Promesse

Incapable de terminer une enquête vieille de près de vingt ans, le policier Christian Habersaat se suicide. Se laissant forcer la main par son équipe du Département V, le commissaire Carl Mork reprend en main l'affaire : retrouver le responsable de la mort d'Alberte, une jeune femme ; crime ou accident avec délit de fuite ? L'enquête conduira l'équipe dans le monde de l'ésotérisme et des sectes, pour déboucher sur un coup de théâtre et la mise en évidence de nombreux meurtres...

Pour dire la vérité, ce sixième tome des enquêtes du département V m'a déçu.

Autant j'ai apprécié le rythme de l'opus précédent, "L'effet papillon", que j'ai beaucoup aimé, autant j'ai trouvé que "Promesse" traînait en longueur : rythme trop lent, trop peu de rebondissements, sauf sur la fin, peu ou pas d'action. Même l'alternance des points de vue, entre celui des enquêteurs et celui de celle qui ferait une coupable idéale, ne convainc pas...

On ne présente plus les protagonistes du département V et leurs extrêmes singularités. L'arrivée d'un quatrième membre, Gordon, tout aussi atypique, semble fragiliser leur crédibilité. Les prouesses d'Assad en deviennent un peu irréelles. On croit davantage dans les autres protagonistes de l'intrigue, tous plus ou moins tombés sous le charme de Franck/Atu, le gourou.

Même l'écriture semble moins énergique, moins vivace, plus molle. Elle peine a donner du rythme à l'histoire, à épargner l'ennui.

Dommage !

Rien de nouveau dans ce sixième tome : on retrouve notre trio de choc (Carl, Assad et Rose), affublés d'un quatrième larron, Gordon ; une affaire vieille de près de 20 ans ; quelques épisodes sur l'affaire qui a failli tuer Carl Morck sept ans plus tôt ; une alternance entre chapitres consacrés aux enquêteurs et chapitres de l'autre côté de la barrière ; un texte qui se veut parfois drôle et plein de sous-entendus sur les personnages.

Et c'est là que le bât blesse je trouve, l'enquête finit par être ternie par cette espèce de gaieté feinte, de blagues lourdaudes sur les origines d'Assad ou le côté gothique et vamp de Rose. Personnellement, je n'adhère plus du tout... Au contraire, cela m'a agacée, sans compter la relative maladresse du texte, les longueurs (pourquoi 650 pages pour une enquête sans aucun suspense ?). Je ne retrouve plus, depuis 2 ou 3 tomes, la magie des débuts des enquêtes du Département V, où on sentait une tension incroyable, une maîtrise du suspense, un côté psychologique marqué. Même les descriptions "exotiques" du Danemark font désormais défaut...
Sans doute ma dernière enquête avec la petite bande...

Bof...

J'accroche plutôt bien avec cette série de livre, mais celui là ne m'a pas du tout convaincue.

D'abord parce qu'on est projeté trois ans plus tard, sans que cela soit expliqué, sans que cela ai un impact sur le récit. Trois ans... et on reprends l'histoire comme si rien ne c'était passé, c'est un peu bizarre non ?

Ensuite, habituellement je trouve que les chapitres dans le passés sont pleins de suspenses et sont addictifs, mais là ce n'est pas le cas. L'histoire se déroule sans encombre et ce n'est pas un compliment !

Quant au présent.... c'est mou, lent, tellement long. Franchement on avance à rien. Et puis les blagues récurrentes et les mystères qui ne sont toujours pas résolues au bout de 6 tomes ça commence à lasser.

Enfin, comment l'auteur veut il nous vendre du suspense quant il trahie lui même les conclusions de l'enquête et les raisons du suicide en moins de deux chapitres ? Alors oui, on nous vends un pseudo rebondissement en fin de livre, mais ça ne change rien au fait de nous faire lire 600 pages pour arriver à une conclusion qu'on avait déjà dés le début...

En bref, je n'ai pas accroché avec ce tome et j'espère que ce n'est simplement qu'une baisse de régime !

Belles lectures à tous.

Quand on lit un cold case (comme c'est le cas des enquêtes du département V), on peut vite être fasciné par le talent de l'enquêteur capable de résoudre une affaire non élucidée, des années après l'évènement, avec seulement de rares témoins qui ont perdu la mémoire et quelques preuves et rapports archivés. Mais si cette fascination est un atout, le traditionnel manque de suspense de ce genre policier est un sérieux handicap pour maintenir l'attention du lecteur. Promesse n'échappe pas à cette fatalité.


Qui a tué Alberte, morte heurtée par un véhicule, sur l'île de Bornholm, 17 ans auparavant? Nos trois enquêteurs, Carl, Assad et Rose, se mettent au travail. On s'amuse un temps de leurs échanges verbaux cocasses, mais ce bavardage devient vite ennuyeux. Pendant les trois premiers quarts du récit, l'enquête piétine. Et on n'est séduit ni par les recherches entreprises, ni par les protagonistes, ni par les lieux de l'action, ni par l'atmosphère de l'enquête. Pour soutenir l'intérêt, Adler-Olsen déroule en parallèle l'histoire de Pirjo, qui vit dans une secte sur l'île d'Oland et est amoureuse du gourou à la tête de la secte. Pirjo déploie toute son énergie pour écarter ses possibles rivales, afin que le gourou, tombe sous son charme. Il s'ensuit alors une série de péripéties dignes d'un roman de gare. On comprend que les deux histoires vont se rencontrer à un moment ou à un autre. Mais malgré cet effort de narration alternée, l'ennui s'installe. Il faudra attendre les 80 dernières pages pour soudain voir se précipiter des scènes d'actions et des rebondissements qui assomment le lecteur par leur succession et leur invraisemblance.


Certes, on aurait pu trouver son bonheur dans la description de la vie quotidienne d'une secte, seul thème abordé dans le récit. Mais cette secte là (qui vénère Horus, dieu du soleil) est une caricature de secte. Ainsi, je ne sais comment interpréter le cours donné par Johannes Tausen sur l'origine commune des religions où Jésus apparait comme un clone d'Horus (thèse totalement fantaisiste développée dans le film Zeitgeist). Secte d'illuminés ou égarement de l'auteur? Au final, je n'ai pas accroché à ce roman beaucoup trop long et sans grand suspense.

Décidément je ne suis pas perméable à la prose d'Adler Olsen, après avoir abandonné "selfies" au bout de 200 pages, je n'ai pas pu aller au delà de 300 pages pour "promesses" :
Histoire molle, intrigue cousue de fil blanc, équipe policière peu crédible, tout est réuni pour faire de ce roman un polar du nord tout juste acceptable.
Nous sommes bien loin des polars d'Henning Mankell.
Donc j'arrête là mon épisode Adler Olsen..

intrigue (un "cold case") intéressante, avec un final inattendu (c'est le signe d'un bon policier). Par contre, des longueurs avec des sujets n'apportant rien à l'intrigue ou des descriptions trop longues (lieux par exemple)

Le moins que l'on puisse dire c'est que ce sixième épisode des aventures de Carl Morck et ses deux fidèles assistants ,Assad et rose, ne tient vraiment pas ses promesses. On s'y ennuie souvent dans cette enquête au rythme aussi effrénée qu'un épisode de Derrick. L'enquête fait souvent du sur place et l'idée de suivre d'un coté Carl Morck et de l'autre Pirjo une responsable de la secte n'est pas une franche réussite. Pirjo est trop caricaturale pour être intéressante et ses actions sont trop prévisibles. Pour essayer de surprendre son lecteur (et le réveiller ?) l'auteur nous concocte un rebondissement et un final particulièrement raté et qui frise le grotesque. Très surprenant pour un auteur qui nous avait habitué a nettement mieux lors de ses précédents épisodes. Simple essoufflement ou problème de renouvellement pour nos héros ? L'avenir nous le dira. Ma note 3.5/10.


Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..

Est-ce le rythme de production des livres que Jussi Adler-Olsen s'est imposé face au succès de ces premiers livres ?, mais Promesse n'atteint pas le niveau de ces prédécesseurs.

Il faut bien l'avouer, cette nouvelle aventure de Carl Mørck m'a un peu déçu.

Déjà dans le rythme, la première partie du livre est très lente et j'ai eu du mal à accrocher à l'histoire. de nombreuses répétitions sont faites (si vous le lisez, comptez le nombre de fois où est fait mention la volumétrie des papiers), nombre de personnages sont mis en place et un peu comme le héros principal, on se demande bien si on a affaire à une enquête policière ou pas.

Heureusement, l'humour nous fait ternir le pavé de 500 pages entre les mains. Les incompréhensions par Assad des expressions sont toujours hilarantes, et i faut souligner que la traduction a su conserver ou transposer en français cet humour.

Dans la seconde partie, l'enquête avance mais si l'on devine la solution dans les grands axes dès les premières pages.

Le modèle du livre reste fidèle au modèle de l'auteur : quelques fausses-pistes, un parallèle entre passé et présent, pour un dénouement au quart de tour; avec une écriture toujours aussi fluide.

Si vous deviez découvrir cet auteur, je vous recommanderais de prendre les volumes de la série dans l'ordre et de réserver ce Promesse pour plus tard.

Déçue, déçue, déçue. Voilà un bon résumé de mon état d'esprit suite à la lecture de ce livre.

J'avais ADORÉ "Dossier 64", 1er Adler-Olsen que je découvrais, et beaucoup apprécié "Miséricorde", "Profanation" et "L'Effet Papillon", bien qu'ils ne m'aient pas laissé la même impression époustouflante que "Dossier 64". Mais bref, j'étais prête à surkiffer la lecture de "Promesse" et... Bah non en fait. Que dalle. Nada. le néant. L'ennui.

Mais l'ennui bien ennuyeux, voyez ?

Parce que même s'il se passe pas mal de choses dans cette histoire, rien n'a beaucoup de sens, d'importance, de morale, de... Je sais même pas quoi rajouter.

Je suis juste déçue.

C'était parfaitement inutile de pondre un roman de 750 pages (en format de poche !!!) à propos d'une enquête qui était déjà bouclée dès le départ, même si la fin se veut "intrigante" (ce qu'elle n'est pas). Tout m'a déçue en fait : la longueur du bouquin, l'enquête extrêmement inintéressante, les longs passages sur Pirjo qui n'amènent absolument rien à l'affaire qui occupe le département V, la victime sans âme et sans saveur, le gourou totalement déifié qui n'a, lui non plus, aucune saveur... Bref, un échec, de mon point de vue.

Carl reçoit un coup de téléphone d'un inspecteur au sujet d'un accident survenu il y a plusieurs années. Peu désireux de s'investir dans une nouvelle affaire, il refuse d'apporter son aide. le lendemain, il apprend que le policier qui l'appelé s'est suicidé. le département V au complet s'empare alors de ce dossier et d'accident, on le qualifie vite de meurtre. Au fil de leurs investigations, ils vont s'approcher du domaine des sectes spirituelles et de leurs adeptes et se mettre sur la piste d'un mystérieux assassin ayant sévi il y a 17 ans ...

J'ai vraiment eu beaucoup de mal à finir le livre. C'est très très long et ça ne commence réellement qu'à la page 250 (sur 650 de mémoire). L'équipe est un peu fatiguée je trouve et on retombe vite sur la même chose : les erreurs de langage d'Assad, l'excentricité de Rose, le mauvais caractère de Carl et même Gordon, le nouveau venu, est insipide. Bref c'est franchement mou, il ne faut s'attendre à aucun rebondissement notoire.

La fin est rocambolesque et presque risible. Pour moi, Promesse est du même acabit que Dossier 64, à savoir, d'un ennui sans nom. Ces romans sont très loin des premiers volumes de la série, dommage ...

Encore déçue par Jussi Adler Olsen. Je crois que je vais faire une petite pause avec cet auteur et je verrai plus tard pour la lecture de Selfies, le tome suivant.