C'est vraiment toujours un plaisir de retrouver un enquêteur, un commissaire d'une série de polars qu'on aime. Avec
Jussi Adler Olsen, c'est un trio qui est aux manettes, Carl Morck, bougon, maladroit, à la fois touchant et agaçant, le Syrien Assad (mon préféré), énigmatique et sympathique et la complexe Rose, drôle de mélange entre la bombe sexy et l'insupportable gamine.
Suite au suicide du flic chargé d'une enquête quelques années plus tôt (la mort d'une jeune fille tuée par une voiture d'un tel choc que son corps avait été envoyé dans un arbre) qui n'avait jamais abouti, Carl Morck et son équipe reprennent l'affaire à zéro et découvrent peu à peu une sombre histoire liée à une secte…
Lu d'une traite évidemment car c'est toujours très bien, même si l'auteur reprend des thèmes déjà abordés en particulier les sectes, le suicide d'un flic, et même si le nombre de suicides est un peu trop important dans cet opus. Mais il y a ces trois personnages quand même vraiment attachants, en particulier Assad, son danois parfois approximatif et sa gentillesse pour son chef, il y a aussi l'éclairage que le roman donne à des épisodes liés à la vie de Carl restés dans l'ombre lors des précédents épisodes, un rythme qui va crescendo, de l'humour et une vision intéressante des sectes ; pour démarrer les vacances c'est parfait!
J'ai vu la version filmée des trois premiers épisodes et ma foi, c'est plutôt bien ! Film d'un réalisateur danois Mikkel Norgaard (ci-dessous les acteurs jouant Carl Morck et Assad)
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