Le monde vert

Un Luc Besson avant l'heure : un univers riche, de l'action et une absence totale d'histoire et de personnages. le tout baignant dans le mysticisme.

Prix Hugo en 1962, considéré comme un classique de la SF, j'ai un peu de mal à comprendre pourquoi. Après quelques recherches, ce roman n'en ai pas un, il s'agit d'un fix up de cinq nouvelles et cela se ressent parfois dans la non conclusion de certains périples.

Très loin dans le futur, le soleil est en fin de course, l'homme ne s'est pas révélé le plus adapté à cette évolution, à l'inverse de la flore, omniprésente et dangereuse. On voyage en compagnie de quelques personnages dans ce monde à l'imagination débridée mais très vite survolée. Les péripéties s'enchainent sans temps morts, le lecteur n'a pas le temps d'apprécier le monde créé par l'auteur.

"Roman imagé, roman de visionnaire, le Monde vert est avant tout un spectacle."
Le science-fictionnaire, Stan Barrets

On pénètre très,trop, rapidement dans cette foret gigantesque, l'action bat son plein, les cadavres se ramassent à la pelle (comment les Hommes ont-ils pu résister jusque-là demeure un grand mystère)
Plus dérangeant, le récit est souvent coupé par des explications sur l'évolution de la flore et la faune, l'auteur n ayant pas réussi à les intégrer dans la narration de manière convaincante.
Les personnages sont à peine esquissés, une psychologie primaire : moi chef, toi obéir. Si toi pas content, toi banni et na !
Le tout finit dans un gloubi boulga mystico-religieux

Quelques passages durs à avaler : des araignées mutantes longues de quelques kilomètres ont tissé des toiles reliant la lune à la terre ! Une morille symbiotique qui aurait pu être crédible mais rend plutôt l'ensemble grand-guignol.

Peut être novateur en son temps, je pense que c'est un texte profondément ancré dans une période historique de la société et du courant littéraire. Bref, le lire de nos jours n'est pas la panacée.

Alors, je n'ai pas apprécié ce livre. Déjà ça c'est fait.

L'auteur m'a perdu dés le départ. Il a une imagination fertile, il a inventé tout un monde, des animaux, des plantes...mais, si lui se les représente très bien dans sa tête, il a beaucoup de mal à les décrire (quand il les décrit) de manière compréhensible. du coup on se retrouve avec une masse de plantes agressives mais on ne sait pas à quoi elles ressemblent ni ce qu'elles font vraiment.

Les personnages ne sont pas attachants (et pour moi c'est terriblement rédhibitoire)

L'histoire en elle même n'est pas mauvaise, mais je la trouve mal amenée. Et puis le final est très embrouillé.
Durant tout le livre il explique que les humains sont devenus, à la limite du débile mais à la fin un des "personnages" parle quand même aux autres d'amibe, de mitochondrie...

Pas logique tout ça.

Ce livre possède son lot d'inconditionnels, je l'ai même vu classé parmis les 100 meilleurs livres de la S.F. Pour ma part, je ne partage pas du tout cet avis. Je me suis profondément ennuyé durant sa lecture. Je ne sais même pas s'il fait rélément partie de la S.F, je le considère plus comme un oeuvre de Fantasy. Il ne contient pas d'éléments scientifiques (hormis un vague robot, trés anecdotique) et ne nous renseigne pas sur l'évolution de nos sociétés.
J'ai eu en le lisant l'impression d'une succession de rendez-vous manqués. Il ne se passe rien sur la lune, les insectes n'apportent rien au récit (on, ne sait rien sur leur société), le personnage principal n'est pas attachant (on ne retire rien de sa lutte contre le parasite).
Il y a quand même une paire d'éléments trés positifs et intérressant dans ce récit, la création esthétique y est magnifique, et les plantes décrites témoignent d'un talent imaginatif hors norme, les hommes plantes sont assez proches des bikuras d'hypérion et presque aussi inquiétants. le style quoique difficile est assez poétique.
Une morale ? Peut-être, l'homme est insignifiant face à la nature. Rien de trés original.
Globalement ce livre est ennuyeux.

http://sfsarthe.blog.free.fr/index.

Alors que le soleil inonde la terre de ses derniers rayons, que la terre et la lune ont stoppé leur rotation, le monde végétal reigne en maître sur la terre, ayant évolué en sortes d'animaux-plantes monstrueux. Nous suivons la route de grenn et ly-lyo deux humains parmis ceux qui restent. Dans ce monde si loin du notre.
Bon, ça c'est pour résumer ce livre assez inintéressant qui m'a lassé dès les premières pages.
La psychologie des personnages me paraît assez faible, l'univers assez farfelu et peu probable.... bref Je n'ai vraiment pas accroché.

J'avais un assez bon souvenir de ce livre, lu durant mon adolescence. L'univers végétal, l'évolution humaine dans le futur, le parasite fongique ; quelques originalités de ce scénario m'avaient effectivement fort marquée.

Néanmoins, la relecture a été assez décevante : si ce roman contient bien quelques excellentes idées scénaristiques et un univers original, l'ensemble a pris un très mauvais coup de vieux. Des personnages tous plus antipathiques les uns que les autres, une faune-flore peu crédible, une histoire à dormir debout, mais surtout c'est le style-même qui est le plus insupportable tant il est naïf et maladroit : les descriptions sont lourdes, les dialogues sont pauvres, les rebondissements sont mal amenés, les personnages interchangeables défilent et les relations qu'ils développent sont absurdes. Que du bonheur!

On dirait une mauvaise apologie du colonialisme et de la violence domestique sur fond de scénario pseudo-scientifique post-apocalyptique. À remettre dans son contexte culturel, très certainement, et il faut admettre que l'idée du monde végétal est vraiment originale. Si seulement ce n'était pas si mal écrit...

Bref, il n'y a malheureusement pas grand chose à garder de ce roman suranné. Je regrette presque de l'avoir relu.

Que dire de ce roman. C'est compliqué.
J'adore la SF et le post-apocalyptique. Ici ont est en plein dedans. La nature a recouvert entièrement la terre. Des plantes carnivores géantes, les insectes qui vont avec. Des humains qui tente de survivre à tous ça avec grande difficulté.
Avec ce pitch j'aurais dû être au ange et passer un très bon moment. Mais voilà je n'arrive pas a rentrer dedans. J'ai lu les deux premiers chapitres mais ça ne passe pas.
J'ai du mal a me représenter l'univers et je m'ennuie. Pareille pour les personnages.
J

Une idée intéressante reliée aux dérèglements climatiques dont on parle beaucoup en ce moment. Dans les années 60, je ne pense pas qu'on en était là et c'est d'autant plus remarquable de la part de l'auteur. L'écriture est elle aussi sympathique, quasiment poétique car il recherche l'exotisme avec un vocabulaire botanique imaginaire et imagé.
Mais ça s'arrête là, je ne lui trouve pas plus d'intérêt : on comprend rapidement où il veut en venir et ça devient lassant. L'humanité, mauvaise par essence, meurt lentement dans une décrépitude pitoyable... le vague optimisme de fin d'ouvrage est complètement artificiel, comme si l'auteur s'excusait d'en avoir fait trop depuis le début.

Plutôt déçu par ce livre.
Au fil des pages, chaque nouvel élément d'ambiance, de tribu, de décor ajouté est vraiment surréaliste. Même dans un univers de science-fiction, je me disais à chaque description "mais c'est quoi ça en fait". Je n'ai peut-être rien compris aux descriptions, peut-être pas accroché au texte, mais je pense que les descriptions des ambiances, de la faune et de la flore auraient mérité plus d'efforts pour immerger le lecteur dans le monde vert. Tout est tellement improbable et loufoque que le lecteur doit se détacher de toute raison pour accepter les idées racontées dans le livre.

Je le déconseille aux personnes avares de détails et de descriptions ainsi qu'aux personnes qui comme moi n'aiment pas les choses trop décalées voire aberrantes.