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4,22

sur 2975 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Quelle déception que ce roman dont je ne voyais jamais le bout, mais plutôt des digressions et des personnages à gogo, avec moultes détails, « en veux tu ? en voilà ! », des longueurs, des longueurs et encore des longueurs. J'ai ressenti un grand ennui devant l'absence de piquant, le blablabla continu dans cette histoire…


Seules les premiers chapitres de mise en page et la fin m'ont plu, car le reste du temps, il ne se passe rien à part pour l'héroïne aller embrasser sa cousine, se faire coiffer, chercher du boulot, gérer ses amours, et commenter les agissements de ses concitoyens.


Certes, ce roman aborde un sujet rarement évoqué en littérature : l'immigration africaine en pays anglosaxon. Certaines réflexions sont intéressantes (partie sur l'élection de Barack Obama), mais l'ensemble est confus et souffre de sérieux problèmes de construction, notamment à cause des aller-retour « passé présent » incessants, de même que les transitions entre les paragraphes qui m'ont semblé réellement maladroites.
Seule l'adolescence et le temps des études de l'héroïne ont eu de la valeur pour moi, car dans ces chapitres, l'auteur n'en faisait pas trop.


La société américaine, ainsi que sa culture sont passées au crible d'une manière acide et sans compassion aucune. Comprendre l'Amérique pour les Noirs non américains ce serait « Comme dit la chanson, si vous êtes blanc, c'est épatant ; si vous êtes brun, c'est moyen ; si vous êtes noirs, allez vous faire voir », (Chapeau au traducteur !).


Oui, sa voix est assurément impertinente, mais elle n'est pas sagace ni drôle, elle est dure, ne fait pas de concession, elle tue tout ce qu'elle touche à l'emporte-pièce. Trop d'amertume, trop de rancoeur. Tout le monde en prend pour son grade. C'est dérangeant et lourd. Les différentes strates de l'imperium américain se révèlent au final indigestes à lire.
C'est vrai que « dans les Jeux olympiques de l'oppression » les noirs ont morflé, morfle et morfleront encore, mais d'autres plumes leur rendent hommage et parlent d'eux autrement, à mon goût.


La notion de classe est-elle meilleure au Nigéria ? J'en doute à la lecture de ce roman.


Evidemment, on s'attache aux personnages d'Ifemelu et d'Obinze, mais je me dois d'être honnête avec vous, avec moi-même : j'ai simplement été jusqu'au bout de ce roman pour savoir comment se terminerait leur histoire d'amour commencée à l'adolescence, au Nigeria. Comme une idiote midinette, j'ai appuyé sur le côté droit de ma liseuse pour que l'histoire défile encore et encore. Va-t-elle se bouger les fesses et courir vers lui (moi je n'aurais pas hésité longtemps) je suis allée au bout de ce pavé pour connaître l'issue de la relation. Est-ce comme ça qu'elle a eu tant de lecteurs/trices ?
Lien : http://justelire.fr/american..
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Enfin, j'ai terminé ce pavé que j'ai mis un temps fou à lire. Non pas que le style soit mauvais. Au contraire. le style est riche et moderne.
Le problème réel de ce roman, c'est son sujet et la trame. L'histoire est cousue de fil blanc: on s'aime, on s'éloigne, on se rapproche, on se retrouve. Rien de nouveau que ce soit dans l'histoire elle-même ou dans son approche.
Derrière cette histoire se cache un sujet plus profond: le racisme ordinaire. L'auteure appelle un Noir un Noir et un Blanc un Blanc, sans détour et sans métaphore. Ceci peut expliquer toutes ces critiques élogieuses car on ne peut pas ne pas aimer un livre si direct. Ça ne se fait pas. Il faut le porter aux nues. Oui mais passés deux chapitres, c'est toujours la même chose: les héros sont noirs et subissent quotidiennement le racisme dans des pays à majorité blanche. Une évidence. Tout comme un blanc subit un racisme sournois dans des pays à majorité noire en gonflant les prix des achats, en l'arnaquant en permanence. Je trouve que ressasser cela sur 500 pages, c'est quand même (très) ennuyeux.
On peut aussi s'extasier sur la critique des stéréotypes par l'ironie: les Noirs sont des profiteurs, voleurs et fainéants, les blancs sont tous racistes sans le remarquer etc. Seulement je trouve que c'est assez mal fait, si bien qu'au lieu de dénoncer ces stéréotypes, l'auteure les valorise et les renforce. La question n'est pas de savoir s'ils sont vrais ou pas, le problème est qu'en lisant ce roman, n'importe qui se dit "c'est vrai, l'auteure a raison, les
Noirs sont comme ça et les blancs sont comme ça". En voulant dénoncer le racisme maladroitement en accumulant les clichés, l'auteure ne fait qu'apporter du grain à moudre aux conservateurs et aux extrémistes.
Pour résumer, un livre inutilement long, ennuyeux car convenu et qui rate totalement son but.
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Lecture abandonnée à la 490ème page, je n'ai pas accroché avec le personnage de Ifemelu, seul celui de Obinze était intéressant et méritait d'être exploité d'avantage.
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Vu les excellentes critiques , j'ai du passer à côté de quelque chose . J'ai tenu jusqu'à la moitié puis j'ai plus pu . il ne se passe rien absolument rien . un chapitre pour expliquer comment lisser ses cheveux crépus !! elle téléphone à sa tante , elle téléphone à ses copines … rien ne se passe . j'ai aimé les extraits de son blog sinon j'ai trouvé ça plat et ennuyeux. Il y a des livres bien meilleurs sur l'immigration et le racisme aux États Unis et en Angleterre .
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Je ne sais trop pourquoi mais il est Si difficile pour moi de pénétrer dans l'histoire de ifemelu. Et l mise en page chez Folio ne m'y aide pas davantage... et pourtant je m'acharne à vouloir continuer. Peut-être l'abandonner après 100 pages et recommencer à zéro plus tard...
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Livre en tête de gondole à la Fnac depuis plusieurs années... et dans un jour sans grande inspiration, je me suis laissé convaincre par le Marketing de le lire... Livre facile à lire et à appréhender. Son sujet est simple: c'est la perception de l'occident et son mode de vie par une africaine d'Afrique qui part y faire ses études et y travailler. Difficile de s'attacher au personnage principal malgré les 400 pages. C'est un livre sur l'Adaptation Humaine dans une société ou on ne connait pas les codes. Livre sur l'Africanité, et l'Humanité finalement.

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La société américaine vue par une émigrée Nigérianne.
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Je suis clairement passée à côté.
Autant j'ai adoré l'hibiscus pourpre de la même autrice, autant là je me suis carrément ennuyée jusqu'au point final.
Pourtant je dis bien pourtant, je ne suis pas à fustiger radicalement la lenteur d'un roman, parfois c'est un parti pris pour mieux mettre en valeur un style recherché et travaillé. D'autre fois, c'est même un effet de tension grandissant. Mais ici ce n'est clairement pas le cas. Il n'y que banalités qui trainent en longueur et pour moi ne font pas une histoire et encore moins un roman avec autant de pages.
Par ci par là, il y a des vérités, mais difficile d'en garder consistance.
Dommage.
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En français les dialogues sonnent faux. Les personnages sont caricaturaux. Beaucoup de sujets abordés, en surface. Difficile de s'attacher aux personnages.

L'écriture est fluide (hors dialogues).
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Americanah relate la vie d'une femme nigériane, son éxil volontaire aux Etats-Unis où elle réussit, puis son retour au pays.
Les péripéties de son périple ainsi que ses états d'âme sont relativement bien relatés, mais il y a un gros problème avec cette héroïne. Ifemelu est antipathique. Dés lors, il devient difficile d'aimer son aventure. Elle est égocentrique, imbue d'elle même, méprisante et hautaine même avec ses compatriotes. Son histoire d'amour est à la hauteur du personnage, antipathique.
Pour aimer un récit, j'ai besoin d'aimer les personnages, ou du moins les comprendre et avoir un minimum d'empathie.
Ifemelu n'est pas ce genre d'humain.
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