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Critique de GribouilleChat


Je reviens à Boris Akounine , cet écrivain aime beaucoup explorer les ressources narratives les plus diverses. La Maîtresse de la mort et L'Amant de la mort sont de beaux exemples de cette inventivité.
Les deux romans ont été publiés ensemble – je me demande dans quel ordre ils ont été écrits ? – les intrigues se déroulent au même moment, au même endroit : à Moscou en 1900. On peut les lire indifféremment dans un ordre ou l'autre. Ils illustrent tous deux le thème de la mort, qui, on l'a vu, a accompagné l'auteur dans ses travaux de recherche mais aussi dans Azazel.

Le premier (dans mon ordre de lecture) est le pseudo-journal intime d'une jeune fille qui, dès sa majorité atteinte, s'enfuit de sa Sibérie natale pour rejoindre Moscou sur les traces d'un jeune homme qu'elle surnomme Arlequin. Même si les retrouvailles ne sont pas à la hauteur de ses espérances, elle le suit au sein d'une secte dont les membres sont des suicidaires qui n'attendent qu'un signe pour rejoindre l'au-delà. Ce sont des exaltés très "Fin de siècle" qui écrivent des vers macabres avant de se donner la mort dirigés par un gourou sous l'emprise duquel la jeune "Colombine" tombe immédiatement.

Si quelques personnages quittent un instant leur intrigue pour se retrouver dans l'autre, le véritable point de contact entre les deux textes, c'est Fandorine, de retour à Moscou où il n'est plus persona grata, sous le pseudonyme de Nameless : dandy décadent dans l'un, vengeur interlope dans l'autre ; Monte Cristo dans les deux…
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