grâce d un style et d une écriture ailée.
2. La gloire de l'Empire
Jean d' Ormesson
3.99★ (341)

En écrivant la chronique d'un fabuleux empire imaginaire où toutes les passions humaines ont servi les ruses de l'histoire diplomatique et militaire, Jean d'Ormesson a retrouvé le ton des grands historiens du XIXe siècle. Il a pastiché avec le plus grand brio les récits historiques classiques, les querelles d'érudits, tout en créant une aventure romanesque pleine de bruit et de fureur, d'amour et de poésie, autour du règne d'Alexis aux prises avec les hordes barbares.
3. C’est une chose étrange à la fin que le monde
Jean d' Ormesson
3.76★ (1546)

Qu'est-ce que la vie et d'où vient-elle ? Comment fonctionne l'univers ? Pourquoi y a-t-il quelque chose au lieu de rien ? Des mathématiciens aux philosophes grecs, à Einstein et à la théorie des quanta, en passant par Newton et Darwin, voilà déjà trois mille ans que les hommes s'efforcent de répondre à ces questions. L'histoire s'est accélérée depuis trois ou quatre siècles. Nous sommes entrés dans l'âge moderne et postmoderne. La science, la technique, les chiffres ont conquis la planète. Il semble que la raison l'ait emporté. Elle a permis aux hommes de remplacer les dieux à la tête des affaires du monde. Où en sommes-nous aujourd'hui ? Dieu est-il à reléguer au musée des gloires étrangères et des puissances déchues ? La vie a-t-elle un sens ou est-elle une parenthèse entre deux néants ? Est-il permis d'espérer quoi que ce soit au-delà de la mort ? Avec les mots les plus simples et les plus clairs, avec une rigueur mêlée de gaieté, Jean d'Ormesson aborde de façon neuve ces problèmes de toujours et raconte au lecteur le roman fabuleux de l'univers et des hommes.
4. Presque rien sur presque tout
Jean d' Ormesson
3.54★ (516)

«Avant le tout, il n'y avait rien. Après le tout, qu'y aura-t-il ? [...]Que seraient les hommes sans le tout ? Rien du tout. Ils n'existeraient même pas puisqu'ils sont comme une fleur et comme un fruit du tout. Nous sommes un très petit, un minuscule fragment du tout. Mais que serait le tout sans les hommes ? Personne ne pourrait rien en dire puisqu'il n'y a que les hommes pour en parler. Le tout, sans les hommes, serait absent et mort. [...]Il y a un roman plus vaste que le roman des hommes : c'est le roman du tout. Du tout d'abord tout seul. Premier tome. Formidable, mais inutile. Big bang. Galaxies. Soupe primitive. Diplodocus. Puis des hommes dans le tout. Deuxième tome. Plus beau encore. [...]Voulez-vous qu'un homme, qui n'est qu'un homme, quelle misère ! mais qui est un homme, quelle gloire ! raconte aux autres hommes, même misère et même gloire, cette grande Big Bang Story, ce grand roman du tout ? Presque tout. Presque rien. Presque rien sur presque tout.»Jean d'Ormesson.
5. Au plaisir de Dieu
Jean d' Ormesson
3.97★ (922)

En hommage à la mémoire de son grand-père, symbole de la tradition, contraint de s'éloigner à jamais de la terre de ses ancêtres, le cadet d'une vieille famille française enfermée dans l'image du passé raconte ce qui a été et qui achève de s'effondrer. Le berceau de la tribu, le château de Plessis-Lez-Vaudreuil, est au centre de cette longue chronique qui embrasse, depuis les croisades jusqu'à nos jours, l'histoire du monde, du pays, du clan, de tout ce que la lignée a incarné et en quoi elle a cru, et qui s'est peu à peu effrité. Un mariage d'amour et d'argent, les idées contemporaines et subversives, les livres, les mœurs nouvelles ouvrent successivement des brèches dans la forteresse de la tradition. L'histoire du XXè siècle, avec ses situations paradoxales, précipite la mutation et la décadence d'une famille qui avait su, à travers tous les cataclysmes, maintenir ses privilèges et conserver son charme. Le narrateur n'ignore pas qu'il est le dernier à connaître une forme de vie condamnée. Se jouant de la chronologie et de l'imagination, il brosse avec désinvolture et nostalgie, sur la vaste toile de fond du siècle, une galerie de portraits et de croquis où ne manquent ni l'émotion ni l'ironie. Tout le livre est empreint d'une mélancolie qui lui donne sa résonance et sa poésie. On passe d'un épisode dont l'humour rappelle celui de Proust à une page poignante et presque désespérée. C'est le " regret souriant " et c'est le charme du temps perdu et retrouvé dans le souvenir. C'est ici l'histoire d'une famille imaginaire brillamment repensée, avec une sorte, à la fois, de lassitude et d'allégresse. Le lecteur ne pourra s'empêcher de lui chercher des modèles. Mais au-delà des clés qu'on ne se fera pas faute de découvrir, c'est tout un pan de la société française que nous voyons s'écrouler sous nos yeux.
6. Comme un chant d'espérance
Jean d' Ormesson
3.65★ (805)

Ce livre - Dieu me pardonne ! - est un roman sur Dieu, sur son œuvre, sur les hommes et sur rien. " Disons les choses avec simplicité, avec une espèce de naïveté : il me semble impossible que l'ordre de l'univers plongé dans le temps, avec ses lois et sa rigueur, soit le fruit du hasard. Du coup, le mal et la souffrance prennent un sens - inconnu de nous, bien sûr, mais, malgré tout, un sens. Du coup, je m'en remets à quelque chose d'énigmatique qui est très haut au-dessus de moi et dont je suis la créature et le jouet. Je ne suis pas loin de penser qu'il n'y a que l'insensé pour dire : " Il n'y a pas de Dieu. " Je crois en Dieu parce que le jour se lève tous les matins, parce qu'il y a une histoire et parce que je me fais une idée de Dieu dont je me demande d'où elle pourrait bien venir s'il n'y avait pas de Dieu. "
7. Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit
Jean d' Ormesson
3.49★ (1048)

Non pas suite mais peut-être complément du précédent roman, ce livre-ci se décline en trois parties et chacune correspond à une question ou à un constat que tout esprit un peu affuté pose. Un roman de société : « Tout passe. » Nous vivons une époque de transition, les livres, la famille, les m urs, les frontières, les monnaies jusqu à la religion. Tout se sait puisque, par la Toile, chacun est immédiatement informé du sort de tous. Pour illustrer ce propos, se déroule une histoire sentimentale contemporaine où un bouddhiste milliardaire et communiste fait irruption dans une famille traditionnelle. Un roman d'amour : « Rien ne change. » Un écrivain cherche sa voie et il ne s en sort que par l amour d une femme, Marie. Il se donne à elle qui le rend à lui-même. L amour est plus important que la littérature et que tout le reste. Il ne consiste pas à se regarder dans les yeux mais à regarder le monde ensemble. Le spectacle du monde entraîne leur étonnement et leur admiration, qui sont à la racine de toute connaissance. Le roman de société s'est changé en roman d'amour, qui lui-même va se changer en roman de l univers. Un roman de l'univers : « Il y a au-dessus de nous quelque chose de sacré. » Au grand-père désormais classique de l auteur, à Pama le bouddhiste, à Marie, s'ajoute Dieu comme un des principaux personnages du livre. Car comment peut-on parler d'autre chose que de Dieu ? Suit une petite histoire de l'humanité par ceux qui l ont pensée et faite : les philosophes et les scientifiques. Un combat s'est engagé entre Dieu et la science. La position de l'auteur, catholique et agnostique, est de laisser ses chances à Dieu. Ce livre est aisé et profond. On y retrouve ce qui a fait le succès des précédents ouvrages : la foi en la littérature, l'importance des sentiments, l'absence d illusions, le goût du bonheur, la recherche de la vérité. Le tout comme soulevé par la grâce d un style et d une écriture ailée.
8. C'était bien
Jean d' Ormesson
3.53★ (635)

Auteur d'une vingtaine d'ouvrages, Jean d'Ormesson se retourne sur son passé et sur une vie déjà longue. Comme chacun d'entre nous, il a été emporté par un temps qui invente tout avant de tout détruire. Il a vécu dans un des siècles les plus sanglants de l'histoire. Il a assisté au triomphe d'une science porteuse désormais d'autant de craintes que d'espérances. Il a essayé d'être heureux dans un monde où le mal se mêle inextricablement à la recherche du bonheur. Sur cette terre périssable, il a aimé les livres, les femmes et les bains de mer. Les livres ont été la grande affaire de son existence passagère dont il parle avec distance et gratitude. Gratitude envers qui ? Émerveillé par le jeu sans trêve du hasard et de la nécessité, enchanté par un monde qu'il a parcouru d'un bout à l'autre (avec une préférence pour la Méditerranée), il croit à un ordre des choses dont il ignore le sens. Avec une allégresse ironique et un peu mélancolique, il communique au lecteur trois sentiments qu'il éprouve avec force : la stupeur devant l'univers, l'effroi devant l'histoire, la ferveur devant la vie.
9. Le rapport Gabriel
Jean d' Ormesson
3.38★ (442)

Quand Dieu a des soucis avec sa création, ce qui, soit dit en passant, lui arrive si souvent ces temps-ci qu'il envisage tout simplement d'interrompre l'aventure humaine, quand donc il a besoin d'une bonne enquête sur l'état présent de l'humanité, il fait appel à son ami Jean d'Ormesson. Enfin, pas directement ; il envoie sur Terre son messager, Gabriel, et celui-ci choisit l'auteur de Presque rien sur presque tout pour lui expliquer ce qui se passe dans la tête et le coeur des hommes. Alors d'Ormesson se raconte, évoque son enfance au château maternel de Saint-Fargeau, la famille de diplomates de son père, sa découverte de la littérature, de la politique, mais il le fait comme un homme qui, au soir d'une vie bien remplie, tente de faire le bilan et de dégager le sens de l'aventure car il s'agit tout de même de fléchir l'Éternel en lui démontrant qu'il aurait tort de désespérer de sa créature. Le sujet même du livre lui donne la gravité d'un testament mais l'optimisme tempéré, l'humour et la culture de l'auteur s'y conjuguent en un véritable feu d'artifice littéraire.
10. Qu'ai-je donc fait ?
Jean d' Ormesson
3.57★ (384)

Dans "Qu’ai-je donc fait ? " Jean d’Ormesson révèle sur lui et sur les siens des pans entiers d’existence qu’il a longtemps gommés. Sur les différents milieux auxquels il a appartenu, sur leur langage, sur leurs croyances, et leurs modes de vie, il jette avec précision et humour une lumière nouvelle. Il passe à quelques aveux et donne de lui-même une image nouvelle. Et du monde où nous vivons une vision ironique et enchantée.
11. La Douane de mer
Jean d' Ormesson
3.74★ (544)

Suggéré par Eve-Yeshe. L'auteur meurt à la première ligne. Au moment où il survole, avec un sentiment de mélancolie dû à sa situation, la Douane de mer à Venise, il tombe sur un esprit venu d'Urql, dans une lointaine galaxie, pour étudier l'univers. L'esprit surgi d'ailleurs s'appelle A. Il considère avec stupeur une planète dont il ne sait rien et qu'il a du mal à comprendre. Le défunt s'appelle 0. Avant de quitter à jamais pour une destination inconnue les bonheurs et les plaisirs de notre vallée de larmes, 0 va présenter le monde à son nouvel ami. Trois jours durant, à l'usage des gens d'Urql qui ont le malheur d'ignorer que nous sommes le centre de tout, A et 0, aile contre aile, parcourent l'espace et le temps et rédigent un rapport sur la Terre et les hommes.
12. Au revoir et merci
Jean d' Ormesson
3.53★ (84)

Suggéré par Alzie. Au plaisir de Dieu, de Jean d'Ormesson, qui a séduit un si grand nombre de lecteurs, était un recueil de faux souvenirs (peuplé de détails authentiques et d'expériences vécues). Au revoir et merci, dont voici une nouvelle édition, est un essai véritablement autobiographique. Il commence par ce portrait condensé : " Trente-sept ans, bourgeois, vie sexuelle normale, plus d'argent que la moyenne, bonne santé, bonnes études, ni beau ni laid, un certain appétit pour la gloire, à défaut pour la publicité : je me présente. Quoi faire ? " Issu d'une lignée d'aristocrates qui ont su se rendre illustres à travers l'histoire de France, suffisamment nourri de préjugés pour les dominer avec un cruel humour, Jean d'Ormesson se pose constamment une interrogation rieuse, lucide et sans illusion sur son rapport à la famille, à la société, à l'époque dont il est le filtre et le témoin. Il se situe, par dessus tout, avec ironie et gravité, en face de son irrésistible vocation d'écrivain. A travers une féroce autocritique, le lecteur voit peu à peu se dessiner et prendre un étonnant relief les grands thèmes secouant notre fin de siècle. Les problèmes vitaux sont posés, dans ce texte, sur un ton de véhémence souvent farceuse, parfois tendre. Mais ils sont soutenus du début à la fin par une volonté courageuse : y voir un peu plus clair dans l'homme d'aujourd'hui comparé à celui d'autrefois apparaît ici comme un devoir.
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