Guerrière

A𝖛𝖎𝖘  :

Cette histoire, c'est celle de Nekeli, une enfant qui assiste au massacre de son village. Nekeli qui deviendra enfant-soldat avec d'autres enfants. Cette histoire est dure, réaliste et criant de vérité. 

L'autrice nous fait vivre le quotidien de milliers d'enfants qui chaque jour se font enlever, entraîner, violer ou tuer s'ils ne sont pas “mentalement” forts.

C'est un récit tellement poignant, déchirant et nécessaire. Cécile est une femme engagée et si elle pouvait sortir chaque enfant de la misère, elle le ferait. Alors imaginez la puissance des mots utilisés ici pour vous décrire les horreurs vécues par ces enfants.

En bref, j'avais trouvé que Cécile avait été sur la retenue avec a(ni)mal, ici ce n'est plus le cas (⚠️ avertissement au début du livre) et cela fait toute la différence sur le ressenti.

Merci Cécile pour tes histoires engagées ♡ 

L'histoire de Nekeli et de son frère jumeau Soulaï dont le village est massacré par une armée rebelle. Les jumeaux sont enlevés pour devenir des enfants soldats. Un livre violent, sanglant, écrit d'une langue chantante, qui chante dur, qui chante fort, mais qui chante vrai la vie des des enfants soldats. Une lecture très dure, à tel point qu'on ne passe pas vraiment un bon moment. La fin vient éclaircir un peu le reste, mais à conseiller à partir de 16 ans.

Cette histoire se passe quelque part en Afrique.
Nekeli et Soulaï, deux jumeaux âgés de douze ans, voient leurs parents mourir et leur village s'effondrer avant d'être enrôlés de force par les rebelles qui les ont attaqués. Leur destin est de devenir des enfants-soldats, et l'enfer ne fait que commencer... Mais Nekeli est déterminée à ne pas devenir une arme de guerre.

Raconté avec pudeur, c'est un roman écrit très simplement, qui ne fait que suggérer la violence au lieu de la montrer. Il vise un public jeune (collège, voire lycée), mais il est tout à fait possible de le lire en tant qu'adulte. Pas très épais (seulement 250 pages), je l'ai dévoré en deux jours.

Sache, lecteur, qu'il te sera difficile de ne pas avoir d'empathie... Cécile Alix, autrice-phare de la littérature jeunesse francophone, n'hésite pas à taper là où ça fait mal : elle rend ses protagonistes profondément touchants, et mais évoque aussi la violence dont ils sont vecteurs... Nous voilà coincés entre la compassion et l'horreur, questionnant le statut de ces gamins à la fois victimes et bourreaux, innocents tortionnaires et futurs adultes pleins du poison de la guerre. Aucun personnage n'est manichéen et on ressort de ce roman le coeur broyé, et en même temps plein d'espoir (espoir réduit en miette quand quelques chiffres-clés fournis à la fin nous annoncent que le nombre d'enfants-soldats ne fait qu'augmenter d'année en année...).

Une lecture essentielle, instructive et bouleversante.

Wahou, quelle claque que ce roman !
J'ai eu beaucoup de mal à le lire au début, tant les faits étaient durs et violents. J'ai été bouleversée par les actes commis par ces adultes, ces hommes sans coeur, juste rempli de haine et de violence. Comment peut-on faire ça à des enfants, à d'autres êtes humains ?
Malgré tout, j'ai beaucoup apprécié cette lecture car elle est nécessaire. Nécessaire pour comprendre ce qui se passe ailleurs, pour apprendre à à voir le monde autrement.
L'écriture est fluide, rythmée et poétique, elle adoucit l'horreur des faits décrits.
Et dans toute cette atrocité, il y a quand même l'espoir, la lumière cachée dans cette abjecte obscurité. ON ressort du roman en ce disant que c'est possible, que certains de ces enfants peuvent s'en sortir et ça fait du bien, même si la réalité est sombre et triste.
J'ai aimé le petit bonus à la fin qui explique la démarche de l'autrice.
Je le recommande vivement.

Tout commence par un massacre dans un petit village. Nekeli et son frère Soulaï assistent à la mise à mort de leur famille et leurs proches. Fait prisonniers, ils sont emmenés dans un campement pour être formés à la guerre, celle que se livrent des groupes armés rebelles et le gouvernement en place. Des enjeux politiques et financiers loin des préoccupations des deux enfants qui ne pourront garder leur innocence s'ils veulent survivre.
Mais Nekeli veut fuir et retourner dans son village afin d'honorer la mémoire des siens. Cette idée va être sa planche de salut, son phare dans la nuit noire pour ne pas se perdre et sombrer.
En attendant, elle doit subir… les entraînements, les coups, les bains de sang… Une vie qui n'en est plus une. Nekeli avance, un pas après l'autre. Elle n'a pas le choix.

J'ai refermé ce roman avec une boule au ventre. En toute fin d'ouvrage, Cécile Alix nous explique la genèse de cette histoire, la façon dont elle a pensé ce récit. C'est passionnant. Tout comme l'est le destin de la jeune Nekeli qui, tour à tour, horrifie, émeut, tourmente et soulève le coeur.
Les enfants soldats, c'est une réalité dure et terrifiante sur laquelle Cécile Alix braque une lumière froide et crue. Rien n'est épargné au lecteur. Qu'on ne se mente pas, il y a beaucoup de violence dans ce récit. Mais peut-on parler d'un tel sujet sans violence justement ? Cécile Alix nous plonge littéralement au coeur des combats, des campements, de la forêt. Les bruits, les sensations, les odeurs… tout semble si réaliste.

Le bruit des coups de feu claquent sur les pages. Comment tout un tas d'autres sons qui nous immergent encore plus. Aux aguets, la lecture se fait douloureuse et nécessaire. C'est poignant. Cécile Alix réalise un tour de force avec Guerrière rendant l'ensemble crédible et réaliste.

C'est ce qui fait toute la puissance de ce texte. Il faut qu'on comprenne. Il faut qu'on regarde. C'est ça, être un enfant soldat.

Mais l'atrocité est contrebalancée par la poésie que Cécile Alix réussit malgré tout à intégrer à son histoire. En effet, la voix de Nekeli, si elle change au cours du récit, porte avec elle les vestiges d'une vie meilleure où la beauté avait toute sa place. Les souvenirs reviennent et la retiennent. Au fond d'elle brille une petite lumière qui, si elle s'amenuise, ne s'éteint pas. Et cela donne lieu à de beaux passages qui permettent de supporter le reste. Un peu.

La nature également prend une grande place dans ce récit. Nekeli va y puiser des ressources et de la force pour survivre. La forêt est un lieu de danger mais aussi d'apaisement.

Et puis, il y a la relation que Nekeli et son frère, Soulai, entretiennent. C'est un des points importants de ce récit. Ils sont jumeaux. Ils sont liés d'une façon toute particulière.

Hélas, tous deux ne vont pas vivre cette expérience traumatisante de la même manière. Soulaï va tout faire pour protéger sa soeur... À quel prix ? Leur lien est fort, tout comme celui qui les rattache à leur peuple, leur village, leurs proches disparus.

Gardienne d'une mémoire collective, jeune fille courageuse et loyale malgré les difficultés, Nekeli force le respect dans un monde où il n'y en a plus pour rien.

Guerrière est un texte tragique et émouvant. Mais faire la connaissance de Nekeli est une chance.

Pour ma part, cette héroïne, je le sais, va m'accompagner encore longtemps. Et je suis sûre qu'il en sera de même pour vous, si vous décidez de lire son histoire.
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"Je m'appelle Nekeli. Écoute bien ce que je dis, parce que je ne sais pas si j'aurai la force de te raconter une seconde fois."

Un village loin de tout, le bonheur et l'insouciance de Soulaï et Nekeli – deux visages d'une même âme.
Une communauté anéantie, la terreur et le désespoir des jumeaux – forcés, brisés, séparés.
Un coeur dévasté, une enfance abîmée, une rage décuplée.
Puissante et déterminée, une guerrière est née.

Derrière ce résumé assez mystérieux se cache l'histoire de Nekeli et de son frère jumeau. Tout les deux âgés de 12 ans ils vivent tranquillement dans un village reculé en Afrique, jusqu'à ce que débarque un groupe de rebelles qui va tuer la majorité du village et enlever certains enfants pour en faire de redoutables enfants-soldats. On a ici un récit percutant, suivre Nekeli tout au long de ce processus ouvre les yeux sur la réalité du quotidien des enfants soldats. On a un aperçu de la force mentale dont doivent faire preuve ces enfants, des sévices qu'ils doivent endurer, clairement il faut être bien accroché. Malgré cela Nekeli garde espoir de revoir son village natal, on a donc un récit qui décrit la violence du recrutement des enfants soldats mais tout en gardant un beau message d'espoir, d'amour et de solidarité. C'était la première fois que je découvrais la plume de Cécile Alix et j'ai adoré, et jusque dans la note de fin de roman l'auteure nous pousse à le réflexion et nous rappelle que les enfants soldats sont encore d'actualité. Un roman à découvrir !
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Je ressors de cette lecture totalement bouleversée ! Bouleversée par la cruauté des hommes, par la force de l'héroïne Nekeli, si courageuse et lumineuse, et par l'écriture de Cécile Alix, que j'avais déjà lue en roman jeunesse seulement.
J'ai été complètement transportée dans cette histoire. La qualité d'écriture de l'autrice est juste exceptionnelle ! J'ai adoré sa sensibilité, la poésie de ses mots pour décrire les décors, la nature, les personnages, leurs relations, leur histoire ... mais aussi l'association de couples de mots, le changement de présentation du texte, l'insertion d'onomatopées dans les scènes intenses qui donnent l'impression que notre coeur accélère au rythme de celui de la jeune fille, que l'on sent les mêmes odeurs, que l'on voit avec ses yeux... Jusqu'à en pleurer avec elle, de rage, de tristesse, d'espoir, de soulagement ..! Certaines scènes, très cruelles, sont même allées jusqu'à me soulever le coeur !
La dernière partie du livre , où l'autrice explique son cheminement met en lumière son choix de parler des enfants-soldats, et surtout pose LA question : ces enfants, arrachés à leurs familles très tôt, maltraités, violentés, jusqu'à être formatés.. restent-ils des victimes pour toujours, lorsqu'ils se retrouvent à prendre la place de leurs bourreaux ?

Le roman aborde la difficile question des enfants soldats. Il me semble que c'est une question moins abordée ces derniers temps et encore plus rare dans la littérature jeunesse et ado. Comme dans son roman a(ni)mal Cécile Alix s'attaque à un lourd sujet et en tire un récit à la fois cru et poétique. Aucune difficulté, aucune infamie, aucune réalité ne nous est épargnée (endoctrinement, mauvais traitements, tueries, viols, drogues, etc), mais c'est la réalité et c'est raconté de façon très juste, avec un style à la fois fluide et recherché.
Nekeli et son frère jumeau, Soulaï, vivaient dans un village reculé, mais les rebelles ont fini par arriver jusqu'à eux. Ils ont vu leur famille et leurs voisins se faire massacrer, mais eux et quelques autres enfants ont été épargnés pour être recrutés dans l'armée du Grand Cobra. Nekeli est même amenée à devenir son épouse. L'héroïne résiste vaillamment mais on voit comment les enfants sont terrorisés, drogués et finalement endoctrinés. Même elle au bout de plusieurs mois n'en sort pas indemne, surtout quand elle est séparée de son frère. Heureusement l'autrice nous offre une fin pleine d'espoir.
Un roman à réserver aux plus grands ados selon moi.

𝐆𝐮𝐞𝐫𝐫𝐢𝐞𝐫𝐞 🐯
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𝐂𝐞𝐜𝐢𝐥𝐞 𝐀𝐥𝐢𝐱
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@editions_slalom
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𝐂𝐚 𝐩𝐚𝐫𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐪𝐮𝐨𝐢 ? : Nekeli et Soulaï sont des jumeaux vivant dans un village lointain, dans l'insouciance et le bonheur. Jusqu'au jour où des rebelles viennent saccager leur village, tuer leur famille et les kidnapper pour en faire de nouvelles recrues...
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𝐌𝐨𝐧 𝐚𝐯𝐢𝐬 : C'est d'une cruelle réalité... 💔
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Attendez-vous à être bouleversé durant cette lecture... C'est le genre de livre qu'on lit en une fois tellement on est captivé et qui vous marque à jamais !
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J'ai été chamboulé par l'histoire car je suis moi-même maman et penser à ces milliers d'enfants kidnapper pour être endoctrinés et devenir des machines de guerre me brise le coeur...
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C'était la première fois que je lisais un livre de Cécile Alix et je trouve sa plume très fluide et immersive. Elle arrive à parler de sujets difficiles en y ajoutant de la poésie.
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𝐓𝐡𝐞𝐦𝐞𝐬 𝐚𝐛𝐨𝐫𝐝𝐞𝐬 : guerre, enfants soldats
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Il vous tente ?

la Guerrière, c'est Nekeli. 12 ans au début du roman, 16 ans à la fin.
Quatre années où elle devient enfant soldat, prisonnière, embrigadée, menacée, elle se débat pour survivre avec son frère jumeau Soulaï et d'autres enfants de son village enlevés comme elle par un groupe armé rebelle.

C'est un roman tragique et violent qui brasse un torrent d'émotions, mais c'est aussi un texte magnifique, lumineux, qui peu à peu se remplit d'espoir.
Nekeli est une héroïne glorieuse, profondément humaine, chaque personnage semble incroyablement réel, les décors sont somptueux (à l'image de la couverture du livre), les phrases sont des mots-rivières, même quand Nekeli perd son langage.

Cécile Alix a l'art de nous faire vivre les histoires qu'elle raconte, son style est immersif, aussi percutant que poétique, elle nous bouleverse, on ne ressort pas indemnes d'une telle lecture, ai-je lu. Pour ma part, je dirais que nous en ressortons transformés.
L'auteure change notre regard sur le sujet, nous ouvre les yeux, ne tranche pas entre le bien et le mal, mais nous ouvre des pistes de réflexion, nous amène à nous poser des questions, à nous préoccuper du sort de ces enfants forcés à faire la guerre et plus généralement à nous interroger sur notre propre jugement parfois trop tranché.
En ce qui concerne ce thème des enfants soldats, Cécile Alix, comme dans son roman " a(ni)mal " sur les jeunes mineurs migrants, nous apporte la nuance et une profonde humanité.
Guerrière est une lecture bouleversante où l'humain se révèle dans ses mauvais (voire horribles) côtés comme dans ses plus belles qualités. Un roman inoubliable d'une profonde sensibilité.