Avec ce troisième et avant-dernier tome de "Héroïne malgré moi",
Fuyu Amakura redistribue les cartes à coup de gros quiproquos et malentendus qui compliquent les affaires de Shûko et Serizawa, en plus de l'arrivée d'un rival potentiel pour le chouchou de ces dames. Toujours aussi drôle et mignon à la fois, la lecture est rapide, agréable et on en redemande, surtout avec un final pareil !
Shûko est complétement paumée maintenant qu'elle a comprit la nature de ses sentiments pour Serizawa. Elle tente de cacher son amour par tous les moyens possibles, au point qu'il en vient à croire qu'elle est amoureuse d'un autre et lui propose de lui donner un coup de main pour se déclarer. En parallèle à ce marasme amoureux, elle profite des moments qu'ils passent ensemble et elle s'intègre de mieux en mieux dans sa classe, acceptant sa force physique comme étant un avantage, tout en étant féminine.
Serizawa semble être pris de doutes de son côté, on devine qu'il partage ses sentiments mais il refuse de croire que cela puisse être réciproque. Pourtant il montre des signes de jalousie et de possessivité envers son garde du corps. Des signes qui sont compris par Sakaki qui compte bien se rattraper auprès de Shûko, se faire pardonner et peut-être enfin réussir à lui dévoiler ses sentiments pour elle.
Malgré la naissance de ce petit triangle amoureux (qui n'en ai pas réellement un dans le fond), j'ai beaucoup aimé cet opus, surtout avec l'intrigue romantique entre Kazune et Kôzuki à suivre entre les lignes. Pour tous les personnages, principaux ou secondaires, tout est question d'un manque de confiance en soit et des problèmes de communication, choses qui devraient se régler pendant le festival de l'école et la conclusion du prochain volume.