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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Cette fiction historique retrace la vie des membres de la famille Abulheja sur quatre générations, depuis 1941 à Ein Hod, un village palestinien où les habitants vivent de la culture des olives. En 1948, année de la création de l'état d'Israël sur les terres historiques de la Palestine, Ein Hod est détruit et occupé par les nouveaux arrivants. Les habitants du village doivent alors se réfugier dans le camp de Jénine où naitra Amal, la dernière de la famille Abulheja et pivot du roman.
Voici un ROMAN (et il est important de souligner qu'il ne s'agit pas d'un témoignage) dont l'intérêt majeur est de nous sensibiliser au conflit israelo-palestinien et au drame des Palestiniens qui croupissent depuis des décennies dans des camps de réfugiés. le but d'un tel roman n'est évidemment pas de fournir un témoignage objectif du conflit, cependant face au manichéisme évident du livre, on a forcément envie d'en savoir plus et de se documenter un peu sur les tenants et aboutissants de cette guerre éternelle. Comme tout un chacun, Ramallah, Hebron ou Gaza font partie des noms que j'entends presque quotidiennement aux informations internationales depuis les années 60, et pourtant, j'ai du mal à me faire une opinion arrêtée sur ce qui se passe sur ce bout de terre martyrisé, à la merci des armées et des politiques.
Une chose est certaine, en France en tous cas, il me semble qu'on a plus d'occasions d'entendre des témoignages d'un point de vue israélien que d'un point de vue palestinien, et ce livre est intéressant dans le sens où il se place d'un point de vue, pas totalement objectif évidemment, mais d'un point de vue palestinien. Et d'ailleurs, le terme « Al-Nakba », la catastrophe, qui désigne l'expulsion des Palestiniens en 1948 de leurs villes et de leurs villages ne nous est pas extrêmement familier car il est toujours gommé par une partie de la communauté israélienne, semble-t-il.
Au final, j'ai été très intéressée le récit historique qui permet d'appréhender la réalité humaine d'un peuple déraciné, beaucoup moins par les qualités littéraires du roman.
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Nous suivons ici le destin d'une famille palestinienne de la "nakba" de 1948 (la « catastrophe ») jusqu'au début des années 2000.
Il n'y a pas ici de littérature. On peut critiquer le style, la construction du livre, et le côté parfois un peu gnangnan du propos. Mais l'essentiel n'est pas là.
Car c'est un cri d'amour et de désespoir pour un peuple interdit d'existence.
L'État d'Israël est mis sans complaisance face à ses responsabilités.
Voilà un livre à faire lire aux jeunes qui n'ont pas vécu comme nous (de loin) l'essentiel de cette histoire et à ceux qui osent nous dire aujourd'hui que "l'antisionisme est la forme moderne de l'antisémitisme" (Macron). Ce qui est une absurdité.
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Beau témoignage sur le conflit israélo-palestinien écrit par une palestinienne, née en 1967 dans un camp de réfugiés. Ce roman traite de faits historiques sous l'angle d'une saga familiale. Palestine : les habitants vivent paisiblement au rythme de la récolte des olives, quant en 1948, lors du conflit qui suit la création de l'Etat d'Israël, ses habitants sont expulsés de leur pays dont Hassan et Dalia, qui se font enlever leur second fils par un soldat israélien et qu'il rebaptise David. Un troisième enfant viendra au monde : Amal, qui tissera leurs vies à tous.
Certains passages sont à la limite du soutenable. Roman passionnant qui apprend beaucoup de choses et qui donne envie de rechercher plus d'informations sur le déroulement historique de la création de l'état d'Israel et des conflits qui s'en suivirent.

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j'ai d'abord cru à un témoignage. Ce n'est que dans la post-face situé habilement à la fin que j'ai découvert qu'il s'agissait d'un roman. Roman poignant.
Saga d'une famille palestinienne originaire de Galilée, contrainte à un premier exil en 1948, à Jenine, puis dispersée quand les hommes prennent les armes en 1967 et poursuivent au Liban.La narratrice s'installe aux Etats Unis.

Famille décimée. Naqba, Septembre noir, Sabra et Chatila, occupation ordinaire, chaque catastrophe prend son lot de victimes.

Le manichéisme primaire est évité par l'irruption dans l'histoire d'Israéliens proches et mêmes parents. Si l'amitié du jeune palestinien et du juif de Jérusalem dans les années 40 est tout à fait crédible, l'enlèvement du bébé donné à une femme rescapée de la Shoah l'est moins.
Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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Dans un style très accessible, Susan Abulhawa nous fait vivre à travers cette histoire, la création de l'état d'Israël, et à travers elle, le bouleversement que subissent les palestiniens, et d'une famille en particulier.

Cette fiction historique...
Lien : http://djbeltounes.wordpress..
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Dans un style très accessible, Susan Abulhawa nous fait vivre à travers cette histoire, la création de l'état d'Israël, et à travers elle, le bouleversement que subissent les palestiniens, et ......
Lien : http://djbeltounes.wordpress..
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C'est une histoire fictive, s'ancrant dans le contexte réel de la guerre israélo palestinienne. C'est une histoire d'amour, de violence, d'espoir et de guerre sans fin…
Comment ne pas ressentir la douleur en lisant ce livre ? Il raconte le malheur et la tristesse d'un conflit qui continue aujourd'hui, mais aussi l'histoire d'une famille qui a été détruite.
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