Love, Theoretically

Mots clés : romance - université - slow burn - diabète

Doit-on encore présenter Ali Hazelwood? J'attendais avec impatience la sortie de ce roman. Et même avec une journée chargée j'ai trouvé le temps entre deux réunions pour courir à la @fnac m'acheter ce livre. Il était inconcevable de ne pas me le procurer le jour de sa sortie.

Je me suis jetée dans la lecture dès le soir même et c'est avec un peu de tristesse j'ai tourné la dernière page aujourd'hui.

Encore une fois l'autrice a réussi à m'emporter dans son récit, à suivre avec intérêt et beaucoup d'émotion le parcours d'Elsie jeune doctorante en physique théorique peu sûre d'elle, se débattant avec ses problèmes financiers liée à la précarité de son contrat de vacations, son diabète, sa famille dysfonctionnelle et ses nombreux cours à la fac. Elle voit une porte de sortie à tous ces problèmes avec sa candidature au MIT. Mais lors du dîner de recrutement, Elsie découvre avec stupéfaction de l'ennemi juré de la physique théorique et accessoirement frère de son fake rendez-vous fait partie du jury de sélection...

Encore une fois l'autrice nous fait vibrer avec ses personnages ô combien humains et vulnérables tous attachants malgré leurs défauts.

Encore une fois j'ai adoré cette lecture que je recommande vivement.

Que dire à part que je suis encore une fois conquise par la plume d'Ali Hazelwood et par cette histoire dans l'univers scientifique ❤
C'est drôle, émouvant, authentique. Il n'y a pas de chichi et c'est ce qui me plaît. Ces romances ne ressemblent à aucune autre et sous couvert de légèreté mettent en lumière les problématiques du monde universitaire.

Encore une fois, les protagonistes sont très approfondis et touchants.
Elsie est perdue dans les rôles qu'elle joue pour satisfaire son entourage, toujours à mettre au second plan ses envies. Jack, lui, est toujours d'une franchise déconcertante et suit ses envies sans vraiment se préoccuper des conséquences.
Le maître mot de leur relation est l'honnêteté, et j'apprécie la communication très ouverte entre les personnages. Si seulement tout le monde communiquait autant sur ses sentiments...

Bref : j'ai adoré ma lecture ! le bookboyfriend est incroyable et a fait fondre mon coeur... Adam, Levi ou Jack, impossible de choisir 😉

Si vous me suivez depuis quelque temps, vous savez que « The Love Hypothesis » de la même auteure ne m'avait pas particulièrement emballée. J'étais impatiente de donner sa chance à son dernier ouvrage... Mais je dois être honnête : ça n'a toujours pas fonctionné pour moi 😅 Je pense que les romances dans l'univers scientifique et la mentalité des personnages ne me conviennent tout simplement pas. Ce livre partage plusieurs points communs avec le précédent : ennemies to lovers, slow burn, monde universitaire et on retrouve Adam & Olive.

Elsie, professeure vacataire en physique, cherche à arrondir ses fins de mois en proposant ses services comme fausse petite amie. Elle fréquente Greg (son faux petit ami), grâce à qui elle rencontre Jack, un scientifique brillant et séduisant. Notre héroïne manque de confiance en elle, mais prend les choses en main lorsqu'un poste se libère au MIT ! Cependant, elle doit affronter Jack qui souhaite placer son protégé à ce poste. Une relation commence alors à se tisser lentement entre eux. Imaginez la suite...

Certains dialogues m'ont fait sourire et j'ai apprécié les clins d'oeil à Twilight. Mais trop de smut d'un coup, avec encore une fois du vocabulaire qui m'a pas mal gênée. Pour moi, le style d'écriture est plutôt plat et les dialogues sont noyés dans un jargon trop scientifique (coucou les mots que je ne comprends pas). Bref, je crois qu'Ali Hazelwood n'est définitivement pas pour moi. Mais chacun ses goûts ! Je sais que beaucoup d'entre vous apprécieront ce livre, donc je vous encourage à le découvrir par vous-même.

Est ce que ce livre reprends exactement les mêmes codes que les deux précédents romans que j'ai lu d'Ali Hazelwood (romance slow burn, humour, dénonciation de certaines dérives du milieu universitaire, une fille pétillante et un mec absolument parfait) ? Oui.
Est ce que c'est pour ça que je l'ai dévoré et adoré ? Tout à fait.

Je savais exactement à quoi m'attendre en débutant ce livre. Et je n'ai pas été déçue. Certains pourront reprocher de ne pas franchement innover (les trois romans étant très très proches dans leur contexte et structure), de créer des bookboyfriends irréalistes et bien trop parfaits, des situations cocasses et parfois tirées par les cheveux. Certes. Mais c'est tellement plus que ça. le message derrière la romance reste fort.

J'ai tout aimé.

Ali Hazelwood, my new auto-buy author ?

Je n'attendais rien de ce roman, encore un enemies-to-lovers à sens unique, basé sur un énorme quiproquo avec tous les ingrédients qui font la spécificité de l'autrice. Il y a les scènes cocasses, le petit crossover qui fait plaisir avec d'autres persos -salut Olive et Adam- ou les ref artistiques -Fast&Furious, Star Wars, TMTC-.

Et surtout le monde des STEM. Dépeint tel quel, il ne fait toujours pas rêver, malgré la gloire, malgré mon amour des sciences. le combat est permanent -n'oubliez pas vos griffes, les amis- et les inégalités homme/femme, les heures à tout va, le manque d'argent vont bon train.

On pourrait se lasser de la redondance, mais bizarrement ce livre avait un truc en plus. La romance est travaillée, saine, avec une recherche constante du consentement. L'histoire est moins potache et nous propose une évolution d'un point de vue psychologique.

Déjà, il y a Elsie, le caméléon. Son manque d'amour propre m'a fait mal. La voir sans cesse mouler son caractère et sa façon d'être avec les autres était exténuant. J'avais du mal à la comprendre tant nous sommes diamétralement opposées. Et en même temps peut-être pas si différente que cela... Dur de toujours devoir plaire aux autres pour être accepté...

Puis vient Jack. Passons le défaut de sa blondeur et ses erreurs de jeunesse. Ce garçon m'a conquise en laissant Elsie se mettre au clair avec elle-même, jusqu'à faire le 1er pas. Et la scène de smut était à tomber, juste grâce à la place du consentement.

Bon par contre, l'autrice avait pour but de jouer avec mes nerfs tellement le slow burn était slow... J'étouffais mon insatisfaction dans mon oreiller mais j'ai aimé être maltraitée pour tant d'amour !

Et en prime, je me suis décidée à ressortir mes cours de thermodynamique, histoire de me réimprégner de cette science que j'aime tant !