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Naamah tome 1 sur 3
EAN : 978B006KKESJI
Grand Central Publishing (01/06/2010)
3.25/5   6 notes
Résumé :
Once there were great magicians born to the Maghuin Dhonn; the folk of the Brown Bear, the oldest tribe in Alba. But generations ago, the greatest of them all broke a sacred oath sworn in the name of all his people. Now, only small gifts remain to them. Through her lineage, Moirin possesses such gifts - the ability to summon the twilight and conceal herself, and the skill to coax plants to grow.
Moirin has a secret, too. From childhood onward, she senses the ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Après avoir affirmé que je ne lisais pas cette série que pour le sexe bdsm mais aussi pour les réécritures mythologiques, je me suis dit que ce serait bien si je lisais les tomes 7 à 9, où il n'y a pas de bdsm dans les (nombreuses) scènes de sexe, mais où il y a aussi des réécritures mythologiques. Dans le 7, où on découvre un équivalent fantasy de la Chine. C'est bien aussi ! Je l'ai lu très vite !

Moirin, l'héroïne, fait partie des Maghuinn Dhonn - le peuple qui servait de méchants dans le tome 5 et qui ressemblait vraiment beaucoup à des faëries celtes. Depuis, ils ont perdu le pouvoir de métamorphose, mais on passe quand même de héros d'Angelins (qui sont très nuls en magie sauf pour les dons précis des anges) à une héroïne qui fait de la magie de dissimulation depuis qu'elle a cinq ans. Cela change pas mal l'esprit. Surtout quand elle débarque en Terre d'Ange, et qu'on retrouve ce qu'on connaît avec un changement de points de vue.

Même si bon, elle s'adapte vite. Son père est d'Angelin, et apparemment, même si elle a choisi les dieux de sa mère, ceux de Terre d'Ange ont des plans pour elle. Là, elle part à la cour royale, découvre le luxe, participe à des triangles amoureux, quelques magouilles, fait beaucoup de sexe, tombe vaguement amoureuse de plusieurs personnes (Terre d'Ange n'a pas changé), aide une organisation secrète à invoquer des démons...
En fait, peut-être que Terre d'Ange a changé.

J'aime ce qu'ils font avec la magie, ceci dit ! Donc ça ne me dérange absolument pas qu'il y en ait plus, et ça s'applique aussi bien à la magie féérique celte qu'aux invocations de démons ou aux dragons chinois ! Et c'est rare, de voir un univers de fantasy évoluer comme ça, aller vers plus de magie plutôt que moins ! Ca change l'esprit, je comprends que ça en gêne certains, mais pas moi.

Ce qui me dérange plus, c'est la structure du livre. La première moitié en terre d'Ange et la seconde à Ch'in sont pratiquement indépendantes, avec trop peu de fils qui les relient. On a l'impression que le début n'est qu'une façon de préparer un scénario global plus important, et c'est la moitié du livre ! le fait que l'héroïne ne sache jamais où elle aille, qu'elle suivre juste une destinée dont ses dieux lui gardent la plus grande partie secrète... on est censés empathiser, mais honnêtement, cela fait surtout facilité de scénario. Elle a de la volonté pour les points mineurs, mais ne contrôle absolument rien de ce qui lui arrive globalement. C'est dommage, je pourrais vraiment l'aimer, sinon. Accessoirement, je ne tiens vraiment pas à ce qui nous est présenté comme sa romance principale. Elle me semble forcée. Je préfère pratiquement toutes les autres.

Sinon, j'aime le père et la mère de l'héroïne, j'aime le vieux maître chinois, j'aime la princesse chinoise et le dragon... j'aime les différences culturelles, l'héroïne qui est choquée par le bouddhisme mais où on sent que l'auteur reste respectueuse à travers cela.

Pour ce qui est des différences culturelles, j'aime aussi les points de vue externes qu'elle a au début sur des choses qui lui sont étrangères comme par exemple vivre dans une maison, ou la lecture. Elle fait vraiment faërie, à ce moment, malgré une personnalité très humaine.

Ce que je n'aime pas : dans les deux premières trilogies, la connaissance était principalement présentée comme bonne. Joscelin était d'une famille qui servait Shemhazai, après tout. Ce tome-là ce centre principalement sur les abus, et peut apparaître comme anti-progrès, que ce soit sur la magie (les invocations de démons) ou la science (la poudre à canon). Je ne sais pas si c'est juste le premier tome ou si c'est un thème de la trilogie. Sinon, ça risque de m'ennuyer. Surtout si cela semble, comme ici, être le point de vue de l'auteur, et pas juste celui de Moirin.
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La manière dont j'ai noté ce livre est injuste, je l'admets sans sourciller ; mais c'est par comparaison avec les deux précédentes trilogies de Jacqueline Carey, que j'adule complètement.
Avertissement donc aux lecteurs qui ont déjà côtoyé les terres de Terre d'Ange et d'Alba : avec ce premier tome, Moirin, la nouvelle héroïne, nous propose une aventure plus qu'agréable, mais qui est bien loin d'atteindre celles de Phèdre et d'Imriel.

Mais revenons donc à ce premier ouvrage d'une troisième trilogie : on fait la connaissance de Moirin, jeune fille sauvage vivant dans les bois avec pour seule compagnie sa mère, membre du Maghuin Don, très ancien peuple d'Alba. Douée de compétences magiques, Moirin parvient comme la plupart des gens de son peuple à "invoquer le crépuscule", et à disparaître aux yeux des inattentifs. Hantée pourtant par d'autres Dieux qui lui sont inconnus, Moirin décide de partir à la recherche de ses origines, et surtout de son destin : elle est en effet descendante du Maghuin Don et d'Alais de par sa mère, descendante de Naamah et donc d'Angeline par son père...

Un cocktail plutôt impressionnant qui annonce déjà un personnage trop puissant, dans lequel Jacqueline Carey a voulu réunir les meilleurs éléments d'Alba et de Terre d'Ange, sans pouvoir renoncer à doter son héroïne d'un lignage trop impressionnant ; conséquence : Moirin semble dénuée des défauts qui faisaient le charme de Phèdre et Imriel.

Je ne peux m'empêcher de faire la comparaison avec les deux précédentes trilogies ; Naamah's kiss est très prévisible quant aux relations que vont développer les personnages, personnages tous dotés de qualités incomparables...Mais dans lesquels on ne retrouve pas ce quelque chose qui faisait de Phèdre, de Joscelin, de Hyacinthe, d'Imriel, de Mélisande, de Sidonie et même d'Ysandre des personnages dont l'on tombait implacablement amoureux.

Si j'ai dévoré ce tome, et que le voyage vers les contrées chinoises est plus qu'impressionnant, la surdose de magie et l'infaillibilité de Moirin (on le voit aux pléthores de gens qu'elle sauve de la mort), ajoutées à un récit construit mais pas aussi fouillé que les deux précédents laisse planer une impression d'inachèvement, de facilité et de platitude - toujours en comparaison avec les autres écrits de Carey.

Mais il est certain que le lecteur qui lira cette trilogie sans être passé par les deux précédentes saura l'apprécier à sa juste mesure ; il demeure très agréable à lire et je lirai sans hésitation aucune les deux autres volumes.
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I found the first part of this novel really infuriating, because the main character, Moirin, lovable as she is, behaves so stupidly I just had to refrain shouting out loud advices that a 15 years old could have given her. The habit she has to exclaim "Stone and sea!" every time she is astonished, furious, happy, is quite annoying as well. Fortunately, both points gets better from the middle of the book. The second part was interesting. Some parts of the plot were predictable, but not every one of them. I don't think I'll come to care for Moirin as I did for Phèdre in the Kushiel Legacy, but it still made for an enjoyable reading.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
There were other stories, too. The story of how the army of Tiberium conquered Alba, bringing stone roads and foreign sicknesses, driving us into the wilderness. How the mighty magician Donnchadh took on the shape of the Maghuin Dhonn Herself and suffered himself to be taken into captivity and tormented for sport, until he tore loose the ties that bound him and slew the Tiberian Governor. Afterward, the disparate folk of Alba united and drove the Tiberians from their soil.
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It was some nights afterward that Oengus came for the first time; or at least the first time I remembered. It was his scent that awoke me, a hard, clean scent like fresh-chipped granite and pine, with a musky undertone. Lying in my snug nest of blankets in our cozy cave, I opened my eyes to see my mother rise and go to greet the shadowy figure beyond the threshold
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We are the folk of the Brown Bear and the oldest magic in Alba runs in our veins. Once, there were great magicians among us; men and women capable of seeing all the skeins of the future unwind in the great stone circles, capable of taking on the shape of the Maghuin Dhonn Herself.
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