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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'avais lu ce roman d'André-Marcel Adamek il y a près de deux décennies
Son sujet m'avait marqué, je l'avais aimé mais mes souvenirs étant vagues, je l'ai repris.
Je ne me sépare jamais d'un livre aimé et n'ai donc pas regretté cette habitude, cette relecture fut un plaisir !

Certes, les péripéties n'ont rien de réjouissant, nous suivons le parcours des personnages après une explosion nucléaire.
Anton Malek visitait une grotte lors de la catastrophe lorsque des éboulements surviennent, un autre personnage, Mélanie, lieutenant, se trouvait avec deux subordonnés dans un véhicule blindé.

Leur monde est dévasté, les rares rescapés tentent de survivre, c'est difficile, la nature humaine se révèle tantôt abjecte (viols, meurtres, cannibalisme…), tantôt belle (création de petites communautés solidaires), hélas dans ce dernier cas, cela ne dure qu'un temps, la solidarité s'efface au profit du repli sur soi et de l'intolérance.

Portrait sombre de notre société donc, toutefois l'auteur laisse entrevoir une petite lueur d'espoir à la fin…

le roman est bien construit, les parcours de Malek et Mélanie vont se croiser brièvement puis se séparer, chacun voulant prendre son propre destin en main, ils croiseront d'autres humains, certains bien inquiétants, d'autres accueillants,
André-Marcel Adamek sait raconter une histoire, sait nous tenir en haleine.
C'est une fable sur notre condition d'homme, sur les qualités que nous pouvons montrer, hélas parfois bien éphémères, et sur nos travers.

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Premier roman que j'ai lu de cet auteur.
L'histoire raconte l'après d'une guerre nucléaire. Les vagues survivants s'organisent comme ils peuvent, sont à la recherche de nourriture et d'eau, et essaieront de créer un monde meilleur.
Ce roman fait penser au film "Mad Max" et aux romans "La route" de Cormac Mc Carthy et "Moi, qui n'ai pas connu les hommes" de Jacqueline Harpman.
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Pour moi, ce livre constitue un galop d'essai avant de s'attaquer à des oeuvres plus massives, plus denses et plus élaborées. Dans le genre apocalyptique-dystopie-survival. Genre pour lequel je n'ai pas de prédilection, ni de grandes connaissances.
Le fait que l'action se situe dans des lieux proches, dont certains un peu connus, a permis que j'accroche un peu plus à celle-ci. Et que je tienne bon assez facilement.
Je ne sais pas pourquoi mais j'ai trouvé qu'il y avait à la fois trop de personnages et trop peu de personnages. Ou plutôt trop peu de personnage, au singulier. Adamek ne va pas assez loin, c'est trop court pour moi.
Galop d'essai, oui : un honnête galop d'essai.
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Anton Malek, prisonnier d'une grotte ardennaise suite à un éboulement, parvient à en sortir après plusieurs jours. Il découvre un monde apocalyptique : les gens sont morts, les bâtiments sont détruits, tout a été carbonisé. Il prend la route pour tenter de trouver des survivants et découvrir jusqu'où cette explosion -nucléaire, tout est irradié- s'étend. Sur son chemin il va brièvement croiser Mélanie Molaix, alias Méduse, avant de tomber sur un groupe de survivants au bord de la mer, à l'emplacement de l'ancienne Côte d'Opale.

La grande nuit est un récit vraiment atypique. Il s'agit en réalité d'un fable, une histoire complètement imaginaire, mais qui expose une morale et qui est ancrée dans le réel. C'est la nature animale de l'homme qui est mise en avant, ses instincts les plus primaires, sa barbarie. L'entraide qui peut se créer après un événement particulièrement grave ne dure que peu de temps. Elle laisse sa place à la haine et à l'individualisme. Ce qu'Adamek nous raconte, c'est ce qui se passe immédiatementaprès une catastrophe planétaire. La confusion, la peur, la tristesse d'avoir tout perdu, l'impossibilité de voir un avenir dans ce monde brisé. Ce pessimisme ambiant, je l'ai gardé longtemps à l'esprit. Certains passages sont particulièrement durs, mais en même temps ils prennent tout leur sens. Pourquoi essayer de maintenir un semblant de civilité alors que le futur n'existe pas ?
Lien : http://leslecturesdecat.cana..
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