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4,31

sur 2271 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
L'histoire d'un pianiste qui joue dans des gares et des aéroports. Bien sûr, il joue merveilleusement. Bien sûr c'est un mystère qu'il se produise uniquement dans ces lieux publics. Il a du lui arriver bien des malheurs.... Oui, il est devenu orphelin tôt. Il a du être très malheureux. Oui encore : il s'est retrouvé dans un horrible institut.

A ce stade, vous vous doutez que je ne partage pas l'enthousiasme presque général sur ce roman.

Tout m'a semblé très convenu : l'histoire, les personnages (le méchant surveillant, le directeur sadique, les copains qui ressemblent aux enfants de la Guerre des boutons etc), les sentiments. Quant au style, que dire....l'auteur fait des belles phrases et se regarde écrire.
Je ne veux pas être trop injuste non plus car je l'ai lu sans déplaisir. C'est facile et agréable. Mais sans tripes et sans saveur. Je suis désolée de casser un peu l'ambiance...


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Une fois de plus je vais aller à contre-courant des avis sur ce roman mais je reste sur ma ligne de conduite dans ce blog : honnêteté par rapport à "mon" ressenti... Toutes les éloges et prix reçus m'ont poussée à me saisir du roman à la bibliothèque d'autant que j'avais plutôt aimé son précédent roman : Cent millions d'années et un jour et finalement je reste assez dubitative une fois le livre refermé à la fois sur ce qui a fait le succès de celui-ci mais également pourquoi un tel engouement.

De nos jours, un vieil homme, Joseph, mais il préfère Joe, 69 ans, joue sur les pianos mis à disposition dans les lieux publics : gares, centre commerciaux, aéroports, il attend et espère. Il se livre à nous et revient sur son enfance en 1969 et ce qui l'a amené à se retrouver à 16 ans aux Confins, un orphelinat dans le sud-ouest de la France dans l'attente d'un placement en famille d'accueil. Il y fera des rencontres amicales, amoureuse mais sera également confronté à la dure loi du directeur, l'abbé Armand Sénac et son assistant dévoué et bras armé, surnommé Grenouille, appliquant une discipline de fer.

Voilà le décor planté et les personnages s'installent, assez stéréotypés : les bons, les méchants, le simple, le chef, le violent, l'absent, le petit fragile, la jeune fille, les rebelles, le professeur de musique et maître à penser, personnages stéréotypés mais également récit très conventionnel dans sa forme. Dès le début de ma lecture j'ai été assez gênée par l'écriture, très imagée ou faisant appel à des envolées lyriques dont je n'ai pas toujours compris le sens, le pourquoi, parfois décalées par rapport au contexte et lorsqu'il n'y en a que quelques unes cela passe encore mais là le texte en est truffé comme :

"Une liberté encore maladroite, un tas de duvet gauche au vol tordu, zigzagant, mais qui, l'espace de vingt mesures, avait filet comme l'aigle royal qu'il deviendrait un jour. (p143)"

"Sans passé, sans avenir, sans avant et sans après, un orphelin est une mélodie à une note. Et une mélodie à une note, ça n'existe pas. (p248)"

Et puis surtout le sujet : un orphelinat dirigé d'une main de fer (et même pas dans un gant de velours) par un religieux (presqu'un fou de Dieu) qui n'hésite pas à appliquer sa propre loi et qui le fait grâce à un ancien légionnaire (carrément). Et là j'ai vite compris où je mettais les pieds, qu'elle était l'histoire et arrivée au bout de ma lecture je n'avais ressenti aucune émotion car cette histoire je l'avais en moi dès le début, tellement elle est prévisible,  respectant d'ailleurs tous les codes du genre : le drame, le désespoir, l'espoir en un ailleurs ou un héros (ici l'alunissage de la mission Apollo et l'admiration pour Collins, le seul à ne pas avoir posé un pied sur la lune mais à qui incombait la récupération des astronautes après avoir disparu pendant 47 minutes de l'autre côté de l'astre), les liens amicaux, la rencontre d'une jeune fille mystérieuse et puis ..... Bon, je ne veux pas gâcher votre plaisir mais il y a un dénouement avec de l'aventure, une lettre et des risques. 

Mais pourquoi pas après tout, il faut renouveler le genre, mais quand on lit beaucoup, on a des scénarios en réserve (et c'est le revers de la médaille) et il en faut un peu plus. Et puis j'ai pensé à Nickel boys de Colson Whitehead mais également à un vieux film Les disparus de Saint Agil de Christian-Jacque avec lesquels j'ai trouvé certaines similarités. Alors si je fais abstraction de cela il reste l'écriture que je n'ai pas trouvée sincère, profonde : elle se veut poétique mais elle n'est pas spontanée, naturelle.... J'ai finalement eu le sentiment de lire un roman qui avait tous les codes pour en faire un succès : de la tristesse, de l'effarement (voire de la révolte) pour les conditions dans lesquelles vivent les enfants dans l'orphelinat (oeuvre de pure fiction ici), un brin de suspens teinté d'aventure et une belle histoire d'amitié avec des forts et des faibles (en plus des diables et des saints) et des beaux sentiments.

Je ne vais pas en écrire plus car je m'en veux un peu d'avoir céder à cette lecture qui ne m'attirait pas  mais j'en tire malgré tout une leçon (grâce à elle mais aussi à bien d'autres romans) : être plus vigilante sur mes choix de lectures, ne pas toujours me laisser tenter par les trompettes du succès, des prix car ce qui plaît aux autres n'entre pas toujours dans mes choix personnels et cela ne nuira pas au succès du livre, déjà très grand.  Je demande du dépaysement, de l'originalité, de la profondeur, de la créativité....

Je reste pour ma part sur ma position : Bof-Bof.
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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Quand ça veut pas, ça veut pas.... J'ai décidément un problème avec cet auteur.
Même si je pense que ce roman est le plus abouti de Jean-Baptiste Andréa, je n'adhère pas à sa plume, à son univers pseudo-poétique, où l'enfance est prétexte à faire de belles phrases, à se regarder écrire.
C'est trop ou trop peu. Trop de bons sentiments, trop de jolies tournures, trop peu de trucs qui grattent.
En fait je trouve ça niais, hyper consensuel, trop bien calibré pour le succès.
Moi qui ai la larme facile, je reste insensible à ses histoires qui pourtant sont surchargées en pathos.
Je sais que vous êtes nombreux à être fan de cet auteur, ce qui m'amène bien évidement à me demander ce que je n'arrive pas à percevoir.
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Jo, vieil homme qui joue Beethoven sur les pianos publics, se remémore sa vie. Sa famille aisée, le vieux Rothenberg son professeur de musique, l'accident, son arrivée à l'orphelinat "Les confins", l'abbé Senac, les enfants, les bandes, Rose la fille du bienfaiteur de l'orphelinat, la fuite en Espagne, une vie à ne pas oublier Rose.
Belle histoire mais dont je ne suis pas ressorti ému. A quoi tient l'émotion quand il y a le sujet, l'écriture ? Je n'en sais rien en fait maais je constate que, rédigeant ce commentaire quelques jours après avoir lu ce livre, je l'avais déjà bien oublié...
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Une nouvelle fois perplexe à la lecture de cet auteur, rien à faire je n'accroche pas...
Pourtant le héros m'intriguait, je me régalais de découvrir son histoire,
et en grande fan de piano je pensais apprécier ce récit… et puis non…
Tout est plutôt caricatural, l'intrigue comme les héros, me laissant l'impression d'un panachage de scénarios sans profondeur.
J'ai même trouvé l'épisode du côté des caves de l'orphelinat rocambolesque.
Les seuls points positifs :
la musique qui accompagne le héros est quand même un plaisir,
et la place donnée à Collins, au rôle si particulier sur Appollo 11, est une belle surprise !
Reste que le talent de cet auteur m'échappe complètement et que son succès reste un mystère pour moi!
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