Une nuit d'été

A la mi-juin, trois personnes se mettent en route pour se rendre à une fête organisée par Jordan Sasscock.
Elles s'y rendent à pied et pour cela, elles doivent traverser le parc Buena Vista (nous sommes à Los Angeles). Elles ne se connaissent pas mais ont un point commun : elles souffrent, d'une rupture ou d'un deuil. Elles vont rencontrer en traversant ce parc, le monde des fées dirigé par Obéron et Titania, monde qui lui aussi souffre depuis la mort de l'enfant du roi et de la reine.
Cette première nuit d'été devrait être une Nuit Merveilleuse, mais Titania désespérée de faire revenir son mari, décide de libérer Puck, le trublion, afin qu'il se manifeste enfin !
Cet esprit farouche, dont l'apparence reflète les pires craintes de celui qui le voit, va mener le royaume à sa destruction.
Cinq autres personnes se trouvent dans le parc : un group de sans domicile fixe qui répète une comédie musicale « à l'abri des regards inquisiteurs et des oreilles indiscrètes. »
Les humains se retrouvent alors pris dans la lutte entre les fées et Puck le diablotin, capable des tours les plus pendables.
On retrouve ainsi la trame de la pièce de Shakespeare, les personnages principaux, les thèmes de l'amour, du sexe (en des termes bien plus crus et actuels que ceux du barde !) et de la nature.
Une très jolie découverte et un moment bien agréable de lecture !

3.5/5 : Une réécriture contemporaine et américaine de la célèbre pièce le Songe d'une nuit d'été de Shakespeare ? Voilà une idée plus qu'originale : j'adhère ! Est-ce que cette lecture a rempli toutes ses promesses ? Réponse dès maintenant...

Vous le savez sûrement (mais je ne le répète jamais assez) je suis une grande fan de littérature américaine, chaque découverte littéraire est digne d'un épisode d'Indiana Jones : c'est une véritable aventure ! Avec Une nuit d'été j'ai eu le plaisir de faire la connaissance d'un écrivain talentueux et à l'imagination débordante.

J'ai adoré ce livre principalement pour deux raisons : d'une part son écriture, d'autre part son caractère unique. L'écriture est une véritable ode aux mots, un poème lyrique, elle s'harmonise parfaitement avec l'ambiance générale de ce roman qui se veut fantastique et onirique. le style de cet auteur est vraiment une petite merveille et on ne peut que saluer son talent à faire résonner chaque phrase en notre être (je deviens poétique moi aussi !!).

L'autre point très positif c'est le fait qu'Une nuit d'été est une histoire complètement à part, un récit original et incroyable. Vous allez voir se confronter deux mondes l'un fantastique, l'autre réaliste. Vous allez suivre trois protagonistes qui vont vivre le temps d'une nuit un moment hors du temps et de tout lieu. L'émotion qui transparait au travers de leur souffrance réciproque et le charme que va opérer le monde féérique sur chaque personnage sont amenés de façon subtile et touchante.

Après cet éloge incontestable sur tous ces points, je dois avouer que je ne suis pas une fan absolue du mélange des genres. Je suis assez classique à ce niveau et j'ai rarement aimé un tel mix car un genre est souvent sacrifié au profit de l'autre. Pour Une nuit d'été j'ai trouvé cela magnifique mais d'un autre côté je m'attendais à autre chose, l'aspect fantastique est très présent et on sent que l'auteur veut faire passer beaucoup de messages au risque de perdre le lecteur entre l'intrigue générale et celle de chaque personnage.

En définitive, je suivrai avec attention le parcours de Chris Adrian : un écrivain très prometteur !

Lien : http://leatouchbook.blogspot..

http://liliandtheworldofbooks.blogspot.com/2016/01/une-nuit-dete.html

Une splendeur ce livre, J'ai vraiment trouvé cette histoire féeriquement bien écrite.

Henry, Will et Molly ne se connaissaient pas, mais ils ont un point commun, ils ont tous perdu un être cher. Ils vont se rencontrer et être coincés par la même occasion à Buena Vista Park et c'est ainsi qu'ils vont connaître la nuit la plus extraordinaire de leur vie.

L'auteur m'a complètement transporté avec son histoire féerique. Sa plume est si envoûtante si transperçante et si magique qu'on ne veut plus lâcher ce roman.

Pour vraiment ne pas vous spoiler afin que vous puissiez découvrir cette histoire dans la totalité, je vais juste vous dire que tous les personnages sont vraiment attachants et j'ai trouvé que chaque trait de leur caractère leur corresponde bien. L'histoire m'a énormément plu et surtout touché.

En bref, une histoire magique et féerique que j'ai particulièrement adorée. L'auteur a une écriture fluide et les détails mon fait rêvé. Je vous laisse découvrir cette histoire féeriquement bien écrite.

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Avant de commencer cette critique qui je le crains va être négative, je tenais à remercier les éditions Albin Michel et le site Babelio de m'avoir offert cet ouvrage! J'apprécie beaucoup ces échanges (j'ai déjà pu bénéficier deux autres fois de leurs largesses avec les livres « Gauguin en Polynésie » et « DicoAtlas de la sculpture ») qui me permettent de lire des ouvrages que je n'aurais pas forcément pensé acheter.

Commençons, déformation professionnelle oblige, par la couverture. Etant professeure d'arts plastiques, je suis d'autant plus sensible à l'aspect extérieur du livre. On ne peut nier que l'image est importante, elle attire ou repousse le futur lecteur. Et dans ce cas précis, c'est la couverture qui m'a motivée en grande partie à cocher ce livre dans la liste des ouvrages proposés lors de cette dernière « Masse Critique » de Babelio. Cette illustration littérale du titre « Nuit d'Eté » est superbe, un grand coup de chapeau donc au concepteur graphique.

Le résumé m'a paru attirant, j'adore Shakespeare, et l'idée d'une réécriture, avec l'action transposée à notre époque, me plaisait beaucoup.
Il y a 2 semaines, j'ai donc eu la joie d'ouvrir ma boîte aux lettres et d'y trouver ce bel ouvrage. Je n'ai pas pu résister à faire mon dada: le test de la page 99 (voir l'article sur ce thème en cliquant ici! ). Voilà l'extrait: « Will avait perdu une chaussure et ne parvenait pas à savoir s'il s'agissait d'une calamité ou d'un coup de veine déguisé. Il y tenait, à cette chaussure, mais il aurait au moins une anecdote amusante à raconter à la fête, et s'il était blessé ou en donnait l'air, peut-être que Carolina tournerait un instant la tête vers lui, le regarderait marcher en clopinant ou viendrait examiner son pied meurtri , un pied à qui elle parlerait peut-être, qui sait? »

Autant être honnête, des pages 99 pourries, j'en ai lues, ce n'est pas toujours très représentatif de la qualité du livre, mais là, on atteint un summum quand même! Un type qui perd sa godasse et une fille qui parle à un pied, c'est inquiétant.

Et le livre dans son ensemble ne m'a pas plu. L'univers des fées, que je me faisais une joie de retrouver, m'a déçue. Il est sinistre et peu novateur. On est loin d'une mélancolie romantique ou d'élans shakespeariens: Titania et Obéron se disputent comme des chiffonniers et la disparition du roi fait écho à une dispute conjugale des plus banales, désolée.
Les personnages modernes sont je trouve peu attachants et leurs histoires redondantes. J'ai peu apprécié le côté cru de certaines anecdotes (j'ai un grand côté prude, je sais).


La suite sur le Baz'Art des Mots!
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"Rien ne doit être pris en mauvaise part s'il est offert avec candeur et respect."

Mais s'il n'y a ni candeur ni respect, alors l'esprit lecteur n'y voit plus que le mauvais.
Et oui, non, non et encore non, je n'ai pas aimé ce roman.
Et pour tant, Diable et farfadets, que j'étais contente d'avoir gagné ce livre ! (Merci Babelio et les éditions Albin Michel pour cette opération Masse Critique) Un livre qui promettait le Merveilleux, de revivre le songe d'une nuit d'été en plein monde moderne. Puck, les féeries et Obéron le roi des fées. Forcément j'étais en liesse.
Hélas, si j'ai bien aimé les faits passés des différents personnages (qui forment en cela tout autant de petites histoires), l'univers des fées retranscrit dans ce livre n'a pour moi rien de merveilleux. Au contraire, je l'ai trouvé cru, sale et gras. Et comme le peuple de féerie lie, mêle et emmêle tout ce petit monde, ma lecture s'est vite retrouvée tâchée de toute cette outrecuidance.
Quitte à en faire un bilan, froid et ordonné :
Le - : le monde (non) songeur et débaucheur des fées
Le + : la structure du roman qui suit tout à fait celle de Shakespeare, joli clin d'oeil qui donne l'envie de s'y replonger au plus tôt.

Ce récit ne m'a pas envouté comme je l'avais escompté, le résumé était pourtant alléchant mais la magie n'a pas opéré sur moi. En effet, j'ai trouvé l'intrigue brouillon et l'accumulation de personnage incohérent et loufoque ont eu raison de mon envie. Je suis totalement passée à côté de ce récit même si j'ai apprécié la fluidité de la plume et son accessibilité. Je suis persuadée que ce récit trouvera cependant son lectorat .
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Je n'ai jamais lu Shakespeare et j'ai ouvert ce roman qui me faisait très envie en étant libérée de toute envie de comparaison, prête à me laisser emporter par l'histoire où se mêlent humains et êtres magiques.
C'est dans un parc de Frisco, dans un "monde" étrange que pénètre le lecteur, ensorcelé dès les premières pages, emporté par un tourbillon d'elfes et de créatures tout comme le sont les humains prisonniers d'un sortilège effrayant !
Ce roman, puissamment évocateur, onirique à souhait, fantaisiste et fantastique, parle d'amour, de sexe (beaucoup), d'homosexualité, de tristesse et de joie, mais également de désillusions, de névroses, de psychoses et même d'anthropophagie (avec une référence au film le soleil vert, le film de Richard Fleischer avec Charlton Heston).
Chaque chapitre consacré aux protagonistes humains de cette histoire permet de comprendre mieux l'emprise que la magie du monde de Titania et Obéron peut avoir sur eux.
Alors que l'ambiance est au merveilleux, à l'imaginaire (et c'est extrêmement bien rendu d'un point de vue narratif), la réalité reste prégnante et le roman dissèque intelligemment l'âme humaine, ses faiblesses et ses compromissions.
Un très chouette roman, tourbillonnant, un peu fou, que je recommande !

Merci à Anne-Laure des Éditions Albin Michel pour cette lecture en avant-première.

Tout d'abord je remercie ALBIN MICHEL et BABELIO de m'avoir fait découvrir cet auteur.

Un livre complétement à part avec trois personnes qui vivent un deuil et se retrouvent dans un parc la nuit immergés dans un monde féérique avec de drôles de personnages et leurs souverains. Obéron a volé un enfant humain et l'a offert à sa femme pour se faire pardonner un écart de conduite. Malheureusement cet enfant devient malade et meurt malgré les soins qui lui sont donnés. Obéron disparait et Titania libère un monstre afin de se défier avec lui. Henry, Will et Molly vont devoir vivre cette nuit au coté de Titania.

J'avoue que j'ai été très déconcertée et que malheureusement je ne suis pas arrivée à rentrer dans l'histoire malgré un intérêt certain pour le thème de ce livre. Une grosse déception donc pour moi.

Révélé en France par son premier recueil de nouvelles, Un ange meilleur, paru aux éditions Albin Michel en 2012 et considéré par le magazine The New Yorker comme l'un des meilleurs jeunes écrivains américain, Chris Adrian revient en France avec la parution d'Une nuit d'été, roman paru en anglais en 2011 et qui n'est autre qu'une variation autour d'une des plus célèbres pièces de William Shakespeare. Variation mais aussi hommage et admiration avoués de l'auteur envers le dramaturge dont nous commémorerons cette année les 400 ans de sa mort.

Une nuit d'été raconte l'histoire de trois jeunes gens, Henry, Will et Molly qui ne se connaissent pas et dont l'existence va brutalement être chamboulée lorsque, un soir, ils se retrouvent bloqués dans le plus ancien parc qui surplombe la ville de San Francisco, le Buena Vista Park, alors qu'ils se rendaient à la même soirée. Un point commun les rassemble, celui d'avoir été blessé par la vie avec la perte d'une personne chère à leurs yeux, que ce soit par le décès ou par la rupture sentimentale. Ensemble, ils vont vivre une nuit qui remettra en question leur existence et qui les forcera à surpasser leurs traumatismes.

La suite sur le blog :
http://unepauselitteraire.com/2016/01/25/une-nuit-dete-de-chris-adrian/
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