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Retour vers les années adolescentes en 70 aux heures de la révolution sexuelle, de ses excès pour une jeunesse anglaise dorée, en vacances dans un château en Italie. Un pavé époustouflant , trop dense en personnages, en dialogues branchés, souvent codés, en référence constante aux personnages romanesques de la littérature anglaise qui entraînent des discussions philosophiques, prétextes à des essais initiatiques et générateurs de déceptions sentimentales.
Le héros se remet mal de son été tourmenté par le désir et les fantasmes et en paiera les pots cassés comme presque tous les autres de cette génération qui a brûlé les étapes de l'amour.
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Je suis difficilement parvenue au bout de ce livre, le premier de Martin Amis que je lisais. le style est obscur, le rythme plus que lent, il ne s'y passe rien.
Les trois quarts du roman sont consacrés au récit des vacances d'été en Italie en 1970 d'un jeune anglais Keith et de sa petite amie Lily. Ils ont 20 ans, sont invités chez des amis dans un vieux château avec piscine privée et domestiques. Rien de bien stressant.
Les activités de Keith sont les suivantes : lire des romans anglais - ce qui donne lieu à quelques digressions sur la supposée vie sexuelle des personnages de Jane Austen -, lorgner les seins nus de Shéhérazade - leur hôtesse - au bord de la piscine, se laisser envoûter par le gros cul de Gloria, une autre invitée, et faire l'amour à sa petite amie, la nuit. D'autres personnages gravitent autour d'eux, un Italien, une Brésilienne et sa fille, un autre couple d'amis...Il y a aussi la soeur alcoolique et nymphomane, le frère aîné...
Le thème : la révolution sexuelle des années 70 et le traumatisme qu'elle semblerait avoir engendré chez les jeunes des classes sociales supérieures, particulièrement les mâles...
Le quart restant est consacré aux années, décennies suivantes, de tous ces personnages, tous aussi inconsistants. Ils se sont marié quitté, trompé, remarié, ont fait des enfants...Keith a surmonté ses problèmes d'impuissance et vit avec sa troisième épouse...
Tout cela m'est resté très lointain. L'essentiel m'a certainement échappé à cause du manque de clarté du texte. Très décevant.
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J'ai vraiment du mal avec Martin AMIS. "La veuve enceinte" est le 3ème livre de cet auteur que je lis. Les thèmes sont les mêmes : relations très difficiles hommes/femmes, sexe et drogue en abondance.
Le style est difficile, ampoulé. La construction du roman rend compliquée sa lecture, beaucoup de retour entre passé et présent, entre les diffférents personnages à différentes époques.
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Martin Amis a écrit de bons livres. London Fields, L'information, La flèche du temps (formidable, celui-ci), soit autant d'ouvrages publiés vers la fin des années 80, début 90. Depuis, il se contente dé gérer son statut de "rock star des lettres britanniques" avec, de temps à autres, des déclarations provocatrices à la Houellebecq, notamment en direction de l'Islam. Ses derniers méfaits littéraires, romans ou essais, sont sans grand intérêt et au style poussif et ampoulé. La veuve enceinte est le bouchon qui fait déborder la vase (oui, oui), un texte illisible, indigeste, et prétentieux comme ce n'est pas permis. Autobiographique, peut-être, mais c'est le cadet de nos soucis. Amis revient sur les années 70 et la libération sexuelle à travers un huis-clos sis dans la campagne italienne. Un marivaudage sexuel dont le pauvre héros est un certain Keith, entourée de jeunes femmes délurées qui vivent pleinement leur libido. Et Keith, bien entendu, est incapable de conclure, empêtré dans de niaises manipulations qui ne le rendent que plus ridicule. Pour rester dans la note vulgaire du roman, on est tenté d'écrire qu'on est plus proche de la veuve poignet que de la veuve poignante. Non, oubliez, c'est aussi nul que ce bouquin écrit avec les pieds qui cite les grands auteurs, D.H. Lawrence et Jane Austen, entre autres, à satiété, faute de mieux. Un mélange de cuculterie et de culture qui s'exprime dans des dialogues atroces et des considérations au ras du gazon. Dès les 50 premières pages, tout est dit, les 500 suivantes ne sont que remplissage. Quelle horreur !
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Dans la presse, on présente souvent ce livre comme un livre dans lequel on parle beaucoup de sexualité. Mais Martin Amis n'a pas écrit un livre sur la sexualité, il s'agit plutôt d'une esquisse de morale sur les années 1970. En cette période, le développement sexuel a bien eu lieu - entre autres.
Il faut pourtant bien garder en tête que c'est une esquisse de morale de 1970. de nos jours, le féminisme, homosexualité, transgenres... tous ces sujets ont connu une grande évolution qu'on ne retrouve pas encore dans le livre.


‘Mon' quatrième de couverture
À la fin des années 1970, six jeunes passent leurs vacances ensemble dans un château en Italie. le personnage principal, Keith Nearing, raconte l'histoire de cette période alors qu'il a déjà soixante ans. de temps en temps, il parle aussi de ce qu'il ressent maintenant qu'il est plus âgé.
Les jeunes du château sont représentatifs des différents types de caractères psychologiques de la majorité de la population. Ils lisent des magazines de luxe ou de la littérature anglaise, mais sont superficiels par nature, et ne sont pas particulièrement avertis sur le plan philosophique, psychologique ou sociologique. Timides et hésitants, ils cherchent leur voie dans le monde renouvelé de la religion, de l'amitié, de l'amour et du sexe de l'époque.


La sexualité, enfin !
Dans la première moitié du livre, l'accent est mis sur la description des personnages et du cadre temporel. Ceux qui lisent le livre pour la sexualité doivent être patients jusqu'à la page trois cents. Mais alors, on y va !



Biographique
Le personnage de Violet est peut-être basé sur les expériences d'Amis avec sa soeur Sally qui s'est suicidée.
Sa soeur Sally faisait l'amour avec tout un chacun, sans aucune structure, comme une enfant qui cherche désespérément l'amour qu'elle n'a jamais reçu. Amis a qualifié sa soeur de victime du pouvoir et de la présence de son père, ainsi que de la révolution sexuelle de la promiscuité, deux facteurs qui peuvent causer un problème chez une personne autodestructrice.


Religion
Outre l'amour et la sexualité, la religion est également largement abordée. Chaque personnage a une opinion religieuse différente. Nous lisons des histoires de chrétiens, d'athées, d'islamistes, d'un agnostique, et comment ils gèrent leurs idées.


Vieillissement
Entre les différentes scènes se déroulant dans le château, Keith parle parfois de ce qu'il ressent en vieillissant. Il est déconcerté et blessé par la vie. Il a peur du miroir et de la mort. Souffrir encore plus que ce qu'il a déjà enduré, c'est ce que sera le vieillissement, là-dessus, aucun doute. Par conséquent, ce sera une torture.
Il offre un humour noir délicieusement comique, mais il est aussi, malheureusement pour Amis, quelque peu autobiographique. Après tout, Amis a été blessé par la mort, d'abord par celle de son père, ensuite rapidement après par celle de sa soeur autodestructrice Sally et de sa nièce qui a été tuée par un tueur en série. Après cela, il n'avait soudainement plus d'énergie du tout. Dans une interview dans le magazine flamand Humo, Amis admettait que l'attitude renfermée du protagoniste peut être liée à cette période de sa vie.
Quoi qu'il en soit, les idées sur le vieillissement ne forment pas une image de la manière dont les sexagénaires de cette époque voient leur âge et leur avenir, car Amis n'esquisse que le point de vue d'une seule personne. Dommage que le lecteur ne reçoit pas ici aussi plusieurs points de vue sur le vieillissement, comme c'est le cas avec la sexualité et la religion.


Le style
Très vivant, un rythme rapide, un humour noir et sec, parfois mêlé à des pages particulièrement hilarantes. Dommage pour nous, l'anglais utilisé par Amis est souvent si subtil qu'il est difficile à traduire.


Trop peu d'explications
Les romans d'Amis sont toujours écrits à différents niveaux, dont beaucoup invisibles à ceux qui ne savent pas. Par exemple, lorsque Gloria explique comment draguer un homme, on peut comprendre qu'Amis se moque ici de la PNL (programmation neurolinguistique), qui faisait fureur à l'époque. L'abréviation PNL n'est mentionnée nulle part, mais ceux qui connaissent le concept, le reconnaissent et l'apprécient davantage. Parce qu'ici et là, on comprend des choses qui ne sont pas expliquées dans le texte pour autant, on se rend compte qu'il y a aussi beaucoup de choses qu'on n'a pas comprises, et que le texte a donc été superficiel. Il est bon qu'Amis ne sacrifie pas son style léger pour insérer des explications partout, mais j'aurais préféré qu'il aurait ajouté un épilogue expliquant les références et les sous-entendus, parfois profonds, sûrement, dans son livre. Alors tous auraient pu y goûter aussi.


Littérature anglaise
Dans ce livre, il y a un problème supplémentaire car le personnage principal étudie la littérature anglaise. Lui et quelques amis lisent l'un classique anglais après l'autre et font ensuite des blagues à ce sujet. Les lecteurs qui ne maitrisent pas ces classiques (comme moi) ont parfois l'impression de lire à côté de beaucoup de sous-entendus. Parfois, on a l'impression d'avoir un livre de blagues dans la main qui ne contient que des blagues qu'on ne peut comprendre. On finit donc le livre avec le sentiment de ne pas avoir pu le lire entièrement parce qu'il a été écrit en langage secret en partie, même si le texte était léger et amusant.


Évaluation finale
Points positifs : rythme rapide, style léger, humour noir sec, passages hilarants, les thèmes de l'amitié, de l'amour, de la sexualité, de la religion et du vieillissement sont abordés.
Points négatifs : trop d'allusions incompréhensibles, grande connaissance de la littérature anglaise requise. La vision du vieillissement est uniquement et extrêmement négative.
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Amis le virtuose nous régale une fois de plus avec ce roman brillant, caustique et jubilatoire sur la libération sexuelle des 70's et la modernité déclinante.
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Je dois être passé à côté de ce roman. Martin AMIS m'a perdu en route et les aventures sexuelles des personnages ainsi que leurs préoccupations m'ont, je l'avoue, peu intéressé. Certes, l'écriture est alerte, des parallèles sont faits entre certains personnages du roman et des personnages de fiction anglais (Austen, Shakespeare et bien d'autres) mais ils ne m'ont pas convaincu et ce roman semble bien long eu égard à son propos.
Martin AMIS évoque les préoccupations et turpitudes de la jeunesse estudiantine dans les années 70 en portant un éclairage particulier sur un été 70 en Italie particulièrement débridé. J'ai trouvé la narration assez décousue, les ellipses fréquentes assez perturbantes et les motivations des personnages difficiles à suivre. J'ai eu beau relire certains passages, le sens des dialogues m'a parfois échappé. Était-ce une façon de refléter les errances et états d'âme des protagonistes ? probablement, mais je n'ai pas toujours perçu la cohérence des propos. Quant à leur destin et leurs désillusions dans les années suivantes, l'auteur les traite de manière assez brouillonnes, un peu comme s'il avait du mal à terminer son oeuvre. Certes le personnage principal a du mal aussi à terminer sa vie ou du moins à y trouver une forme de satisfaction… Reste la peinture des maladresses et frustrations d'une jeunesse qui, en pleine révolution sexuelle, attend en vain l'amour. Ce tiraillement constant, sans doute résumé par le titre, est probablement la préoccupation littéraire majeure de l'auteur mais le traitement qu'il a fait de ce thème a plutôt brouillé les pistes.
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[...]Ce roman est arrivé sur mes étagères par la grâce de Miss Alfie dans le cadre d'une vaste opération pour sauver sa librairie fétiche. Ne l'ayant pas choisi, je l'ai ouvert avec curiosité et un peu d'appréhension et je crois qu'au final les deux émotions étaient à propos.[...]
Lien : http://www.readingintherain...
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