Sur les trois nouvelles de l'auteur déjà lues, c'est celle qui m'a le moins touchée, et aussi celle qui me semble la plus résolument kafkaïenne. En effet, sans trop divulguer une intrigue assez prévisible à mon sens,
la voix est perçue comme « dangereuse » et nécessiterait donc l'intervention des autorités habilitées à assurer officiellement et efficacement la sécurité des citoyens. Mais le protagoniste se heurtera, bien entendu, à un refus (assez poli, quand même) de celles-ci. Situation absurde, métaphorique, fantastique ? À vous d'en juger.
Cela dit, si vous ne deviez lire qu'une seule des nouvelles de l'auteur déjà traduites en français, je recommande plutôt
Vécu nuitamment.