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4,31

sur 5144 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Quelle platitude pour un artiste censé avoir fait trembler l'Eglise.
Un livre qui m'a été offert, avec des éloges dithyrambiques , une histoire d'amour absolu.
D'amour, je n'en ai point vu. Des égos, à la pelle.
De l'émotion face à l'art, non plus.
La politique italienne, circulez, il n'y a rien a voir.
Un roman sans vie, sans pulsation, sans coeur, sans passion.
Ce qu'on appelait roman de gare, acheté au Relay, suffisamment efficace pour ne pas s'ennuyer durant le voyage, abandonné, nous laissant quand même affligé par le manque de courage de l'écrivain qui bâcle sa fin en détruisant le village et enterrant durant 40 ans le nabot dans un monastère.
Se pose quand-même la question, peut on être être veule, lâche, alcoolique et être véritablement un génie du ciseau et du maillet ?

Ps. Pas plus que Brancusi, Giacometti n'avait de. raison d'être a une soirée italienne et fasciste a Paris. Il est suisse et était proche des communistes.
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Pour ce roman dont je n'ai lu que des éloges, mon attente était particulièrement haute.

J'avais réservé le livre à la bibliothèque et attendu plusieurs semaines qu'il soit enfin disponible.

Quand je l'ai eu entre les mains, il est passé avant tous les autres, mais plus j'avançais dans les chapitres moins j'adhérais, ayant même de la peine à y revenir. 

Je suis passée complètement à côté. 

Les deux personnages très romanesques Mimo et Viola ne m'ont pas convaincue, pas assez réalistes pour moi, peut-être ?

Voyager avec Mimo dans l'Italie chaotique du XXe siècle était pourtant intéressant et les répercussions dans leur vie parfois manquaient d'ardeur. 

Cette histoire du sculpteur Michelangelo Vitaliani né pauvre et atteint de nanisme et de Viola Orsini intelligente et fantasque née dans une famille riche qui se rencontrent, alors qu'ils sont enfants, en pleine nuit dans le cimetière de Pietra d'Alba. 

C'est Viola enfant qui m'a touchée à vouloir voler comme Icare, entraînant sa bande d'amis à lui fabriquer des ailes de papier. 

Puis c'est la chute. La séparation. Là où mon intérêt pour l'histoire s'est envolé. 

Et une multitude de mésaventures pour le sculpteur qui s'enivre chaque soir, sculpte peu, sans savoir si Viola est morte ou vive, et n'ayant qu'elle à l'esprit.

J'étais pressée de passer à un autre roman. 

Le sujet qui m'avait attiré à sa lecture était l'art et l'envie de découvrir l'auteur. 

Ne vous arrêtez pas à mon ressenti et laissez-vous séduire, on sait ici que ce roman connaît un franc succès. 
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Une fluidité stylistique qui assure la facilité de la lecture, de la sentimentalité pour les amateurs de romans parfumés à l'eau de rose, quelques rebondissements bienvenus, des touches d'humour et un parcours peu crédible des différentes couches de la société.
Tels sont les ingrédients de ce roman que l'on oublie sitôt la lecture finie.
Il témoigne de la baisse de qualité de la littérature actuelle et, mutatis mutandis, rappelle que même l'Académie française peine à recruter des Immortels dignes de Mauriac ou de Yourcenar...
Un roman qui n'est pas à l'honneur des Goncourt.
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Je referme le Goncourt 2023 perplexe. Veiller sur elle m'a laissée… de marbre. Après tant d'éloges ! À cause de tant d'éloges ? Sûrement.

C'est un bon et joli roman. Loin de l'avoir détesté, je n'ai pas pour autant été subjuguée.

Pourquoi l'électrocardiogramme plat à sa lecture ? Je n'ai pas ressenti la poésie annoncée dans les mots. le style est lisse. Académique, bien équilibré, rien ne dépasse, rien ne dérape. Oui, c'est bien écrit et la lecture est fluide et agréable. Comme l'intrigue, de petits accrocs sans plus, qui n'empêchent pas l'histoire riche d'événements de filer bon train à travers les ans.

Les personnages ? Ni foncièrement bons ou mauvais, sans vraiment d'aspérités, sans antagonistes forts. Je n'ai pas trouvé une grandeur particulière à la relation entre Mimo et Viola. Cette dernière m'a fait penser à une pâle copie de la Lila d'Elena Ferrante, un petit prodige mais bien plus rangé. Et dans L'Amie Prodigieuse, le contexte social de cette Italie de la même époque est d'un réalisme beaucoup plus saisissant.

Ici, politique, religion, histoire et art, tout est abordé avec parcimonie. Comme un repas de famille où les sujets qui fâchent sont soigneusement évités. Et alors que la Pièta de Mimo, oeuvre majeure du sculpteur et scandale du Vatican, est le thème central du bouquin… eh bien, sa création transparaît à peine. Point de réflexion sur le processus créatif, sur l'inspiration, sur la relation d'un maître à son travail d'une vie.

Tout est plaisant, parfaitement maîtrisé, léger. C'est sûrement ce qui lui vaut son succès. Dans cette belle maîtrise, mon émotion n'est pourtant pas née. J'attendais de la fougue, de la passion, une rencontre avec l'Art et l'Amour aux grands A !

Je suis tristement déçue de cette rencontre manquée
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J'ai attendu l'étincelle, la corde sensible pendant tout le roman, et elle n'est jamais venue. Pour un roman qui devrait parler d'art, on voit plus celui de la biture, des longues heures passées par le protagoniste à se saouler et fréquenter les pires personnes, mentionner de temps en temps son art, nous faire croire qu'on aura quelque chose d'exhaustif sur lui en trainant en longueurs plus longues que lui (et que cette phrase).

Si je saisis bien qu'il s'agit d'une petite histoire (ou Histoire) vue par une petite personne (ou grande, selon si on cherche Mimo ou le sculpteur) des années noires de l'Italie (pré/post-)fascistes, de la place de la femme, du développement, de la fin d'une période pour l'art et de l'arrivée des développements du 20e siècle avec la transition entre une vie rurale et cloisonnée, pleine de regards sur soi à ceux du cinéma, de l'ouverture, etc. Eh bien, j'ai surtout l'impression d'avoir lu les jérémiades d'un nain alcoolique et de son histoire d'amitioureuse improbable avec la fille fantastiquement intelligente de la noblesse du coin. Les petites pincées autour de la pietà et l'art en général semblaient à chaque fois tomber comme un cheveu sur la soupe, et si la symbolique est belle, la rupture narrative entre l'histoire principale et celle de cet homme allant admirer la pietà était un peu trop marquée pour m'intéresser et vouloir absolument les lier.

Je ne retire pas les qualités littéraires et d'écritures de ce livre, mais rien ne m'a convaincue, j'ai l'impression d'être passée à côté d'une grande fresque.
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Ma plus grande déception de la rentrée littéraire, la voici. J'attendais beaucoup, peut-être trop de de roman pour pouvoir l'apprécier réellement.
Il faut dire qu'il a fait une apparition très remarquée : mi-août, on ne voyait que lui.
Sur les réseaux, dans les clubs de lecture, chez nos libraires, la critique a été quasi unanime : Veiller sur elle est un grand roman, qui parle d'un amour prodigieux, d'une passion absolue, qui mêle l'art et l'Histoire. Bref un petit bijou récompensé par le prix Fnac et sélectionné au Goncourt.

La réalité, plutôt ma réalité, c'est que ça a été une lecture assez laborieuse.
D'abord, je me suis franchement ennuyée sur la première partie du roman. La vie de Mimo auprès de son oncle, son enfance puis sa jeunesse m'ont franchement lassée.
Ensuite, je n'ai jamais réussi à apprécier les personnages. Mimo et Viola m'ont laissé de marbre (appréciez le trait d'humour, Mimo étant sculpteur sur pierre) et je n'ai pas du tout compris leur histoire. Ou est l'amour, la passion promise ?
Et enfin, je pensais découvrir l'Italie du 20eme siècle, post première guerre mondiale et durant les années 30 puis 40. Je pensais être imprégnée des courants artistiques italiens. Pas tant que ça finalement. Pas assez pour m'embarquer.

En restant objective, je dirai que c'est un bon roman, sans plus. Sans tout cet emballement médiatique et en partant sans aucune attente, il aurait pu me plaire comme le font les romans de Valérie Perrin ou Clarisse Sabard. Des allers retours temporels, avec des secrets à découvrir, parfois des amours …
Je peux comprendre aussi le prix Fnac, attribué par lecteurs et libraires. Ce roman plait au public, c'est incontestable. Il en a tous les ingrédients.

Par contre, le Goncourt ?
Je vous avoue que je ne comprends pas du tout cette sélection et qui plus est dans la dernière short list !
Peut être que les académiciens souhaitent récompenser des romans plus populaires, dans ce cas Jean-Baptiste Andrea remportera ce prix haut la main en fin de semaine.
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livre pas si inintéressant que cela malgré les éloges et les prix qu'il a reçu. Cela manque de souffle de vie et de passion. Quand il parle de l'art on s'ennuie (n'est pas Mathias Enard qui veut). Les personnages deviennent assez vite antipathiques, j'avoue avoir eu envie de pousser Viola qu'elle vole et surtout ne revienne pas. Par contre le coté positif il va être beaucoup lu, Après il faut en lire d'autres pour se rendre compte que le prix Goncourt n'est plus le reflet de bons livres.
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Je sens que je vais m attirer quelques foudres mais permettez moi d'émettre cette critique :

Ce Goncourt c'est l'histoire clichée entre en un homme d'1m40 (en tant que parfait italien, il tient tête à quiconque se moquerait de lui) qui rencontre una Bella (aka Einstein) mais coincée dans sa tour d ivoire.
Dans un cadre toutefois sympathique la belle Italie.

Elle est belle et intelligente
Il est beau, petit et bête
Elle va le rendre « intelligent »
Ma che cosa dice 🤌🤌
Il va apprendre beaucoup avec elle, puis …. Je ne peux tout raconter au risque de vous enlever cet engouement..

En revanche, j'ai aimé le fil conducteur, ce parallèle avec « le présent » où l'on se retrouve avec Mimo à la fin de sa vie et avec cette Piéta dont on veut savoir ce qu'elle a de si incroyable.
A vous de juger si vous avez trouvé ça incroyable.
C'est une fin un peu bâclée selon moi.
J'ai cependant aimé les références historiques et véridiques qui ont donné un plus à ce roman.

Toutefois, ce n'est pas le roman de l'année à mon sens, je rejoins donc les quelques rares avis, de celles et ceux qui n'ont pas aimé plus que ça.

Peut être en attendais-je trop ? A force d'entendre et de lire (à tort et à travers ?) que c'est un roman exceptionnel, sensationnel, incroyable j'ai sauté la tête la première ! Je me suis pris le beton y avait pas d'eau !

C'est donc un roman Mignonnet comme j'aime les appeler. C'est tout ……

Ne venez pas me houspiller je lui dis félicitations pour ce Goncourt tout de même ce n'est pas rien! Mais ne nous faites pas une Ajar hein ;) un seul suffit 🫣
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J'ai lu de très nombreux avis très positif sur l'auteur surtout sur ces deux livres précédents Des Diables et des Saint et Ma Reine, j'avais donc des attentes très hautes, sûrement trop comme souvent car je reçois souvent déçu d'auteurs ou de récits dont je vois des éloges.

Pourtant au début la magie a opéré mais j'ai trouvé rapidement que le récit ressemblait à beaucoup d'autres un petit côté Pietra Viva de Leonor de Recondo, un petit côté l'Amie prodigieuse d'Elena Ferrante et un soupçon de le soleil des Scorta de Laurent Gaudé.

Si j'ai aimé le premier tome du récit que j'ai lu rapidement ayant envie de suivre Mimo et Viola, j'ai vraiment aimé suivre Mimo dans sa tâche de tailleur de pierre, j'ai aimé l'ambiance du récit, le cadre ou il se déroule ainsi que l'époque.

Cependant je dois bien avouer qu'à partir de la moitié du récit j'ai commencé à caler sérieusement, je pense même que le récit aurait été plus percutant si celui-ci aurai été moins long.

D'ailleurs les premiers récits de l'auteur sont beaucoup plus court, j'ai un peu décroché du destin des protagonistes du coup alors que le début était vraiment prometteur à mes yeux.

Je retenterai l'auteur car j'ai ses deux autres livres également dans ma bibliothèque.

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Ouf, enfin terminé ce pavé ! Il m'a fait penser à un paquet de chips ce roman : de prime abord il semble très rempli, mais il y a en fait beaucoup de vide et de passages dispensables. Plus Mimo vieillit et moins il devient attachant. Reste le personnage de Viola qui est prisonnière de sa condition féminine. Très déçue de ce Goncourt qui nous promet sur 580 pages une apothéose qui n'a lieu que sur les 20 dernières, mais à la façon d'un pétard mouillé.
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