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Après son opération pour un accident vasculaire, le narrateur, un double de l'auteur, écrivain dans la soixantaine, se trouve entravé dans ses déplacements. Il marche avec des béquilles et ne peut plus monter les étages sans ascenseur de son appartement. Il s'installe alors provisoirement dans un hôtel à proximité des jardins du Luxembourg à Paris. Les séquelles ne devraient pas durer. le narrateur s'adapte à cette parenthèse, il remarque des détails qui lui échappaient auparavant: les gens se déplacent si vite, le contenu des vitrines. À force de fréquenter le Jardin, il découvre l'auberge, le théâtre de marionnettes, bien avant le palais. En même temps, les jeux et les romans d'aventure de son enfance remontent à la surface. Une enfance à Athènes, dont les jeux consistaient notamment à rejouer les scènes d'aventure de leurs romans. le narrateur a été un enfant grec. Il prend conscience de la place prise par cet apprentissage dans la rédaction de ses propres romans.
Sa fragilité favorise ses contacts avec des gens modestes, les marionnettistes, les SDF et les personnes qui leur viennent en aide, la dame pipi du théâtre. Mais on sent aussi aussi que ce type de relation est dans sa nature. Tout cela est raconté avec beaucoup de douceur et de délicatesse. Alors si vous avez envie de retrouver Michel Strogoff, Les trois mousquetaires ou le capitaine Fracasse, et en même temps les personnages de Guignol ou Gnafron, mais surtout si vous aimez les relations humaines subtiles et tendres sans être mièvres, alors vous prendrez plaisir à cette lecture.
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L'auteur se retrouve nanti de béquilles après un accident de santé. Il ne peut regagner son appartement parisien avant quelques semaines et vit donc dans un hôtel proche du jardin du Luxembourg. Ce livre est le fruit de ses observations des personnages qui peuplent ce lieu et aussi de ses rêveries imaginaires autour des personnages des livres qu'il a lu dans son enfance.
Les échos du début de la crise grec se font aussi entendre.
C'est un récit onirique, crée par un homme solitaire.
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Ne le ratez pas, L'enfant grec. Un rendez-vous au détour d'un banc du jardin du Luxembourg. Vous y dénicherez, perché sur ses béquilles, le Franco-Grec Vassilis Alexakis, meurtri. Il n'y sera pas seul;
A ses côtés, resurgissant de son enfance et de son imagination, une pléiade d'héros romanesques viendront égayer ses réflexions, étayer ses rêveries.
jean Valjean, Robinson Crusoé, Tarzan, Don Quichotte...tous viennent danser dans sa tête, dans la nôtre, tendant la main à d'autres protagonistes (le fruit de ses caprices?), figures colorées peuplant les alentours. Dans ce jardin, on ne trouve pas que des marionnettes : la réalité frappe durement. Il y a la souffrance, celle d'une épreuve chirurgicale, celle d'un parcours littéraire; il y a la crise grecque, qui enterre un peuple sous les dettes.
Voilà ce qu'embrasse ce 14ème roman - une énième réussite - pour cet auteur et capable d'un saisissant détachement.
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Le narrateur, Vassilis Alexakis lui-même, est obligé de loger à l'hôtel Perreyre, près du jardin du Luxembourg. Après une opération chirurgicale il ne se déplace qu'avec des béquilles, impossible pour lui de vivre dans son studio situé au 5 e étage sans ascenseur. Il se promène donc à la vitesse de ses cannes et redécouvre l'immense parc derrière le non moins célèbre et très sérieux Palais du Luxembourg.

Il déambule et rencontre de belles personnes : Odile la propriétaire du théâtre de Guignolet Georgette sa soeur créatrice de marionnettes, Marie Paule la dame pipi des toilettes du jardin, Monsieur Jean, bibliothécaire du Sénat à la retraite historien et puits de science, Ricardo,SDF au passé mystérieux, et comme si cela ne suffisait pas il convoque dans sa rêverie tous les héros de la littérature qui ont courus, ont combattus ou se sont aimés dans cet endroit, si près et si loin du monde.

Les trois mousquetaires galopent dans les allées à la poursuite de Milady, Marius et Cosette se font des promesses d'éternité sous les frondaisons, les héros de l'enfance surgissent : Tarzan se plait dans les tilleuls du jardin et Bas-de- Cuir le Dernier des Mohican vient faire une apparition en guest star.

A petit pas, le narrateur se souviens de son arrivé à Paris en 68 fuyant la dictature, de son retour en Grèce des années plus tard, des femmes qu'il a aimées, de la Grèce d'hier et de celle d'aujourd'hui meurtrie et mise au ban de l'Europe pour cause de pauvreté. Sans nostalgie il fait le doux bilan de la vie d'un homme libre qui a choisi sa vie.

Eloge de la lenteur, apologie du rêve éveillé, louange de la rencontre, réelle ou imaginaire, Alexakis en formidable conteur nous invite dans ses pérégrinations.

Il ne tient qu'à nous de saisir la main qu'il nous tend. Rassemblons nos souvenirs de collège : « L'enfant grec » est le titre d'un des plus beaux poèmes de Victor Hugo, et il est désormais ce beau livre de promenade, à savouer par un doux après midi de printemps sur la pelouse du parc de la Tête d'or (spéciale dédicace aux lyonnais)....ou d'ailleurs!!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Il écrit bien, cet auteur, il écrit vrai, avec sa vérité, faite de souvenirs, d'impressions, entre réalité et créativité. Je me suis laissée emporter par plus d'un de ses personnages qu'il dit avoir rencontré dans le jardin du Luxembourg, où sa perte de mobilité lui laisse tout loisir de fréquenter l'imaginaire. Avec une plume comme la sienne, cet imaginaire n'est ni quelconque, ni plat, ni surfait.
Qui plus est, vous pouvez lire les chapitres dans le désordre, vous ne serez quand même pas perdu !!
J'allais oublier de mentionner qu'il m'a donné envie de relire Victor Hugo :( juste une strophe pour le partage...)
Tout est désert. Mais non ; seul près des murs noircis,
Un enfant aux yeux bleus, un enfant grec, assis,
Courbait sa tête humiliée ;
Il avait pour asile, il avait pour appui
Une blanche aubépine, une fleur, comme lui
Dans le grand ravage oubliée.
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Étrange que ce livre où se mélange réalité et personnages romanesques, introduisant ça et là des événements de vie politique (française et grecque). Petit à petit son univers, le jardin du Luxembourg, va être le théâtre d'aventures simples à surprenantes restant lié au nostalgique jardin des premiers jeux où la cabane devient repère d'enfants.

J'ai eu l'occasion de rencontrer l'auteur lors d'une dédicace, un moment agréable permettant d'aller plus loin dans la compréhension.

Comment une opération et la convalescence qui en suivra va pousser à la réflexion, une exploration de la lenteur du temps qui passe, amenant à un retour en arrière sur les personnages importants des romans de son enfance.

Nos premières lectures sont elles déterminantes pour nos lectures à venir? Comme notre premier amour déterminera nos relations futures ?

A vous de vous poser la question avec cette lecture distrayante.
Lien : http://metaphorebookaddict.w..
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Ce récit se situe, comme toujours avec Vassilis ALEXAKIS, à la première personne. Contant ces journées de convalescence pendant lesquelles un accident de santé l'immobilise à Paris près du jardin du Luxembourg, le narrateur décrit sa relation d'écrivain. Retrouvant la naïveté de l'enfance et la poésie légère de la rêverie, la réalité s'imbriquant aux héros des romans et à des personnages historiques, l'imaginaire du lecteur s'envole tout au long de ces pages en trouvant fantaisie pour échapper à l'ennui et la solitude qui l'entoure. C'est une belle langue qui raconte le plaisir d'écrire…
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Vassilis Alexakis emprunte le titre de son roman à L'enfant grec de Hugo, confiant que Paris était le rêve inaccessible, nourri par l'album de ses parents et ses lectures.

Le roman s'ouvre sur une silhouette claudicante, celle du narrateur, double de l'auteur, déambulant dans le jardin du Luxembourg, paré des couleurs automnales.
L'auteur s'imagine en train de voguer sur la mer Egée, mordorée, à bord d'une caïque.

Faute d'être son terrain de jeux ou de sport, le jardin du Luxembourg sera son refuge durant sa convalescence et l 'objet de ses investigations. Il nous fait partager ses rencontres avec le clochard, élucide les liens de parenté de la belle Elvire et M.Jean. Il nous livre tous les secrets de ce jardin et du Sénat, ressuscitant tous ceux qui ont fréquenté les lieux. Il dialogue avec les statues, un lapin, les arbres comme Séraphine de Senlis. Auprès de la dame pipi, il trouve une oreille attentive et compatissante, car le besoin de s'épancher l'habite. Il revient donc sur cet accident et le séjour traumatisant qui le cloua à Aix en Provence. Lui, qui a une famille éclatée, s'étonna de voir ses fils à son chevet. Les rôles se sont inversés: « j'étais devenu une espèce d'enfant et eux étaient soudain devenus des adultes ». Avec humour et auto-dérision, il montre comment il s'accommoda de son handicap. On dirait qu'il tourne une séquence des Intouchables quand il déambule à tout berzingue dans le couloir de l'hôpital. Pour égayer les soirées interminables, il teste l' adresse de son pied droit, imagine un dialogue entre le crayon et Le Robert tombés.
Sa renaissance pas à pas, lui a permis de développer sa capacité à l'émerveillement devant la beauté de la nature , du jardin ( les parterres de fleurs « un manuel de géométrie en couleur »), la fontaine Médicis) ou les détails d'architecture. En « inspecteur des rues », il sait débusquer sur les façades une nymphe, un satyre.

Sa distraction, il l'a trouvée auprès d 'Odile, qui donne vie à ses figurines et de sa soeur qui les fabrique. L'auteur dresse l'historique de Guignol, le compare à Punch et
se remémore Karaghiozis du théâtre d'ombres de son enfance. Il remonte le fil de ses ses souvenirs heureux, de ses jeux avec son frère disparu à Callithéa.
Il convoque ses parents disparus, compare la situation de son fils exilé ( avec qui les relations sont tendues) à la sienne et aborde une réflexion sur la paternité et la transmission. Il est convaincu que pour s'accomplir, s'épanouir, pour réaliser des prouesses, il faut prendre de la distance avec sa famille.
La mort en embuscade s'invite à la fin du récit, ne serait-ce qu'avec l'agonie de cette feuille restante sur le marronnier. Moment de grâce sublimé par ce rendez-vous avec son fidèle admirateur qui se devait de l'assister dans sa chute tourbillonnante et la sauver. Ne croise-t-il pas Hadès dans les entrailles des catacombes?

Le récit bascule dans le surréalisme quand la folie s'empare d'un client dans une librairie menacée par l'assaut imminent d'indiens. A la manière de Woody Allen, les personnages s'échappent des pages et se liguent avec les lecteurs. Leur vivacité supplée à la lenteur du narrateur « figurine manipulée par deux béquilles ».

L'auteur développe une réflexion sur la frontière entre réel et imaginaire. N'est-il pas lui- même un personnage de son roman inachevé, d'où l'usage de ses béquilles?

On devine l'auteur rongeant son frein, impatient de retourner à Athènes de crainte de ne plus reconnaître son pays. Ne pouvant paspasser sous silence la crise grecque, il nous livre ses convictions et pose son regard censeur et caustique sur la richesse de l'église ( que les politiques n'osent pas taxer) et le gouvernement. Il brosse une peinture au vitriol de la société grecque ( élites corrompues). Il colle à l'actualité, évoquant les JO ( qui ont alourdi la dette), les drames, les suicides dus à la pauvreté galopante. Il ne se prive pas de brocarder les paroles ordurières de certains politiques.

Vassilis Alexakis dévoile son rituel d'écrivain et les contraintes qu'il s'impose: vivre
seul. Une vie monacale indispensable à l'écriture. Pour tromper sa solitude, il fait défiler les femmes qu'il a aimées ou fréquentées. Désormais, c'est auprès de la dame de bronze « aux formes généreuses », « belle comme les actrices italiennes » qu'il aime se poser pour « une conversation muette» quotidienne, avant de rentrer à l'hôtel.

L'auteur paie sa dette à la littérature, déclinant ses plaisirs de lectures. Son goût pour la fiction , il l'a hérité de sa mère. Il évoque ceux qui furent ses compagnons dès son enfance. Les héros répondent tous à l'appel (Don Quichotte, D'Artagnan, Tarzan, Robinson, la liste est interminable). Il met en relief le rôle du Robert.
A 20 ans, il partagea ses doutes avec ses maîtres tutélaires: Dostoïevski, Faulkner et Beckett qui lui ouvrirent la voie à « son propre chemin ».

Il dénonce le déclin de la poésie et nous gratifie des poèmes de Constantin.
Il épingle « le milieu littéraire parisien » qui « ne reconnaît du talent qu'à ceux qui le flatte ».Il ne manque pas de rappeler notre héritage du grec. Et l'auteur d'imaginer avec une pointe de malice, le remboursement des mots empruntés comme économie! Cette francophilie reconnue a permis à Vassilis Alexakis d'être le Lauréat du Prix de la langue française 2012. Il contribue à maintenir vivante la flamme de la lecture.

En fermant le roman, on se demande si le narrateur a regagné son studio, si la séance de dédicaces au jardin du Luxembourg a eu lieu , si le personnel médical d'Aix a eu la visite promise. On garde en mémoire ce geste touchant d'offrande à la dame « à la capeline de paille », cette feuille morte déposée sur sa jupe comme un talisman.

Vassilis Alexakis signe un roman labyrinthique, aux accents autobiographiques, émaillé d'une pléthore de réminiscences familiales, de digressions, traversé par la mythologie (Ulysse et la guerre de Troie, Circé...). Il nous offre aussi des parenthèses poétiques et des morceaux d'anthologie ( Guignol et Gnafron ayant maille à partir avec le couple présidentiel!) où se côtoient réalité et fiction, happant le lecteur dans ce tourbillon hallucinant ou l'entrainant dans le Paris souterrain.
Un enchantement de lecture qui apporte de la couleur et de l'inédit.
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Un livre terminé depuis plus de quinze jours, mais auquel je repense, qui me revient en mémoire, bref, que je ne suis pas prête à oublier.

Et pourtant, rien d'extraordinaire, pas d'actions débridées, pas d'énigme insoluble... c'est peut-être bien là que réside la particularité de cet ouvrage, une aventure tranquille, calme, mais obstinée, qui va au rythme du pas que permettent les béquilles, mais une aventure au coeur de la découverte de la lecture, au coeur du métier d'écrivain.

Alexakis nous raconte comment, ayant subi une opération suite à un anévrisme, il se retrouve obligé de quitter son 5ème étage sans ascenseur pour une chambre d'hôtel situé non loin du jardin du Luxembourg. Chaque jour il y fait une petite promenade, y rencontre toutes sortes de personnes, se remémore ses lectures d'enfants à la faveur de la découverte des nombreuses statues d'écrivains qu'il y trouve. Petit à petit, le Jardin n'a plus de secret pour lui, à tel point qu'il l'intègre à son imaginaire et que les personnes croisées deviennent elles-mêmes des personnages de fiction.

Du théâtre de marionnettes d'Odile, en passant par l'auberge, sans oublier ni les toilettes publiques, où oeuvre la charmante Marie-Paule, ni le Sénat que M. Jean, ancien bibliothécaire, connaît comme sa poche, Alexakis dresse le décor de ses réflexions, de ses souvenirs et finalement du roman qu'il est en train d'écrire.


"Je parlais quelques fois de ces personnages avec mon frère, puisqu'ils avaient été également ses amis. (...) S'il avait été encore en vie, je lui aurais téléphoné cent fois depuis que j'ai commencé ce récit pour lui demander des précisions sur le caractère de tel ou tel personnage. Je suis à présent obligé de recourir à des encyclopédies, de consulter des oeuvres. Si j'ai entrepris de ressusciter tout ce monde c'est peut-être avant tout parce qu'il me rappelle mon frère. J'ai ouvert après tant d'années la porte de la remise de Callithéa pour le retrouver, lui. Je suis en train d'écrire un roman selon son coeur étant donné qu'il se passionnait non seulement pour les "Classiques illustrés", mais aussi pour Guignol et sa bande. Il aurait sûrement pris plus de plaisir que j'en ai eu à déambuler dans les couloirs du palais du Luxembourg, car il aimait le faste."

La présence des personnages mythiques de nos lectures de jeunesse est si forte que l'auteur se laisse emporter lui-même par son récit et qu'à plusieurs occasions l'imagination fait déraper la réalité et que tout ce petit monde se retrouve des accointances avec les héros de jadis.

Un grand livre, un grand auteur !

En surfant sur Internet, j'ai trouvé cette interview d'Alexakis. Je n'arrive malheureusement pas à intégrer la vidéo, mais vous pouvez cliquer ICI pour l'écouter.
Lien : http://meslecturesintantanee..
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Le narrateur de ce roman est un homme vieillissant, écrivain hospitalisé à Aix. Lorsqu'il rentre à Paris, il fréquente assidûment le jardin du Luxembourg où il croise les héros de ses lectures d'enfance et d'aolescence. Il se pose des questions sur ces héros: est-ce ses héros fumaient et sont ainsi à l'origine de sa tabagie? Buvait-on beaucoup chez Homère? Jules Verne était-il misogyne puisque dans ses romans, les femmes ne sont que des subalternes? le narrateur cherche les parentés entre les romans, ceux où les personnages portent le même prénom par exemple ou les hommages d'auteurs envers d'autres romans. Il s'interroge aussi sur l'écriture (contrairement au marionnettiste, il ne se sent pas contraint d'habiller ses personnages), l'évolution de son lectorat. Finalement, il se demande et moi avec, si ce roman n'est pas tout simplement un hommage à son frère disparu avec qui il partageait ces héros:

Si j'ai entrepris de ressusciter tout ce monde, c'est peut-être avant tout parce qu'il me rappelle mon frère.

J'ai beaucoup aimé ce roman empli de tendresse, son grain de folie mais aussi la pertinence de ses remarques, sur les adaptations cinématogriques par exemple. le narrateur nous explique que l'adaptation cinématographique tue le roman car il ne donne pas envie de le lire, contrairement à l'adaptation en BD. Ce roman est un peu fou, la fiction prend le pas sur la réalité, ou plutôt ce sont les souvenirs de lecture qui prennent toute la place et les chapitres 5 et 7 qui sont consacrés à ces héros m'ont charmée. J'ai moins aimé la diatribe anti-Sarkozy et les passages consacrés aux SDF, je pense que ce n'était peut-être pas le bon roman pour exprimer ces idées-là. On y parle aussi de la Grèce et des raisons de son effondrement économique. Ce roman, qui a déjà obtenu le Prix de la langue française, est dans mon tiercé de tête de la sélection du Goncourt.
Lien : http://vallit.canalblog.com/..
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