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Mona de Pracontal (Traducteur)
EAN : 9782070776108
504 pages
Gallimard (25/09/2008)
4.39/5   876 notes
Résumé :
Lagos, début des années soixante. L'avenir paraît sourire aux sœurs jumelles : la ravissante Olanna est amoureuse d'Odenigbo, intellectuel engagé et idéaliste ; quant à Kainene, sarcastique et secrète, elle noue une liaison avec Richard, journaliste britannique fasciné par la culture locale.

Le tout sous le regard intrigué d'Ugwu, treize ans, qui a quitté son village dans la brousse et qui découvre la vie en devenant le boy d'Odenigbo. Quelques année... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (108) Voir plus Ajouter une critique
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Ses livres partout traduits et son engagement contre le racisme et le sexisme en Afrique et dans le monde ont fait de Chimamanda Ngozi Adichie, non seulement une grande dame de la littérature nigériane, dans la lignée de Chinua Achebe et de Wole Soyinka, mais aussi l'une des personnalités africaines les plus influentes qui soient, véritable icône internationale que l'on s'arrache pour des conférences et des entretiens. Multi-consacrée par les reconnaissances les plus prestigieuses – elle est notamment membre de l'Académie américaine des arts et des lettres –, elle est citée comme l'un des plus grands auteurs de sa génération, la BBC citant en 2019 L'autre moitié du soleil, son livre jugé le plus réussi, parmi les « 100 romans qui ont façonné le monde ».


L'autre moitié du soleil, c'est la terrible histoire du Biafra, cette éphémère république née en 1967 de la sécession de la partie sud-est du Nigeria, qui choisit de frapper son drapeau du symbole d'un demi-soleil. Oscillant entre le début et la fin des années soixante, le récit évoque l'euphorie post-indépendance du Nigeria, vite empoisonnée par les graines de zizanie germées de l'artificiel découpage des frontières du pays par les puissances coloniales européennes, et s'appesantit sur la courte existence du Biafra, réintégré – avec ses précieux gisements de pétrole – dans le giron nigérian après trois ans d'une guerre civile et d'un blocus qui devaient faire périr, de la famine bien plus encore que des combats, plus d'un million de Biafrais, majoritairement de l'ethnie Ibo.


Dans ce cadre historique où vient d'ailleurs s'inscrire l'histoire familiale de l'auteur – ses deux grands-pères n'ont pas survécu aux camps de réfugiés du Biafra –, le lecteur est emporté par le souffle romanesque d'une fiction peuplée d'une myriade de personnages gravitant autour de deux soeurs jumelles, Olanna et Kainene, issues de l'ethnie Ibo en même temps que des classes aisées nigérianes. La première, liée à l'universitaire Odenigbo, évolue au coeur de l'intelligentsia du pays, tandis que la seconde, unie à Richard, un Anglais blanc bien décidé à devenir aussi Ibo que possible, se démène pour reprendre la gestion des entreprises paternelles. La tourmente s'abattant bientôt sur leur monde, Richard, devenu peu à peu correspondant de guerre, tentera d'intéresser la presse internationale au sort du Biafra. Mais c'est Ugwu, un jeune et pauvre villageois entré au service d'Olanna et Odenigbo, qui entreprendra véritablement la relation, de l'intérieur, du calvaire des Ibos et des Biafrais, étape essentielle pour que cette histoire ne devienne pas le trou noir de la mémoire nigériane, et pour que les traumatismes puissent trouver les moyens de guérir un jour.


« Imagine des enfants aux bras comme des allumettes, le ventre en ballon de foot, peau tendue à craquer. C'était le kwashiorkor – mot compliqué, Un mot pas encore assez hideux, un péché. » « Ugwu l'avait remercié et avait secoué la tête en réalisant que jamais il ne pourrait traduire cet enfant sur le papier, jamais il ne pourrait décrire assez fidèlement la peur qui voilait les yeux des mères au camp de réfugiés quand les bombardiers surgissaient du ciel et attaquaient. Il ne pourrait jamais décrire ce qu'il y avait de terriblement lugubre à bombarder des gens qui ont faim. »


Preuve par l'exemple que, pour reprendre les mots de l'auteur, « Il est temps que les Africains racontent eux-mêmes leurs histoires. », ce livre cathartique, parfois qualifié de tolstoïen, participe du devoir de mémoire, alors que le Nigeria, mal cicatrisé, peine encore à trouver son unité. C'est aussi une oeuvre romanesque portée par un grand souffle, que l'on peut retrouver au cinéma puisqu'elle fut adaptée au grand écran en 2013, sous le même titre, par l'écrivain et réalisateur anglo-nigérian Biyi Bandele.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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L'autre moitié du soleil, c'est le soleil de l'est, celui qui annonce l'aube d'une nouvelle vie au sein d'une nouvelle patrie, c'est le drapeau du Biafra.

Ce roman se déroule dans les années 60 dans la région est du Nigéria peuplée aux deux tiers par les Igbos majoritairement chrétiens. On y suit en particulier les jumelles Olanna et Kainene qui se sont éloignées l'une de l'autre. Chacune de son côté vit un quotidien banal, avec son lot de petits bonheurs et de déceptions, mais qui les rend profondément attachantes. le monde de Kainene est encré dans la réalité, elle travaille dans l'entreprise de son père et n'entretient pas beaucoup d'illusions sur la vie. Olanna est une intellectuelle et avec son amant Odenigbo, leurs ami(e)s et relations, ils parlent politique et refont le monde.

Or, depuis l'indépendance en 1960 les tensions entre les Igbos et les autres principales ethnies du pays, les Haoussa-Foulani (nord) et les Yorouba (sud-ouest) à majorité musulmane ne cessent de monter. Cet état de fait va entraîner un bouleversement majeur dans la vie des deux soeurs igbos car après moult bouleversements politiques, un coup d'État militaire installe Yakubu Gawon au pouvoir et pousse la région du Nigéria oriental à faire sécession.
Ainsi le 30 mai 1967, son gouverneur militaire Odumegwu Ojukwu, proclame la "République indépendante du Biafra".

Malheureusement pour le Biafra, c'est la région du Nigéria la plus riche en ressources agricoles, minières et avant tout pétrolières puisqu'il recèle les deux tiers des réserves de pétrole du pays. Cette sécession ne sera donc pas tolérée et Gowon lance les hostilités pour récupérer son territoire : blocus alimentaire, offensives armées et bombardements aériens vont devenir le quotidien de nos personnages. Ils vont subir de plein fouet les conséquences de cette guerre soutenue par la Grande-Bretagne et l'Union Soviétique et leur vie vire alors du banal au tragique.

Ce roman est pour moi une réelle prouesse car Chimamanda Ngozie Adichie nous "attrape" avec des personnages qui n'aspirent qu'à une vie simple et tranquille comme nous tous et qui vont être confrontés à ce qu'il y a de pire en ce monde, la guerre.
On les aime Olanna, Kainene, Ugwu, Richard, Odenigbo, Madu et tous les autres, on a envie de savoir ce qui va leur arriver, on a peur pour eux, on pleure avec eux, on est heureux avec eux. Ainsi, tout le génie de l'auteure se révèle, car sans qu'on s'en aperçoive, on lit une page d'Histoire, celle de la Guerre du Biafra (1967-1970).

Une guerre qui n'a pas concerné grand monde. Nous regardions au journal télévisé ces enfants au ventre gonflé, ces os saillants et, au mieux, on versait une larme. On se dépêchait de "finir notre assiette" avant de sortir de table et on oubliait bien vite. Et pourtant cette guerre a fait plus d'un million de mort et rayé le Biafra de la carte. Ainsi, pour la citer, "le monde s'est tu pendant que nous mourrions", or, Chimamanda Ngozie Adichie ne serait pas là si ses parents Igbos n'avaient pas survécus et nous serions privés de cet excellent roman et de sa brillante auteure.

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Le moins qu'on puisse dire, c'est que je suis sortie de ma zone de confort avec ce roman historique qui nous plonge dans le Nigeria des années 60, au coeur d'un conflit dont je n'avais jamais entendu parler : la guerre du Biafra.

(À ce sujet, je me demande si je suis d'une ignorance crasse ou si l'Occident a vraiment la mémoire courte. J'ai cru comprendre que cette guerre avait été très médiatisée en son temps, mais je ne me rappelle pas avoir appris quoi que ce soit sur le sujet pendant mes années d'école, dans les années 90-2000… La seule chose qui s'en rapprocherait, ce serait le fameux cliché des « petits Africains qui meurent de faim », sur lequel l'autrice revient plusieurs fois au cours du roman.)

On suit le destin de deux soeurs jumelles, Olanna et Kainene, issues d'une classe aisée, dans un Nigeria tout juste indépendant qui ne tardera pas à basculer dans une guerre civile sanglante. Trois points de vue s'entremêlent : celui d'Olanna ; celui de Richard, aspirant écrivain blanc tombé amoureux du pays et de Kainene ; et celui d'Ugwu, le boy (domestique) d'Odenigbo, intellectuel idéaliste et compagnon d'Olanna.

Le roman est dur, très dur à lire, l'autrice ne nous épargne aucune des horreurs provoquées par la guerre et la manière dont celle-ci affecte les personnages. Les concernant, d'ailleurs, j'avoue que j'ai eu du mal à m'y attacher, et plusieurs m'ont même agacée (Odenigbo en particulier, Olanna et Richard également quoiqu'un peu moins, par contre j'ai bien aimé Ugwu et surtout Kainene – parce qu'on n'a jamais son point de vue, peut-être?) Pourtant, ces personnages ont une certaine profondeur psychologique, bien dépeinte par l'autrice, et en tant que lectrice, j'ai éprouvé tout au long du roman de l'empathie face à leur sort. Cela laisse à la lecture un sentiment troublant, peut-être voulu.

On ne peut pas dire que cette lecture soit plaisante, mais elle est définitivement saisissante. le basculement dans l'horreur et la description des personnages obligé·es de la traverser, jour après jour, est très bien rendue, la façon dont cela vient relativiser tous les petits (et même les grands) drames du quotidien aussi. C'est long, oui, souvent pénible, mais cela rejoint bien le sentiment des personnages qui ont l'impression que ça n'en finit pas.

Rien à redire sur la qualité de l'écriture. Point bonus : j'ai lu ce livre en version audio et la performance d'Aïssa Maïga est époustouflante !
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Au début des années 60, le Nigéria est un jeune Etat indépendant. A Lagos, Olanna et Kainene, soeurs jumelles, profitent de cet élan de renouveau post-colonisation. Elles appartiennent à une famille bourgeoise aisée igbo, une ethnie majoritairement chrétienne présente principalement dans l'est du pays, dans la région du Biafra. Chacune des deux jeunes femmes vit sa vie de son côté : la belle et plantureuse Olanna et son amoureux Odenigbo font partie d'un cercle d'intellectuels universitaires qui discutent politique et refont le monde à la moindre occasion. La froide et sarcastique Kainene, au physique plus ingrat, travaille quant à elle dans une des entreprises de son père, et entretient une relation avec Richard, journaliste britannique entiché de culture et de traditions igbos.
Depuis l'indépendance, les tensions sont vives entre les Igbos et les deux autres principales ethnies majoritairement musulmanes (les Haoussas au nord du pays et les Yorubas au sud-ouest). Au fil du temps, elles ne font que s'exacerber. Entre troubles politiques et coups d'Etat, les Igbos sont ostracisés, accusés de tous les maux, et finissent par être chassés ou massacrés dans les régions où ils sont minoritaires, selon un processus qui évoque furieusement la mécanique du génocide rwandais.
Les deux soeurs et leur entourage n'échapperont pas à la spirale infernale qui s'empare du pays, jusqu'à la sécession du Biafra en 1967 et la guerre de reconquête menée par le Nigéria jusqu'en 1970.
Le demi-soleil du titre est celui qui s'est étalé en jaune éclatant entre 1967 et 1970 sur l'éphémère drapeau du Biafra, Etat qui n'a pas survécu à la guerre et la famine terribles qui ont découlé de sa proclamation d'indépendance. de ces événements, seules ont percolé jusqu'en Occident ces images, diffusées aux journaux télévisés, d'enfants faméliques aux os saillants et aux ventres gonflés. Images qui n'ont eu d'autres conséquences que de donner vaguement mauvaise conscience aux téléspectateurs en les poussant chaque soir à terminer leur assiette avant de quitter la table.

« Le monde s'est tu pendant que nous mourions ». En effet, les grands de ce monde n'ont pas été nombreux à se préoccuper du triste sort des Biafrais. Ceux-ci, pour leur plus grand malheur, vivaient dans une région riche en pétrole notamment, ce qui explique que, pour le Nigéria, téléguidé par le Royaume-Uni et l'URSS (alliés en pleine guerre froide, c'est dire l'ampleur de la convoitise), il était hors de question de perdre la plus infime parcelle de souveraineté sur cette manne. D'où le blocage des frontières, les bombardements et les massacres, provoquant l'exode de milliers d'Igbos vers le Biafra et une pénurie alimentaire dramatique.
Au travers des histoires d'Olanna et Kainene, en alternant début et fin des années 60, l'auteure nous raconte celle du Biafra. Elle parvient à créer une empathie totale entre le lecteur et les personnages : on souffre de les voir souffrir, on a envie de garder comme eux cet espoir fou que le Biafra va gagner la guerre. Une page d'histoire à découvrir ou à se rappeler, et un roman magnifiquement écrit, puissant, cruel, passionnant, bouleversant.
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Il y a quarante ans, la guerre du Biafra…
Le 30 mai 1967, le Biafra déclare son indépendance. Cette sécession du Nigeria entraîne une guerre de trois ans, marquée par la famine des populations civiles.
C'est ce conflit et le drame humanitaire qui l'accompagne que nous raconte Chimamanda Ngozi Adichie, dans un « Autant en emporte le vent » nigerian.
Ugwu, à 13 ans, a quitté la brousse et sa famille pour servir comme boy chez Odenigbo, universitaire engagé avec enthousiasme pour le Biafra, à Nsukka au sud-est du Nigéria.
Le personnage d'Ugwu, omniprésent tout au long du roman, et ses relations avec sa famille, illustre parfaitement les contrastes d'un pays où cohabitent une bourgeoisie aisée et cultivée et la brousse ancestrale qui garde ses traditions et ses superstitions.
La belle Olanna et la forte Kainene, filles jumelles choyées d'un magnat nigerian assez répugnant, assistent à la naissance du Biafra, Olanna aux cotés d'Odenigbo, et Kainene aux cotés de Richard, un journaliste Britannique tombé amoureux de Kainene et du Biafra.
Ils seront tous emportés dans un conflit meurtrier et verront leur destin bouleversé.
Le conflit du Biafra avec un million de morts et fait partie d'un des tous premiers conflits très médiatisés et soutenus par la France. Les télévisions du monde montrèrent alors les enfants squelettiques au ventre énorme à cause de la malnutrition et il n'était alors pas question de ne pas finir son assiette sans « penser aux petits biafrais qui mouraient de faim ».
Triste souvenir, et pourtant… ce roman est porté tout du long par un immense espoir et une certitude, celle que le Biafra va gagner et que la moitié du soleil arborée par son drapeau s'imposera au monde.
Après l'Hibiscus pourpre, encore un très beau roman captivant d'une grande auteure africaine.
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Citations et extraits (97) Voir plus Ajouter une citation
- Il sautait sur moi, gémissait comme une chèvre, oh, oh ,oh, et voilà le travail» Elle leva le petit doigt. «Avec un machin petit comme ça. Et après, il souriait d’un air heureux sans jamais se demander si je savais quand il avait commencé et quand il avait fini. Les hommes! Ils sont désespérant.
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Le pasteur Ambrose se déchaînait:« Diable je te flingue! Satan , je te bombe »
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Richard eut l'impression que son corps s'apprêtait à faire quelque chose, à frissonner, à s'effondrer.
" Tu es au courant de ce qui se passe là-bas, alors ?
-- Bien sûr. J'espère seulement que ça ne va pas gagner Lagos. On ne peut vraiment pas prédire ce genre de choses." Susan vida son verre d'un trait. Il remarqua son teint livide, les minuscules gouttes de transpiration au-dessus de sa lèvre. "Il y a des tas et des tas d'Ibos ici -- enfin, ils sont partout, en fait, hein ? On ne peut pas dire qu'ils ne l'aient pas cherché, quand on y pense, avec leur esprit de clan, leur arrogance et leur mainmise sur les marchés. Très juif, en fait. Et quand tu penses qu'ils sont relativement peu civilisés ; on ne peut pas les comparer aux Yoroubas, par exemple, qui ont des contacts avec des Européens sur la côte depuis des années. Je me souviens que quand je suis arrivée ici, quelqu'un m'a dit de faire attention à ne pas engager un boy ibo parce qu'en un rien de temps, il serait propriétaire de ma maison et du terrain sur lequel elle est construite. Encore un petit whisky ?"
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As-tu vu ces photos en soixante-huit / D'enfants aux cheveux réduits en rouille, / Touffes étiolées lovées sur ces petites têtes, / Et puis qui tombent, comme des feuilles pourries s'émiettent ?
Imagine des enfants aux bras comme des allumettes, / Le ventre en ballon de foot, peau tendue à craquer. / C'était le kwashiorkor – mot compliqué, / Un mot pas encore assez hideux, un péché.
Tu n'as pas besoin d'imaginer. Les photos / S'étalaient dans les pages luxueuses de ton Life. / Les as-tu vues ? As-tu eu de la peine, un instant, / Avant, vite, d'enlacer ta femme, ton amant ?
Leur peau avait pris la teinte acajou d'un thé léger, / Dévoilant un réseau de veines et d'os cassants ; / Des enfants nus qui riaient, comme si l'homme / N'allait pas prendre ses photos et puis partir, les laissant.
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La famine était une arme de guerre nigériane. La famine a brisé le Biafra, a rendu le Biafra célèbre, a permis au Biafra de tenir si longtemps. La famine a attiré l'attention des gens dans le monde et suscité des protestations et des manifestations à Londres, à Moscou et en Tchécoslovaquie. La famine a poussé la Zambie, la Tanzanie, la Côte d'Ivoire et le Gabon à reconnaître le Biafra, la famine a introduit l'Afrique dans la campagne américaine de Nixon et fait dire à tous les parents du monde qu'il fallait finir son assiette.
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Vidéo de Chimamanda Ngozi Adichie
Présenter les succès des femmes comme des évidences plutôt que des exceptions : voilà le précieux conseil de l'écrivaine Chimamanda Ngozi Adichie pour éduquer un enfant de manière féministe.
#feminisme #education #cultureprime _____________
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