Lu en V.O.
Excellente clôture pour cette intrigue politique.
Ce tome comporte tout ce qu'il faut: de l'intrigue politique, de la religion plus ou moins fanatique, de la trahison, de l'amour, de la mort (et des pleurs de ma part), des batailles épiques, des duels sanglants.
Nous retrouvons un nouveau set de personnages, toujours en croisant nos anciens favoris.
Joe Abercrombie réussit le tour de force de me faire changer d'avis sur les personnages qu'on a déjà vu: Yarvi emportait tout mes suffrages dans le premier tome, me laissait indifférente dans le tome 2 et je balance entre l'indignation et l'admiration. Thorn pareil.
Skara, notre princesse nouvellement rencontrée me plait beaucoup. Elle est jeune, fragile, forte, intelligente (et jolie, parce qu'une vilaine princesse c'est pas drôle), humaine et à la fois pouvant être très froide. L'espoir de tout un continent.
Bien sûr, Raith est mon type de personnage, ne revenons pas là dessus, j'ai un type, qu'y puis-je?
Par contre, j'aime pas la fin. Disons plutôt que cette fin est EXACTEMENT ce qu'on peut attendre. Attention, pas dans le sens tout est bien et beau, au contraire. Mais je ne sais pas, quelque chose ne me satisfait pas: déjà, tout va trop bien pour Skara. C'est SA fin.
A part Koll et Rin, qui vivent leur propre version d'un conte fée, tout les autres se réservent une vie de merde (je m'emporte! je ne suis pas objective). Yarvi, Uthil, Laithlinn, Gorm, la "sorcière marcheuse de ruines" dont je ne me souviens plus du nom maintenant (...), Brand évidemment. Et surtout, Thorn et Raith, qui font preuve d'une résignation que je trouve bien hors personnage.
Et vue que ce sont mes deux personnages préférés, forcément, j'aime pas qu'ils ne finissent pas hyper heureux.
En même temps, c'et une fin logique, nécessaire et réaliste.