Sherlock, Lupin et moi est un petit roman sans prétention, vite lu et vite oublié.
Prêté par mon beau-fils de 10 ans, qui est sûrement plus la cible que moi, et qui me l'avait peut-être un poil survendu : "tu vas voir, il est TROP BIEN !".
On est sur un livre jeunesse vraiment jeunesse, qui a le mérite de se lire facilement, mais sans grande ambition.
On suit
Irene Adler, qui fait la rencontre de
Sherlock Holmes et d'Arsene Lupin pendant sa jeunesse, et qui va vivre de folles aventures avec eux.
On commence par une énigme (linéaire), suivie d'une enquête (linéaire), d'un retournement de situation (pas terrible) pour finir sur un dénouement théâtral (sans grand intérêt).
Emballé, c'est pesé.
Tout est terriblement classique : nos 3 personnages principaux sont des caricatures d'eux-mêmes et en deviennent du coup assez insupportables, les méchants sont vraiment méchants, les gentils sont vraiment gentils.
Je m'attendais à minima à un peu de suspense et à une révélation finale originale, mais c'est plutôt plat et pas très passionnant.
J'ai été de plus un peu gênée par le fait qu'on romantise dès ce 1er tome la relation entre
Irene Adler (12 ans) et ses 2 comparses (à peine plus vieux), comme si on tentait d'installer un triangle amoureux pour la suite de la saga.
Mon beau-fils m'a dit "tu vas voir, les suivants sont mieux et il y a plus de suspense !", mais je n'ai honnêtement aucune envie de perdre mon temps avec les suivants.
À réserver pour un public de 9 à 14 ans max.