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La Brigade des 5 tome 5 sur 6
EAN : 978B0CRGBY1Z9
282 pages
OXYMORON Éditions (03/01/2024)
4/5   1 notes
Résumé :
5 personnages récurrents de la littérature populaire / 5 récits :


- L'inspecteur Machard / La vieille dame du jeudi

- Le Professeur / Meurtre à Baumugnes

- Old Jeep et Marcassin / Douze... et un treizième

- Stan Kipper, le Roi des détectives / La momie qui tue

- Le détective Francis Bayard / La morte en robe blanche
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Poursuivons notre voyage dans la littérature populaire avec la collection « La Brigade des 5 » et son cinquième volume consacré aux années 1940.

Pour rappel, la collection « La Brigade des 5 » propose des recueils contenant 5 récits autour de 5 personnages récurrents de la littérature populaire.

Après s'être concentré sur les premiers enquêteurs ou criminels de cette paralittérature, des personnages tous issus de pays anglo-saxons (Sherlock Holmes, Arthur J. Raffles, le vieil homme dans le coin, La Machine à Penser ou encore Nick Carter), puis sur les premiers récurrents issus de la plume d'auteurs français (Arsène Lupin, Toto Fouinard, Allan Dickson, Florac et La Glu ou encore Marc Jordan), la collection traverse les décennies en commençant par les années 20, celle qui a vu l'émergence du format fasciculaire notamment avec la collection « Le Roman Policier » des éditions Ferenczi qui, entre 1916 et 1927 proposa plus de 200 titres à ses lecteurs.

Après avoir mis en avant cette décennie fondatrice de la littérature populaire policière fasciculaire, « La Brigade des 5 » dévoile les décennies suivantes.

Et c'est des années 1940 qu'il est question dans ce volume 5.

Le volume commence avec du lourd, l'un des auteurs qui maîtrisaient le mieux le format fasciculaire et le genre policier : Maurice Lambert alias Géo Duvic.

En effet, rares sont les écrivains à être parvenu à exceller à ce point dans le monde du fascicule policier.

Et Maurice Lambert n'y est pas parvenu une fois, ni quelques fois, mais quasiment dans chacun de ses récits et ce quelque soit le personnage développé.

C'est de la « Collection Rouge » des éditions Janicot que nous parvient le premier « Brigadier » : l'inspecteur Machard.

Encore une fois, du fait de la concision du format, les personnages ne sont pas très développés, mais pour ce qui est du reste, le lecteur découvre toutes les caractéristiques d'un très bon roman policier.

Vient ensuite un autre auteur performant bien qu'ignoré : René Byzance.

Contrairement à son prédécesseur, l'auteur décide de privilégier son personnage à son intrigue et créé pour l'occasion « Le Professeur », Gonzague Gaveau, un inspecteur de Police qui doit son surnom pour avoir fait La Sorbonne.

L'intrigue n'est certes pas l'intérêt principal de ce récit, mais René Byzance et Gonzague Gaveau font preuve d'un humour assez rare dans ce format à cette époque.

Ce n'est pas un brigadier, mais deux qui prennent la relève puisque le prochain auteur, Marcel Priollet, nous propose un duo d'enquêteurs : Old Jeep et Marcassin. le premier est un policier américain venu en France pour étudier la façon de faire de ses homologues de l'Hexagone. le second est un commissaire de police français. le premier est jeune, bien éduqué, beau, flegmatique. le second est plus vieux, plus bourru, plus réactif…

Bref, Marcel Priollet nous propose les prémices du « Buddy Movie », mais sur papier et dans un format fasciculaire.

Le quatrième brigadier est Stan Kipper, un détective né de la plume de Léon Groc et qui vécut 8 enquêtes regroupées à l'origine dans une collection fasciculaire éponyme.

Et on découvre ici le personnage à travers sa troisième enquête, « La momie qui tue ».

Si Stan Kipper n'a rien de très original, ses aventures n'en demeurent pas moins plaisantes à lire, grâce, notamment à la plume alerte de son auteur.

Enfin, on clôt ce recueil avec un autre détective, Francis Bayard, né de la plume de Jean des Marchenelles.

Le parcours de Francis Bayard est plus chaotique puisqu'il oeuvra aussi bien dans le monde du fascicule (une quinzaine d'enquêtes) que dans quelques romans.

L'humour ne manque pas dans les aventures de Francis Bayard et l'auteur le démontre dans cet épisode en se mettant en scène aux côtés de son héros.

Dans « La morte en robe blanche », le titre sélectionné pour le recueil, Jean des Marchenelles démontre qu'il maîtrisait à la fois le genre policier, l'humour, la narration et le format fasciculaire.

En effet, malgré la concision du texte, tous les éléments d'un bon roman policier sont présents pour le plus grand plaisir des lecteurs.

Au final, les années 1940 furent probablement celles qui délivra le plus grand nombre de fascicules policiers de qualité, notamment grâce à des auteurs qui maîtrisaient de mieux en mieux les éléments inhérents au genre et au format.

5 personnages ont été sélectionnés pour ce recueil, mais on aurait pu en proposer 10 ; 15 ; 20, tant la décennie fut riche en la matière
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