Publié initialement en 1981, le livre fit la renommée (en Roumanie) de son auteur, déjà connu en France pour son autre roman
Sara.
Pour le titre, il s'agit d'un sobriquet qui signifie Tacké (diminutif de Constantin) de velours.
Pour la belle couverture de mon édition de 2012, il faut féliciter Radu Răileanu.
Pour la description, on peut dire qu'il s'agit d'un roman loufoque et picaresque, aux multiples évocations historiques, de lecture plutôt exigeante. Il met en scène le truculent trio composé de Tacké (Costache Vlădescu), du boyard Lăpai et du Nabot. L'histoire est racontée d'outre-tombe par le personnage principal tué par Mamona le Jeune. Son intrigue est développée en Valachie entre 1802 à 1848 à une époque trouble marquée par des incursions turques, des épidémies puis des mouvements révolutionnaires de Tudor Vladimirescu.
Que dire d'autre, si ce n'est que sa traduction en français (probablement en cours par
Laure Hinckel d'après ce que j'ai compris) est une très bonne chose. Je lui souhaite tout le succès qu'il mérite.