Ma plus grande déception de la rentrée littéraire, la voici. J'attendais beaucoup, peut-être trop de de roman pour pouvoir l'apprécier réellement.
Il faut dire qu'il a fait une apparition très remarquée : mi-août, on ne voyait que lui.
Sur les réseaux, dans les clubs de lecture, chez nos libraires, la critique a été quasi unanime :
Veiller sur elle est un grand roman, qui parle d'un amour prodigieux, d'une passion absolue, qui mêle l'art et l'Histoire. Bref un petit bijou récompensé par le prix Fnac et sélectionné au Goncourt.
La réalité, plutôt ma réalité, c'est que ça a été une lecture assez laborieuse.
D'abord, je me suis franchement ennuyée sur la première partie du roman. La vie de Mimo auprès de son oncle, son enfance puis sa jeunesse m'ont franchement lassée.
Ensuite, je n'ai jamais réussi à apprécier les personnages. Mimo et Viola m'ont laissé de marbre (appréciez le trait d'humour, Mimo étant sculpteur sur pierre) et je n'ai pas du tout compris leur histoire. Ou est l'amour, la passion promise ?
Et enfin, je pensais découvrir l'Italie du 20eme siècle, post première guerre mondiale et durant les années 30 puis 40. Je pensais être imprégnée des courants artistiques italiens. Pas tant que ça finalement. Pas assez pour m'embarquer.
En restant objective, je dirai que c'est un bon roman, sans plus. Sans tout cet emballement médiatique et en partant sans aucune attente, il aurait pu me plaire comme le font les romans de
Valérie Perrin ou
Clarisse Sabard. Des allers retours temporels, avec des secrets à découvrir, parfois des amours …
Je peux comprendre aussi le prix Fnac, attribué par lecteurs et libraires. Ce roman plait au public, c'est incontestable. Il en a tous les ingrédients.
Par contre, le Goncourt ?
Je vous avoue que je ne comprends pas du tout cette sélection et qui plus est dans la dernière short list !
Peut être que les académiciens souhaitent récompenser des romans plus populaires, dans ce cas
Jean-Baptiste Andrea remportera ce prix haut la main en fin de semaine.