Comme tout avocat, Philibert s'en prend à ses adversaires pour déconsidérer leurs « arguments » ou présumés tels. Il lui suffit de montrer une exagération, ou un défaut (actuellement résolu) pour les envoyer au tapis avec un bonnet d'âne.
Or ces condamnations, Philibert en use et abuse, selon une logique affichée clairement : les éoliennes sont indispensables, elle n'ont pas tous les mérites, mais il faut s'y résoudre. le changement climatique nous y contraint, ainsi que de récents problèmes d'approvisionnement,du gaz par exemple.
La lecture n'est pas aisée, puisque l'attaque des opposants aux éoliennes précède la réfutation, parfois expéditive, de leurs affirmations. On s'étonnera par exemple que la durée de vie des éoliennes (25 ans environ ?) soit rapidement évacuée, alors que la durée de vie des centrales nucléaires (60 ans maximum, ou 80 sur la corde raide°) leur soit reprochée.
Pour pallier certains inconvénients, tels que des vents irréguliers, il faut compter sur une entraide entre des sites situés à divers emplacements européens pour répondre à la demande d' électricité. Bref, planifier au niveau individuel (cf. les heures creuses) et collectif, voire supranational.
L'optimisme raisonné de Philibert se nourrit de constats : le bruit des éoliennes est préférable à celui des autoroutes fréquentées par d'innombrables voitures thermiques. Ses propos sont difficiles à suivre dans la sinuosité des argumentations : Lecture attentive nécessaire pour les non initiés. On ne s'étonnera donc pas que ce livre ait très souvent pour seule chronique l'exposé des points de vue de l'auteur.
La conclusion (pp 173 à 184) fournira donc l'essentiel.
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