Eh bien je suis fier et très heureux d'être celui qui fera le premier commentaire sur cet "Ange de Montpellier", de
Patrick Porizi, un auteur que je suis depuis un petit moment.
La première impression, le ressenti, qui me sont venus à l'esprit en lisant ce polar: de lire quelque chose dans la veine du "Chuchoteur" de
Donato Carrisi! Mazette, eh oui, rien que ça, et quelle comparaison et référence!
Le polar de Porizi va vous surprendre plus d'une fois -et la surprise, c'est ce que je cherche et recherche quand je lis-, et il est "tordu" à souhait, surtout dans sa deuxième partie. Et on ne voit pas venir la chute.
Je ne vais pas et ne vais rien spolier, mais ce "même" sujet (celui contenu dans "Un ange à Montpellier") avait déjà été traité -et avec moins de réussite- par Niko Takian dans "Celle qui pleurait sur l'eau". Grosses différences en effet, car Porizi, je ne sais s'il respire ou pas sous l'eau, y est allé "en profondeur", et tel un medecin légiste, en a disséqué tous les aspects,les tenants et les aboutissants, avec une écriture soignée, précise, et de nombreuses images suggestives.
Même la couverture a été "travaillée" et "recherchée": le titre en rouge et la plume noire, attirent l'oeil, (le titre lui-même interpelle) et la place de la Comédie, lieu emblèmatique de Montpellier, vont en séduire plus d'un et plus d'une.
Alors, certes, vous allez me dire,
Patrick Porizi, un auto-édité de plus et il faudra aller sur Amazon pour acquérir son livre. Moi je parie qu'il ne va pas y rester longtemps, - j'entends, que sur Amazon- et que les librairies de Montpellier vont lui trouver de la place.