La vie est un arc-en-ciel

Voilà un roman sur le thème des deux personnes faites l'une pour l'autre mais qui sont les seules à ne pas s'en apercevoir.
Loin d'être désagréable, mais j'ai trouvé les rebondissements à répétitions vraiment tirés par les cheveux, et le trop grand nombre de personnages donne un côté "dilué" à la trame principale.
Sur le même sujet, j'avais trouvé bien plus subtil et touchant "un jour" de David Nicholls.

Bizaremment ce roman ne pas vraiment plût...

Fan de Cecelia Ahern, ces livres sont en général pour moi, une petite bouffée d'oxygène qui illumine mes sombres pensées ^^ même si les histoires ne sont pas toujours les plus joyeuses!
J'aime beaucoup cette auteure, son style d'écriture et les histoires qu'elle nous raconte sont bien souvent merveilleuses.

Dans ce roman, je n'ai pas ressenti autant de tristesse, de joie ou d'amour que dans les autres de ses oeuvres. Je pense que c'est parce que je ne suis pas du tout adepte du genre épistolaire. Il y a un lien évident entre les deux personnages mais je trouve que ça ne ressort pas vraiment comme il le faudrait à cause de cela justement. Après, l'histoire fait réfléchir, la fin fait rêver et le déroulement de l'histoire nous amène à réfléchir sur nos actes et leurs conséquences...

Je ne conseillerai pas ce livre pour les personnes ne connaissant pas cette auteure, je conseillerai plutôt de commencer avec Si tu me voyais maintenant ou encore le maintenant culte P.S. I love you.

Un roman à la fois original et réaliste dont on a rien à redire du point de vue de l'écriture. Bien que l'histoire d'amour soit très touchante elle n'en reste pas moins agaçante au fur et à mesure que l'on avance dans la lecture. Un seul conseil : soyez patient si vous voulez connaître le fin mot de l'histoire!

Rosie et Alex sont meilleurs amis depuis leurs 6ans. Ensemble, ils ont fait les quatre cent coups. Cependant, le temps creuse leurs relation : Alex déménage, Rosie tombe enceinte à 18ans… le sort semble s'acharner sur eux. Peut on aimer quelqu'un au point de l'attendre toute une éternité ?

Réutiliser le mot éternité me semble judicieux car c'est le cas, ce livre dure bien une éternité. Il est important de préciser que ce livre est avant tout un assemblé de correspondence, par mail ou par texte. Ces dernières sont globalement courtes excepté certaines lettres. Suivre les péripéties des deux personnages qui s'éloignent avec le temps et ont de réel problème de communication, à travers de simple lettres et mail, c'est déjà compliqué. En effet, la compréhension de l'histoire est plus facile quand on est dans la tête du protagoniste ce qui n'est pas le cas ici. Mais au delà d'un simple roman épistolaire (je dois dire le premier que je lis), La vie est un arc-en-ciel c'est un roman de 400 pages qui dure 50 ans. Parce que le fait sont les suivant (attention spoiler) :
Il faut attendre 50 ans pour que nos deux protagonistes se réunissent. 50 ans de mauvaise communication, de hasard et de malchance. Je sais apprécier un bon slow burn mais la c'est une autre dimension. Et pourtant le livre partait bien. En effet, l'écriture est agréable, l'histoire plaisant et humoristique (quoi que je ne me suis pas vraiment attaché aux personnages), mais plus le temps passe (que ce soit dans la vie ou dans le livre), plus la frustration s'accumule, et plus le temps paraît long. A un certain moment, j'ai même dû sauter des lignes pour ne pas m'endormir. Je ne parlerai même pas de l'ellipse temporelle de 10 ans qui survient sans prévenir à un moment complètement improbable, histoire d'étirer en longueur un récit déjà extrêmement long. Et tout ça pour que les retrouvailles de nos deux protagoniste amoureux ce situe (et la j'avoue que c'est hallucinant) dans le prologue. Sur une page et demi. Tellement de frustration accumulée qui ne retombera jamais a cause de cette fin presque bâclé comparé aux 398 autres pages. Bilan ? Au bout de 300 pages (pour ne pas dire 250) je m'ennuyais ferme, le tout pour une fin qui ne m'a pas du tout satisfaite. Et quand il ce sont enfin retrouvé je dois avouée que je me suis demandée si je ne les préférai pas séparé. Il faut aussi noter qu'il existe un film (Love, Rosie) basé sur ce livre, film que j'ai beaucoup apprécié.

En terminant ce gros roman qui s'étale sur quarante ans, il ne me vient qu'une chose à l'esprit : Tout ça pour ça ? Moi qui aime beaucoup le genre épistolaire, j'ai été déçue. Si je me suis laissée prendre au début par l'interminable chassé-croisé des personnages principaux, au bout d'un moment, le récit devient très répétitif et je me suis vite lassée de toutes ces occasions manquées qui ont fini par se mélanger dans ma tête. La faute sûrement au manque de repères chronologiques qui n'ont fait qu'entretenir le flou du temps qui s'enfuit, au grand nombre de personnages et au fait que la fille de Rosie reproduise presque la même chose que sa mère au même âge. le style est plat, et les échanges assez terre à terre manquent souvent de profondeur. Au final, il ne m'en restera pas grand-chose, sauf une jolie histoire d'amitié amoureuse, qui ne fait pas trop réfléchir.

Roman épistolaire nouvelle génération sous forme de petits mots écrits en classe, textos, mails... Rosie et Alex sont inséparables, mais leur amitié profonde leur déguise ce qui a évolué avec le temps et ils se tournent autour et se ratent sans arrêt.
Autant j'ai vraiment apprécié Les jours meilleurs du même auteur, autant là le style m'a lassée et je me suis forcée à terminer le livre. Pas de suspense, c'est téléphoné du début à la fin.