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Critique de traversay


Martin Amis a écrit de bons livres. London Fields, L'information, La flèche du temps (formidable, celui-ci), soit autant d'ouvrages publiés vers la fin des années 80, début 90. Depuis, il se contente dé gérer son statut de "rock star des lettres britanniques" avec, de temps à autres, des déclarations provocatrices à la Houellebecq, notamment en direction de l'Islam. Ses derniers méfaits littéraires, romans ou essais, sont sans grand intérêt et au style poussif et ampoulé. La veuve enceinte est le bouchon qui fait déborder la vase (oui, oui), un texte illisible, indigeste, et prétentieux comme ce n'est pas permis. Autobiographique, peut-être, mais c'est le cadet de nos soucis. Amis revient sur les années 70 et la libération sexuelle à travers un huis-clos sis dans la campagne italienne. Un marivaudage sexuel dont le pauvre héros est un certain Keith, entourée de jeunes femmes délurées qui vivent pleinement leur libido. Et Keith, bien entendu, est incapable de conclure, empêtré dans de niaises manipulations qui ne le rendent que plus ridicule. Pour rester dans la note vulgaire du roman, on est tenté d'écrire qu'on est plus proche de la veuve poignet que de la veuve poignante. Non, oubliez, c'est aussi nul que ce bouquin écrit avec les pieds qui cite les grands auteurs, D.H. Lawrence et Jane Austen, entre autres, à satiété, faute de mieux. Un mélange de cuculterie et de culture qui s'exprime dans des dialogues atroces et des considérations au ras du gazon. Dès les 50 premières pages, tout est dit, les 500 suivantes ne sont que remplissage. Quelle horreur !
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