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" Les neuf vies...du Tigre !..."
Liste créée par fanfanouche24 le 13/10/2018
29 livres.

...J'ai eu ce soir du 11 octobre l'occasion d'assister à une conférence d'une historienne spécialiste de Clémenceau , Sylvie BRODZIAK " A la découverte de Georges Clemenceau: un homme-continent" [ dans le cycle des Entretiens d'Issy" ]. Je prends en même temps connaissance que cette intervenante est commissaire de l' exposition qui aura lieu au Panthéon, de novembre 2018 à février 2019...

. L'occasion d'en apprendre plus sur ce haut personnage que je connaissais, plus particulièrement pour sa passion des arts, son amitié avec Louise Michel, son métier de médecin à Montmartre, etc. ainsi que sa grande amitié et sa correspondance avec Claude Monet...J'apprends parallèlement par cette conférence très dense qu'il lança Rodin, défendit sa sculpture De Balzac, qui faisait polémique... se battit avec Victor Hugo contre la peine de mort, etc.

Une exposition que j'irais voir avec intérêt en novembre, dès son ouverture...

Je pose cette liste tant pour cette exposition au Panthéon que pour les hommages au Tigre, qui vont se succéder pour ce 11 novembre 1918...Un grand Homme... dans tous les sens du terme... que j'ai aussi rencontré grâce au livre de Michel Ragon, "Georges et Louise" [ Clémenceau et son amie , Louise Michel...]; tout à fait intriguée, captivée par cette personnalité, j'ai été visiter , il y a des années , son appartement parisien, avec son bureau, sa bibliothèque... un lieu au demeurant très protégé, et demeuré inchangé... [lieu visitable , mais privé ....]

*** le 13 octobre 2018

------voir le lien suivant :http://www.clemenceau2018.fr/a/25/l-oeuvre-litteraire-de-georges-clemenceau/



1. Georges Clemenceau : Le courage de la République
Sylvie Brodziak
3.83★ (17)

Catalogue de l'exposition qui débutera en novembre 2018, au Panthéon-------"Georges Clemenceau (1841-1929) est une figure illustre de l?histoire de France et de l?Europe. Appelé « Tombeur de ministère », « le Tigre », « premier flic de France », « Père la Victoire », il ne fut pas un homme politique comme les autres. Originaire de la Vendée, fils d?une famille anticonformiste, il choisit d?être médecin comme ses aïeux avant de préférer le journalisme et l?engagement politique. Devenu maire de Montmartre dans un Paris assiégé en 1870, puis député, sénateur, dreyfusard, ministre de l?Intérieur et président du Conseil entre 1906 et 1909, et en 1917, artisan de la victoire en 1918, sa vie sera ponctuée d?événements, de voyages et de rencontres. Le parcours ne serait pas complet sans évoquer l?amateur d?art, le voyageur, collectionneur d?arts asiatiques, ami de Claude Monet auquel il fait commander par l?État le cycle des Nymphéas. Photographies, correspondances, manuscrits retracent la vie publique et privée de ce grand homme qui, au soir de sa vie, choisit de reposer près de son père."
2. Georges Clemenceau à son ami Claude Monet : Correspondance
Georges Clemenceau
4.38★ (19)

"Ce livre nous permet de découvrir l'amitié qu'éprouvèrent l'un pour l'autre G. Clemenceau et C. Monet, à travers une correspondance riche d'informations historiques et anecdotiques, illustrée de photographies d'époque et de reproductions d'oeuvres du peintre. Quatrième de couverture Le 11 novembre 1918, Georges Clemenceau, le « Père la Victoire », le vainqueur de la Grande Guerre, le libérateur de l'Alsace-Lorraine, follement acclamé dans les rues d'un Paris en délire, reçoit ce mot de son ami Claude Monet : « Je suis à la veille de terminer deux panneaux décoratifs (les Nymphéas) que je veux signer le jour de la Victoire et viens vous demander de les offrir à l'État, par votre intermédiaire ; c'est peu de chose mais c'est la seule manière que j'ai de prendre part à la Victoire. Je vous admire et vous embrasse de tout mon coeur ». Plus tard dans sa retraité, Georges Clemenceau, quatre-vingts ans passés, bourru comme à dessein, mais avec une sensibilité extraordinaire, met toute son attentive affection à conforter le grand artiste Claude Monet, son ami de toujours. Celui-ci connaît les affres d'une vision qui baisse, rendant nécessaire une double opération de la cataracte à laquelle il ne se résigne pas. Son souci de la perfection lui fait compliquer à plaisir la tâche de Clemenceau pour l'installation des Nymphéas. La maladie les use tous deux mais leur amitié, telle qu'elle transparaît dans leur correspondance, est d'une extraordinaire chaleur et intimité. Clemenceau, dans sa bicoque de Vendée, s'acharne à créer un jardin à l'image de celui de Monet à Giverny et ce sont des échanges de fleurs, de graines et de boutures. Ils sont gourmets et ont des plats favoris, ils aiment l'automobile et la vitesse."
3. Clemenceau parle encore. Dialogues avec Jean Martet
Georges Clemenceau
"Au soir de sa vie, retiré des affaires publiques, Georges Clemenceau éprouve le besoin de se confier. C'est à son ancien secrétaire, le romancier Jean Martet, fidèle parmi les fidèles, qu'il choisit de raconter ses souvenirs. Cinquante années de combats politiques, du Second Empire aux lendemains du traité de Versailles, de sa jeunesse étudiante dans le Paris des années 1860 aux secousses de la Première Guerre mondiale. Il en résulte un dialogue savoureux, publié pour la première fois à partir de 1929 juste après la mort du grand homme." Ces propos de Clemenceau fourmillent d?aperçus foudroyants sur le passé et l?actualité, de portraits terribles et cocasses. Gambetta, Poincaré, Foch, Briand, Jaurès sont, parmi beaucoup d?autres, la cible de ses boutades et de ses coups de griffe. La Grèce, l?Inde, la Chine portent ses rêves. Le Tigre apparaît ici dans toute sa vérité. Sa culture est multiforme. Sa vision de l?humanité, à la fois sombre et enjouée, son scepticisme, sa gouaille, son humour font de ce dialogue une oeuvre vivante comme au premier jour."
4. Georges et Louise
Michel Ragon
4.00★ (113)

"Louise, c'est Louise Michel, la bâtarde " devenue directrice d'une école pour les pauvres sur la Butte-Montmartre, militante anarchiste déportée en Nouvelle-Calédonie après la Commune.Georges, c'est Georges Clemenceau : le tribun de la gauche radicale, défenseur de Dreyfus, ministre à poigne, qui justifiera plus tard les surnoms de " Père la Victoire " et de " Premier Flic de France ". Entre eux, une amitié, une affection, une admiration réciproques qui les lieront pendant toute leur vie, alors même que leurs chemins n'ont cessé de diverger. Deux personnalités hors du commun, avec pour toile de fond les luttes sociales, l'anarchisme, l'histoire politique tourmentée de la IIIe République : tout concourt dans ce livre à rassembler les passions et les talents de Michel Ragon, auteur de La Mémoire des vaincus et des Mouchoirs rouges de Cholet."
5. Lettres à une amie.
Georges Clemenceau
4.17★ (17)

Lettres a une amie 1923-1929
6. Clemenceau
Michel Winock
4.20★ (217)

"Georges Clemenceau fut l'homme aux quatre têtes : le Tigre qui déchire les ministères ; le dreyfusard qui mène pendant neuf ans le combat du droit et de la justice ; le premier flic de France qui dirige d'une main de fer pendant trois ans le ministère de l'Intérieur ; enfin le Père la Victoire qui, rappelé à 76 ans à la tête d'une France en guerre et au bord de l'abîme, conduit, indomptable, le pays jusqu'à l'armistice et la paix avec l'Allemagne. Cet homme de la gauche républicaine incarne une " certaine idée de la France ". Ce n'était pas exactement celle du général de Gaulle - mais, pour reprendre une expression de Charles Péguy, tous deux ont eu la charge d'empêcher que la France disparaisse de la carte du monde. Ce n'est pas le moindre de leurs mérites."
7. Clémenceau
Jean-Baptiste Duroselle
3.83★ (61)

" Né " républicain - en plein Bocage vendéen ! - en 1841, Georges Clemenceau dut, tout jeune, combattre le pouvoir issu du 2 Décembre. Jusqu'à sa mort (1929), il garda de cet apprentissage la conviction que la vie publique était une lutte : lutte pour consolider la République quand d'aucuns prêchaient un modus vivendi avec ses adversaires, lutte pour la laïcité, lutte pour Dreyfus, lutte pour renforcer l'armée quand la paix paraissait à ce prix, lutte enfin pour la victoire quand la guerre devint inévitable. Ni l'intérêt personnel - il refusa plusieurs fois le pouvoir à des conditions qui ne lui convenaient pas - ni l'idéologie - il évolua de l'extrême gauche vers le " centre " et s'opposa, lui l'athée convaincu, aux excès de l'anticléricalisme - ne le guidèrent jamais. La République et la France s'identifiant à ses yeux, il entendait les fortifier et non les diviser. Passionné, orgueilleux, d'une lucidité terrible sur les hommes, dur, brutal à l'occasion, il ne cessa, par le verbe comme parlementaire (élu de Paris, puis du Var), par la plume comme journaliste, écrivain et patron de presse, d'appeler à la vigilance et à l'effort. Et quand, en 1917, tout parut perdu, quand les politiciens et les généraux routiniers eurent échoué, il fallut bien se tourner vers le seul homme qui ne fût pas compromis dans les expériences antérieures, le seul aussi dont la combativité et l'ardeur fussent inentamées en dépit de l'âge - soixante-seize ans ! - : Clemenceau. C'est lui, on le sait, qui mena le pays à la victoire, mettant un terme à d'indicibles souffrances. A cet homme exceptionnel - au jeune médecin des pauvres, au maire de Montmartre sous la Commune, au tombeur de ministères ", au directeur de journal qui trouva le titre J'accuse ! pour le célèbre article de Zola, à l'ami de Monet, au voyageur, à l'amoureux, à l'auteur de Démosthène et de Au soir de la pensée, au collectionneur de Kogos japonais, au duelliste et à ses mille autres facettes -, Jean-Baptiste Duroselle a consacré un ouvrage non moins exceptionnel, foisonnant d'informations nouvelles admirablement maîtrisées - une biographie définitive."
8. Clémenceau et les artistes modernes : Manet, Monet, Rodin...
Editions Somogy
"Homme de combat et de conviction, le Vendéen Georges Clemenceau fut aussi le défenseur des plus grands artistes de son temps, tels Manet, Monet, Maillol, Rodin ou Whistler... Cet ouvrage, qui accompagne l'exposition d'intérêt national organisée par le Conseil général de la Vendée à l'Historial, offre un regard inédit sur l'homme d'Etat, plus connu comme parlementaire, ministre, président du Conseil, journaliste et même écrivain. Georges Clemenceau s'y révèle amateur d'art, collectionneur, critique, mécène ou "faiseur de musées". La fin de sa vie fut marquée par un retour en Vendée dans la petite maison qu'il loua à Saint-Vincent-sur-Jard et par la profonde amitié qu'il voua à Claude Monet. Il encouragea ce dernier à peindre et à achever les panneaux des Nymphéas pour le musée de l'Orangerie, dont il fut le véritable artisan. Le "Tigre" nous apparaît ainsi comme un être sensible, amoureux de la nature et de l'impressionnisme."
9. Clemenceau au front
Samuël Tomei
4.00★ (9)

[BEAU LIVRE] "Ouvrage illustré retraçant les visites importantes du Président du Conseil dans tous les lieux où s'est déroulée la Grande Guerre : hôpitaux, usines d'armement, champs de bataille, etc. Ces déplacements lui permettant de soutenir le moral des combattants et d'obtenir des informations de première main pour décider de la conduite de la guerre. Des Vosges à la mer du Nord, de la Somme à Verdun, au mépris du danger et malgré son âge ? il a soixante-douze ans au début de la guerre ? Clemenceau n?a cessé d?aller sur le front. Au cours de plusieurs dizaines de voyages, comme journaliste, comme parlementaire et, à partir de novembre 1917, comme président du Conseil, il prend le « pouls » des combattants, cherche à obtenir des informations de première main, et, grâce à son inflexible détermination, galvanise poilus et civils. Accompagné du général Mordacq, son chef de cabinet militaire, il sillonne les champs de bataille avec une idée fixe : se rendre en première ligne. Ainsi n?hésitera-t-il pas à ramper sur plusieurs centaines de mètres pour rejoindre les soldats d?un poste avancé, stupéfaits de voir arriver le président du Conseil ; il échappera à plusieurs reprises au pire, sous le « marmitage » ennemi?Clemenceau au front décrit, pour la première fois, les principaux déplacements du Tigre grâce aux témoignages de Mordacq, Poincaré, Foch, ou même du jeune Churchill, qui, un jour, suivit le Tigre jusqu?à en être épuisé? Ces récits dessinent le portrait attachant d?un vieillard qui jette toutes ses forces dans la bataille et fait plier le destin."
10. Dictionnaire Clemenceau
Sylvie Brodziak
"Le tombeur de ministères , le Tigre , le premier flic de France , le Père la Victoire ... Que de qualificatifs pour un seul homme ! Il est vrai que la carrière politique de Georges Clemenceau fut longue et a traversé les grands moments de l'histoire de France et de l'Europe. Commencée sous le Second Empire, elle s'est achevée quelques jours avant les prémices du premier grand choc économique du XXe siècle : la crise de 1929. Captif dans Paris assiégé en 1870, maire de Montmartre au début de la Commune, puis député, sénateur avant de devenir ministre de l'Intérieur et président du Conseil par deux fois, Georges Clemenceau n'a pas été un homme politique comme les autres. Passionnément aimé et admiré par les uns, violemment contesté et haï par les autres, souvent solitaire, il n'a cessé de lutter pour construire la république dont il rêvait. Toujours en mouvement, refusant la médiocrité, Clemenceau préférait la rébellion à la compromission. Insolent et frondeur, il le fut tout autant dans sa vie privée. Ses aventures amoureuses furent nombreuses - il épousa une Américaine puis divorça -, ses amitiés et ses inimitiés longues et fidèles. Animé de passions multiples, il fut tour à tour journaliste, critique dramatique, écrivain, esthète, mécène, collectionneur, jardinier... Ce Dictionnaire révèle les innombrables facettes d'un personnage à la destinée hors du commun. Il permet aussi de mieux comprendre l'action d'un homme d'Etat qui occupe une place de premier plan dans l'histoire de notre pays."
11. Claude Monet - Georges Clemenceau une Histoire, Deux Caractères
Alexandre Duval-Stalla
4.03★ (78)

"LIRE Claude Monet et Georges Clemenceau, c'est l'histoire de deux caractères volcaniques et intransigeants au service de deux aventures uniques : celle de l'Impressionnisme et celle de la République. Deux aventures qu'ils ont menées, l'un et l'autre, comme chefs de file. Contre les conservatismes et contre les conformismes. Monet imposant un mouvement esthétique que beaucoup, à juste titre, considèrent comme une nouvelle Renaissance. Française celle-là. Clemenceau bataillant pour asseoir la République sur des principes et des valeurs fondés sur la liberté intégrale de l'individu. L'amitié de combat de Clemenceau et de Monet s'est nourrie de deux lumières au service d'une certaine idée de la France : liberté de créer, liberté de vivre."
12. Claude Monet
Georges Clemenceau
3.92★ (20)

"Ce livre est le témoignage humain, exceptionnel, de l'extraordinaire amitié entre un homme d'état et un peintre de génie, entretenu par une éblouissante correspondance. Entre Clemenceau et Monet, c'est une quête commune de la lumière, à travers l'?il de Monet et son pinceau, qui règle leur vie et le besoin qu'ils ont l'un de l'autre (" Peignez, peignez toujours, jusqu'à ce que la toile en crève. Mes yeux ont besoin de votre couleur et mon c?ur est heureux "), jusqu'à ce que la vieillesse et la cécité conduisent le peintre à s'accrocher à Clemenceau et à son énergie comme à une planche de salut. Son Claude Monet est à la fois l'hommage personnel que sa piété amicale a voulu rendre à l'artiste qui lui avait procuré tant de joie esthétique et au novateur dont l'exemple lui semblait devoir être conservé. C'est à l'instigation de Clemenceau que Monet offrira ses célèbres Nymphéas à la France. Clemenceau est souvent venu rendre visite à l'artiste de Giverny. Cet essai biographique raconte l'amitié entre deux caractères d'exception."
13. L'avant-scène théâtre, N° 1369 : La colère du Tigre
Philippe Madral
4.25★ (6)

"Printemps 1923. Clémenceau, le Tigre, gloire de la République française, vit retiré à 83 ans dans une humble maison vendéenne, en bord de mer. À ses côtés, sa cuisinière Clotilde qui veille sur lui, et Marguerite Baldensperger, éditrice de l?ouvrage sur lequel il travaille. De quarante ans son aîné, Clemenceau n?ose lui avouer sa flamme. Puis survient son ami Claude Monet : bientôt aveugle, il songe à abandonner Les Nymphéas, qu?il avait promis de donner à la France. Furieux de ce renoncement, Clemenceau s?insurge contre les effets de la vieillesse et tente de convaincre son ami de toujours de poursuivre son oeuvre."
14. Le monde selon Clemenceau
Jean Garrigues
3.50★ (24)

"Formules assassines, traits d'humour, visions prophétiques, discours et réflexions ont fait la renommée de Clemenceau. Les lire ou les relire sont un régal pour l'esprit tant on découvre un autre homme derrière le "tombeur de ministères" des années 1880, le "briseur de grèves" de 1906, le Père la Victoire de 1918. Grâce à ce recueil, on découvre sa vie, de la Commune de Paris au traité de Versailles, en passant par la crise boulangiste, le scandale de Panama ou l'Affaire Dreyfus et tous ces combats républicains dont il fut un acteur majeur. Mis en scène par l'historien Jean Garrigues, fin connaisseur de l'action et du rôle de Clemenceau, surgit le portrait d'un grand homme d'Etat, véritable icône patriotique, passionnément laïque et démocrate, cocardier, rebelle et autoritaire, féministe et misogyne, rêveur et philosophe, amoureux et querelleur, drôle et sensible, féroce et tendre à la fois. Avant tout un homme libre. Ici sont rassemblées et commentées ses observations les plus fouillées, ses analyses les plus lucides, ses joutes oratoires les plus mémorables, ses formules les plus méchantes et ses remarques les plus mordantes."
16. Ils ont fait l'Histoire, tome 22 : Clémenceau
Renaud Dély
3.65★ (60)

"« Être vaincu vaut mieux que d'être vainqueur du côté des scélérats. »Nantes, février 1858. Soupçonné d'avoir participé à l'attentat contre Napoléon III, Benjamin Clémenceau, dont le seul tort est d'avoir été un farouche opposant à l'Empereur, est arrêté sous les yeux de son fils, Georges. De cette injustice naitra dans le coeur du jeune homme un esprit de révolte qui forgera l'ensemble de sa vie politique, commencée en prison sous le Second Empire, achevée aux lendemains de la Première Guerre mondiale.Alors que 2017 célèbrera les 100 ans de sa nomination à la Présidence du Conseil, redécouvrez en BD la carrière longue et passionnée de Clémenceau le radical, le rebelle : l'un des personnages les plus importants de la IIIe République."
17. La Mêlée sociale.
Georges Clemenceau
5.00★ (5)

"Publiée en 1895, la Mêlée Sociale rassemble une centaine d'articles de Georges Clemenceau, parus entre 1893 et 1895 dans son journal la Justice et dans la Dépêche. Mieux qu'une simple compilation, cet ouvrage, à la préface éblouissante, exprime la pensée politique, économique et sociale de Georges Clemenceau et énonce les grands principes de son action passée et à venir. Commentant les faits divers dus à la misère, Clemenceau dépasse la compassion et réclame le pain, l'emploi et l'égalité pour toutes et pour tous. Exposant la lutte des mineurs, Clemenceau énonce sa conception de la lutte des classes, revendique le droit de grève et demande le renforcement des libertés syndicales. Condamnant le terrorisme anarchiste des années 1890, Clemenceau refuse toute entorse aux libertés et à la justice, et réaffirme son hostilité à la peine de mort. En conséquence, la Mêlée sociale, est le livre indispensable pour rencontrer et comprendre celui qui deviendra, au siècle suivant, le Père la Victoire."
18. En Uruguay et au Brésil
Georges Clemenceau
4.00★ (4)

" Quoi qu'il arrive, deux traits de l'âme brésilienne resteront, à mon avis, prédominants : l'idéalisme démocratique, et, par cela même, le goût inné de la culture française. Je pus m'en convaincre aisément lors de la réception officielle dont je fus honoré par le Sénat. Cette imposante manifestation fut décidée à l'unanimité des voix moins une (la voix d'un sénateur clérical). En séance publique, le président, désigné pour l'occasion, me fit asseoir à sa droite et m'adressa, en français, une noble harangue où les paroles d'aimable courtoisie que voulait la circonstance l'amenèrent à réclamer hautement pour son pays la grande tradition de la Révolution française. Puis un sénateur de l'Amazone, M. Georges de Moraès, demanda la parole et prononça, toujours en français, un éloquent discours sur le rôle de la pensée française dans l'évolution générale des sociétés civilisées vers les idées de justice sociale et de liberté. " Son gouvernement ayant été renversé en 1909, le très républicain Georges Clemenceau retrouve tout à coup une forme de liberté après une carrière politique bien remplie. Il a soixante-huit ans. Invité pour une tournée de conférences en Amérique du Sud, il part en 1910 et visite sucessivement l?Argentine, l?Uruguay et le Brésil. Il trouve là-bas une nouvelle source d?inspiration, comme un bain de jouvence, au contact de ces pays jeunes auprès desquels la France, selon lui, a beaucoup à apprendre? Un grand écrivain à (re)découvrir."
21. Articles et discours de guerre : 1914-1918
Georges Clemenceau
4.00★ (2)

"La Grande Guerre fut, pour Georges Clemenceau, l?occasion d?écrire certains de ses articles et de ses discours les plus importants. Mieux qu?aucun autre, il sut utiliser le verbe pour soutenir le moral des Français et les mener à la victoire. Lire aujourd?hui ces textes remarquables, écrits dans le feu de l?action « sur le vif » pour reprendre le titre de l?un des journaux les plus populaires de 14-18, c?est faire un voyage étonnant dans le passé, c?est découvrir la Première Guerre mondiale à travers les yeux de l?un de ses principaux acteurs : Georges Clemenceau."
22. Correspondance
Georges Clemenceau
4.00★ (5)

"Voici l'intimité d'un grand homme. Son rôle au centre de notre histoire, du Second Empire aux Années folles, et sa figure de Père la Victoire, en 1918, l'ont figé dans la brutalité de ses combats, loin de la richesse de ses sentiments et de ses fidélités. La correspondance de Clemenceau éclaire beaucoup d'événements tels qu'ils se lisent dans le regard d'un acteur et d'un observateur capital. Mais surtout elle dévoile, au fil d'un millier de lettres (pour une grande part inédites), ses bonheurs et ses chagrins, ses angoisses et la source de ses ardeurs. Epistolier hors de pair, il use avec allégresse, avec humour, de toutes les variations d'un style sans contrainte, inventif et primesautier, dans des écrits spontanés et cursifs, où sa pudeur bourrue retient mal les émotions qui envahissent brusquement le texte. Les missives de Clemenceau à sa mère, à son épouse, aux femmes de sa vie, à ses enfants, à ses compagnons de lutte, à ses médecins le montrent jeune amoureux torturé lorsque Hortense Scheurer-Kestner repousse ses avances et patriote tourmenté devant les prodromes de la Première Guerre mondiale; joyeux au sortir d'un de ses duels, affligé quand son affection s'inquiète de la santé ou du deuil d'un proche; déployant envers Claude Monet, hanté par la peur de devenir aveugle, des trésors d'attention faussement rogue et constamment généreuse ; épanoui devant ses rosiers et acharné à la rédaction d'un livre qu'il s'est promis à lui-même ; soucieux des malheurs des humbles et fouaillant les mesquineries du personnel politique ; curiste ironique ou voyageur octogénaire surmontant toutes les fatigues ; enfin magnifiquement amoureux jusque dans son grand âge. De page en page, sa fréquentation nous enrichit."
26. Grandeurs et misères d'une victoire
Georges Clemenceau
3.54★ (24)

" En 1929 paraît Le Mémorial de Foch, un recueil d'entretiens du journaliste Raymond Recouly avec le maréchal, ancien généralissime des armées alliées, qui vient tout juste de mourir. Le livre contient de vives critiques, et même des propos blessants, à l'égard de Clemenceau, surtout lors de la conclusion de la paix avec l'Allemagne envers laquelle l'ancien président du Conseil ne se serait pas montré assez ferme. Outré, le Tigre, qui approche de 88 ans, pousse un dernier rugissement, sous forme d'une violente réponse à celui qu'il avait fait nommer. Rédigées sur un ton très âpre, les pages de Grandeurs et misères d'une victoire reprennent les principaux épisodes de la 1ere guerre mondiale, puis de la négociation du traité de Versailles et de son application jusqu'au moment présent. On retrouve dans cette contre-attaque magistrale la plume du polémiste et l'épée du duelliste, qui n'épargne pas non plus des contemporains comme Caillaux, Poincaré ou le président Wilson. Cet ouvrage, jamais réédité depuis sa parution en 1930, quelques mois après la mort de son auteur dont il fut le testament politique, est un prodigieux document sur la guerre et ses suites, en même temps que le poignant témoignage d'un géant de notre histoire. Le grand historien Jean-Noël Jeanneney, ancien ministre, ancien président de la BNF et petit-fils du chef de cabinet de Clemenceau, donne à ce texte toute sa portée dans une préface de haute tenue."
27. Georges Clémenceau : La liberté à tout prix
Sylvie Brodziak
4.00★ (8)

"« Tombeur de ministères », « Tigre », « premier flic de France », « Père la Victoire »… La carrière de Georges Clemenceau fut longue et elle a marqué l’histoire de France et de l’Europe depuis le Second Empire jusqu’à la veille de la crise de 1929. Tour à tour enfermé dans Paris assiégé en 1870, maire sous la Commune, médecin des pauvres à Montmartre, député, sénateur, dreyfusard, journaliste, écrivain, ministre de l’intérieur, président du Conseil, constamment en mouvement, on l’a jugé souvent insaisissable et contradictoire. Son unité vient d’ailleurs : il a porté, contre tous les conformismes, un individualisme farouche, servi par un courage rare. Au service du patriotisme, de la République, de la beauté, de la justice, des droits de l’homme, de l’anticolonialisme, de la santé et de la culture pour le peuple, dans tous les ordres de la pensée et de l’action, il se rebella sans relâche, parfois injuste mais toujours sincère, contre la fausse évidence des lâchetés et des compromissions."
29. L'objet d'art - HS, n°74 : Clemenceau, le tigre et l'Asie
L'Objet d'Art
4.00★ (4)

"Surnommé «le Tigre» ou «le Tombeur de Ministère», statufié en Père la Victoire, Georges Clemenceau s'inscrit dans l'histoire et la mémoire nationale comme l'une des figures politiques les plus importantes de son temps. Celui qui ne fut pas seulement homme d'État et chef de guerre nourrissait une véritable passion pour l'Asie, ses arts, ses civilisations, ses religions. L'exposition présentée au musée national des arts asiatiques-Guimet sera consacrée à cet aspect méconnu de l'homme illustre, grand collectionneur d'objets asiatiques."
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