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Léo Dussolier (Autre)Lila Tamazit (Autre) Lizzie (Autre)
EAN : 978B0CD864TLB
Lizzie (24/08/2023)
  Existe en édition audio
4.31/5   4919 notes
Résumé :
Au grand jeu du destin, Mimo a tiré les mauvaises cartes. Né pauvre, il est confié en apprentissage à un sculpteur de pierre sans envergure. Mais il a du génie entre les mains.
Toutes les fées ou presque se sont penchées sur Viola Orsini. Héritière d'une famille prestigieuse, elle a passé son enfance à l'ombre d'un palais génois. Mais elle a trop d'ambition pour se résigner à la place qu'on lui assigne.

Ces deux-là n'auraient jamais dû se renco... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (697) Voir plus Ajouter une critique
4,31

sur 4919 notes
°°° Rentrée littéraire 2023 #9 °°°

Moi en cette rentrée littéraire, j'ai des envies de romanesque. Et le dernier Jean-Baptiste Andréa est résolument, follement romanesque, un régal !

C'est l'histoire de Mimo et Viola, nés en 1904, deux êtres qui n'auraient jamais du se rencontrer lorsqu'ils avaient treize ans : lui né dans l'indigence, élevé dans l'atelier d'un oncle sculpteur alcoolique ; elle dans la famille la plus puissance de Ligurie. Deux opposés polaires enfermés dans leur corps, elle dans son corps de femme alors qu'elle rêve grand et anticonformiste ; lui souffrant de nanisme alors qu'il entend maitriser les blocs de marbre pour devenir sculpteur.

Le roman s'ouvre en 1986. Mimo, au seuil de sa vie dans une abbaye piémontaise où il vit reclus depuis une quarantaine d'années sans avoir prononcé ses voeux, se remémore le fil de sa vie, sa relation singulière avec Viola et l'histoire de son chef d'oeuvre : une mystérieuse statue, troublant quiconque la voyait au point que le Vatican a décidé de la soustraire à la vue de tous.

Jean-Baptiste Andréa est un conteur exceptionnel. Sur près de 600 pages ( avec à peine quelques longueurs dans le dernier quart, peut-être ), il retrace les destins de Viola et Mimo, comment ils s'aiment, se confient, se disputent, se séparent, se retrouvent, mus par une connexion d'âmes comme il en existe peu :
« - Nous sommes deux aimants. Plus nous nous rapprochons, plus nous nous repoussons. 
- Nous ne sommes pas des aimants. Nous sommes une symphonie. Et même la musique a besoin de silences. »

C'est une déferlante d'émotions qui remplit d'étoiles le lecteur qui lit à coeur ouvert pour être sûr de prendre tout ce que propose l'auteur avec une générosité réjouissante, sans pathos, avec une délicatesse et fluidité qui forcent l'admiration. D'autant que tous les personnages ( bons ou mauvais ) lui parlent tous directement à l'oreille, tout particulièrement l'anticonformiste Viola avec sa fougue qui emporte tout, un des plus beaux personnages féminins rencontrés récemment.

Les personnages résonnent en nous d'autant plus fort que l'intensité dramaturgique du récit, constante, est renforcée par des décors italiens admirablement décrits ( des enchanteresses collines à orangers du domaine des Orsini, aux bas-fonds de Florence et Rome ) et un arrière-plan historique, jamais écrasant mais toujours présent, qui traverse le chaos de la première moitié du XXème siècle ( Première guerre mondiale, montée du fascisme et mise en place du régime totalitaire mussolinien, Deuxième guerre mondiale et défaite italienne ). J'ai adoré également le voyage dans l'histoire de l'art italien avec des références passionnantes à Michel-Ange, Fra Angelico ou encore le Caravage.

« Sculpter, c'est très simple. C'est juste enlever des couches d'histoires, d'anecdotes, celles qui sont inutiles, jusqu'à atteindre l'histoire qui nous concerne tous, toi et moi et cette ville et le pays entier, l'histoire qu'on ne peut plus réduire sans l'endommager. Et c'est là qu'il faut arrêter de frapper ».

Les dernières pages révèleront évidemment les secrets de la statue. Rien de flamboyant comme je m'y attendais. J'ai été un peu déçue par ce manque de spectaculaire tant l'attente était grande après 600 pages, mais avec le recul, j'applaudis l'élégance de cette retenue qui est en harmonie avec ce qui a été conté précédemment, à la hauteur de la beauté des personnages.




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Un roman difficile à chroniquer, il est tellement excellent il n'en ressort que du positif . Un roman , majestueux, époustouflant, bouleversant, nous passons du rire aux larmes, C'est le premier roman de l'auteur mais certainement pas le dernier Nous faisons la connaissance de Mino alias Michelangelo, ce denier a vécu plus de 40 ans dans une abbaye, nous sommes en 1985,il sent son dernier souffle arrivé, il décide de raconter sa vie , il est atteint de nanisme. Il nait dans les bas-fond au seuil de la pauvreté, nous sommes dans le début du 20 eme siècle, son père est décédé durant la premier guerre mondial. Mino est envoyé chez son oncle, où l'alcool est son meilleur ami, Il exploite Mino sans état d'âmes, Un point commun les unis, celui de la sculpture. Mino fait ses preuves, suite un une commande importante, de la famille bourgeoise Orseni . Il fait la connaissance de Viola, un rencontre qui n'aurait jamais du se faire, mais rien ne peut effacer, le lien d'amitié qu'ils ont tissé, Ils ont les même idéaux, les mêmes centres d'intérêt soif de changement,
Viola se marie, convention de la haute société, suite à une chute vertigineuse, elle ne pourra pas voir d'enfants, Mino continue sa vie en tant que sculpteur, qui se fait une renommer au fil des pages.
La relation avec Viola n'est pas simple mais perdure Nous sommes dans une période de tremplin, la montée du fascisme, Tant d'obstacles qu'il aura à surmonter, la reprise en contact avec Viola.
Mino Viola, Viola Mino, deux personnages qui dégagent une empathie très forte, Nous ne pouvons pas être indifférent, une sensation de faire parti du décor.
L'auteur nous envoûte, sans aucune difficulté dans son histoire. le sujet est traité avec pudeur ,, La plume de l'auteur est fluide, sensible, subtile et poétique. Une lecture bouleversante, émouvante.
Mino vient de vous raconter sa vie,
Je ne peux que vous conseiller ce livre.
Bravo à l'auteur,
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Douceur de marbre.
Jean Baptiste Andrea mérite un Master en souvenirs d'enfance... difficiles. C'est le Rémi sans famille des rentrées littéraires, un Dickens qui twiste les grandes espérances. Après une histoire d'amour et d'orphelin dans le remarquable « Des diables et des saints » sur des airs de piano joué dans des aéroports, il troque le synthé pour le burin d'un sculpteur et polit un récit d'une beauté sans aspérité.
Mimo est né pauvre, son père est mort et son corps a oublié de grandir. Il est confié aux mauvais soins d'un sculpteur de pierre dépourvu de talent mais pas de méchanceté qui en fait plus son esclave qu'un apprenti. Sortez les mouchoirs. Les mauvais traitements endurcissent le jeune garçon dont le génie du caillou se révèle. Durant cette enfance, il va rencontrer son âme soeur, Viola, fille de très bonne famille à la réputation de sorcière, assoiffée de connaissances et qui refuse son destin de cruche mondaine dans une Italie qui penche de plus en plus vers le fascisme. le duce va doucher les rêves d'enfants et la religion va vendre son âme au diable.
L'écho favorable qui se propage concernant ce roman dans le qu'en-dira-t-on babéliote est mérité. La fougue romanesque du récit m'a pris en otage, évadé du temps, et je n'ai ressenti aucun essoufflement dans la narration. Un marathon de 575 pages couru au sprint du rocambolesque. Pas de temps mort, des personnages secondaires typés qui ne font pas que de la figuration, des dialogues qui sonnent comme de la poésie, des mystères de la création artistiques autour d'une sculpture maudite, de vaines quêtes de prestige ou de pouvoir et un contexte historique aussi trouble que passionnant.
Que demander de plus pour parfaire la nuée d'étoiles ? Et bien, peut-être un peu plus de caractère dans le trait de plume. La prose est à mon goût un peu trop enfantine, pas assez couillue et pas seulement parce qu'elle fréquente peu les chambres à coucher ou ne relate la violence que par le biais de ses conséquences. L'auteur évoque le crime de la veille, la trahison du lendemain, le chapitre toujours en léger différé. le romancier excelle dans les incidences et les retentissements, moins dans la description brute et crue d'un évènement. Même les passages où Minno s'égare un peu dans le stupre et la boisson ne risquent pas de faire rougir une colonie de nonnes.
L'écriture de Jean-Baptiste Andréa a les défauts de ses qualités, ou bien l'inverse, mais je préfère retenir le caractère très agréable de cette lecture qui dégage des ondes positives sous sa carapace dramatique, qui rassurera les âmes sensibles, cajolera les doux rêveurs et apaisera les âmes contemplatives. J'ai presque eu envie de manger du boulghour, de me lancer dans la poterie façon Ghost et penser du bien de mon voisin en refermant le livre. Il est parfois bon de bâillonner son mauvais esprit.
Mon côté fleur bleue asséchée dans l'herbier jauni de mes vieilles années a apprécié la relation platonique mais passionnée de Mimo et Viola, âmes qui se chamaillent et se rabibochent sans cesse, opposés qui s'attirent, s'éloignent et se rapprochent comme des aimants versatiles, qui ne peuvent vivre l'un sans l'autre mais qui sont lucides sur les frontières sociales qui les séparent. Leurs rencontres sont des petits moments de liberté sans filtre ni secret. La lucide extra-lucide et l'artiste apolitique se disent les choses qu'ils taisent au monde.
Un vrai plaisir tout public.
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C'est un beau roman, c'est une belle histoire...
Veiller sur elle, le titre était pourtant une belle promesse et l'invitation aussi à découvrir l'univers littéraire de cet auteur que je ne connaissais pas encore, Jean-Baptiste Andrea. Pour la rencontre, voilà qui est désormais fait ! Pour la promesse, c'est un peu plus compliqué...
Avec beaucoup de délicatesse, Veiller sur elle nous invite à la rencontre de deux destins qui vont s'entrelacer dans l'Italie du vingtième siècle, son fracas et sa fureur.
Il donne la parole au sculpteur de génie Michelangelo Vitaliani, qui revisite l'Italie de ses souvenirs et le chaos du XXe siècle. Michelangelo Vitaliani, c'est Mimo né pauvre et nain. Il va connaître le génie. Sur la route de Mimo, il y a Esméralda dont la rencontre va le toucher au coeur. Non, pardon je me trompe d'histoire, je reprends. Sur la route de Mimo il y a Viola, jeune fille impétueuse, fantasque et intelligente, benjamine de la richissime famille Orsini. J'ai aimé son anormalité.
Pourtant, cette histoire de sculpteur m'a laissé de marbre.
Ils font connaissance dans un cimetière, Viola étant une nécromantique convaincue...
Ils vont traverser l'histoire, traverser les guerres, les heures sombres de l'Italie, être l'un pour l'autre comme deux aimants. Plus ils se rapprochent, plus ils se repoussent.
Nous traversons le siècle tandis que ces deux-là continuent de se guetter, se chercher, s'apprivoiser à chaque retrouvaille...
Le temps passe avec ses griffures, ses fissures qui craquellent les moulures des belles demeures, dépose la moisissure à la commissure des fenêtres et des portes...
Les personnages, malgré l'idée séduisante de départ, malgré leur destin hors du commun, malgré leur différence, malgré leur force et leur fragilité, restent toutefois conventionnels, approchés comme on aborde la surface d'une onde sans jamais y pénétrer.
Et le roman hésite sans cesse entre deux versants, oscillant entre enchantement et réalisme, entre fable onirique et fresque historique, comme si jusqu'au bout l'écrivain s'était posé la seule question qui vaille la peine d'être prononcée : que vais-je faire de mes personnages, où vais-je les amener ?
Moi aussi je me suis posé des questions. Qu'en est-il de la folie de Viola ? J'aurais voulu être saisi du même vertige qui la déploya dans les airs lorsqu'elle voulut imiter un oiseau avec des ailes de papier. Sa présence aura toutefois sauvé mon relatif plaisir à cette lecture, mais quel dommage d'avoir traité ainsi un aussi beau personnage !
Qu'en est-il du génie de Mimo ? On voit peu les traces de son art, l'homme étant parfois difficile à suivre dans sa soulographie quotidienne. J'ai eu l'impression qu'il fréquentait davantage les estaminets que son atelier ou la coupole de San Pietro delle Lacrime et à force, les vapeurs d'alcool me sont montées à la tête...
Au départ, il y avait donc une belle promesse et je m'attendais à une lecture qui m'emporte sur la vague de cette promesse.
L'histoire est belle, originale et aurait mérité qu'on lui accorde un meilleur sort.
Visiblement, Jean-Baptiste Andrea sait raconter de belles histoires, mais ce n'est pas un écrivain de l'intériorité. Cela bavarde beaucoup, cela décrit beaucoup, l'écriture manquant pourtant de souffle, accorde peu de place aux respirations.
J'aurais voulu être touché par la grâce d'une écriture qui m'aurait enveloppé de son étreinte charnelle, un peu comme la grâce d'une pietà qui naît des mains magiques d'un artiste au fond de son antre.
Il y a au coeur de ce texte l'idée folle de voler puis de retomber maladroitement au sol.
Le livre ressemble un peu à cela.
Il m'a manqué ainsi différentes choses qui font que ce livre restera pour moi une lecture ordinaire, plaisante certes, mais ordinaire.
J'ai attendu l'incandescence, le vertige, la lumière qui m'éblouirait, le sortilège qui me terrasserait.
J'aurais aimé trouver des aspérités dans les personnages, tout est un peu lisse ici comme le marbre des statuts.
De temps en temps, une petite phrase qu'on pourrait croire de toute beauté perle comme l'éclat faux d'un diamant ou l'écho d'une métaphore incongrue, vite emportée dans l'ennui des dialogues et le rythme d'un récit convenu.
Si encore les personnages avaient été attachants... En dépit de mon regard épris d'une certaine Viola...
Et si enfin, l'auteur n'avait pas été si complaisant, passant sous silence les pages les plus sombres de l'Histoire du Vatican, tant vis-à-vis du régime de Mussolini que du IIIème Reich...
Je pense que j'oublierai vite ce roman cependant pétri de quelques belles intentions, même s'il ne faut jamais se priver du plaisir d'une lecture divertissante et ce livre aura totalement répondu à mon attente de ce côté-là. Mais ce bonheur passera aussi vite qu'il fut venu, n'altérant en rien le moment que j'ai vécu.
Cette déception me rappelle cruellement que lire un livre, c'est renoncer dans le même espace-temps effrité et non élastique à confier nos humeurs étranges et solitaires au livre qui nous sauvera irrémédiablement de la médiocrité du monde.
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« Des diables et des saints » étant l'un de mes plus grands coups de coeur des dernières années, je n'ai pas longtemps hésité à me jeter sur ce nouveau roman de Jean-Baptiste AndreaCent millions d'années et un jour »), qui vient d'ailleurs déjà d'obtenir le prix du roman FNAC.

« Veiller sur elle » invite à suivre la fabuleuse destinée d'un sculpteur de génie, né en France de parents italiens en 1904. Suite au décès de son père lors de la première guerre mondiale, sa mère décide d'envoyer Michelangelo Vitaliani, dit Mimo, chez son oncle, maître Alberto, à Pietra d'Alba. Âgé de douze ans, le garçon, atteint de nanisme, se retrouve apprenti dans l'atelier d'un oncle, certes alcoolique et parfois violent, mais qui a au moins le mérite d'être sculpteur et de lui offrir ses premières armes dans la profession. C'est d'ailleurs en travaillant sur l'un des chantiers de son oncle qu'il rencontre Viola Orsini, la fille d'une des plus riches familles de la région…

Après les notes de piano dans « Des diables et des saints », Jean-Baptiste Andrea plonge cette fois ses lecteurs dans l'art de la sculpture en nous contant la genèse d'une oeuvre bien mystérieuse, suscitant tellement d'émotions que le Vatican a pris le parti de la soustraire au regard de tous. Outre la naissance d'un artiste de petite taille, mais de grand talent, Jean-Baptiste Andrea narre également l'amitié entre deux êtres qui n'auraient jamais dû se rencontrer, mais qui ont cependant la même soif de grandeur et d'évasion. Lui, rêvant d'un succès qui lui permettrait de s'extraire de la pauvreté, elle, refusant son rôle de femme mondaine dans un société patriarcale qui entrave son indépendance et son instruction.

L'auteur déroule cette merveilleuse histoire d'amitié qui invite à réfléchir sur l'art, sur un fond historique qui traverse le XXème siècle, de la première guerre mondiale à la défaite du régime totalitaire mussolinien, en passant par une montée du fascisme qui obligera le jeune Mimo à faire des compromis entre son art et ses convictions, le tout servi par une plume poétique et débordante d'humanité.

Un récit sur l'art de sculpter qui ne devrait laisser personne de marbre !

Coup de coeur !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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critiques presse (13)
LeJournaldeQuebec
18 décembre 2023
Un beau, très beau roman qui ne laissera personne de marbre.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LaPresse
05 décembre 2023
On ne manque pas de déceler un charme indéniable. C’est le genre de roman à la beauté classique et au style indémodable, qu’on lira sans aucun doute avec le même plaisir dans 10 ou 20 ans.
Lire la critique sur le site : LaPresse
OuestFrance
09 novembre 2023
Tout en délicatesse, le roman de Jean-Baptiste Andrea « Veiller sur elle » donne la parole au sculpteur de génie Michelangelo Vitaliani, qui revisite l’Italie de ses souvenirs et le chaos du XXe siècle.
Lire la critique sur le site : OuestFrance
Bibliobs
08 novembre 2023
Jean-Baptiste Andrea peint une fresque de l’Italie du XXe siècle, chatoyante, riche en personnages hauts en couleur (parfois un peu trop) et en légendes. On est dans de l’hyper-romanesque, un monde de croyances, de freaks et de grands sentiments brossé d’une écriture plaisante.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LaPresse
08 novembre 2023
Une fresque de plus de 500 pages qui mêle l’histoire de l’Italie au XXe siècle, un amour contrarié et la passion pour l’art.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Culturebox
07 novembre 2023
Ce roman d'amour nous plonge dans une atmosphère proche des romans de chevalerie au temps de l'amour courtois, dans une ambiance quasi féerique, avec une intrigue aux mille rebondissements et des personnages hauts en couleur.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Marianne_
06 novembre 2023
omme pour un film, le romancier déroule un scénario de près de 600 pages retraçant les 82 années du narrateur, Mimo. L’ensemble génère un rythme effréné avec la vision en accéléré d’une multitude d’univers, mêlant le réel au fantastique. Parti-pris qui nous a donné un peu mal au cœur …
Lire la critique sur le site : Marianne_
LeMonde
26 octobre 2023
Un roman sculpté telle une visitation, dans le miracle du surgissement.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LaLibreBelgique
04 octobre 2023
[Une] formidable fresque de Jean-Baptiste Andrea ancrée dans une Italie où la beauté ressemble à l’évidence.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Culturebox
26 septembre 2023
Un ouvrage plein de fougue et d'éclats, habité par la grâce et la beauté.
Lire la critique sur le site : Culturebox
LesEchos
25 septembre 2023
Fresque subtile et rondement menée, « Veiller sur elle » raconte une amitié inattendue et la genèse d'une oeuvre mystérieuse.
Lire la critique sur le site : LesEchos
LaCroix
08 septembre 2023
Dans son quatrième roman, Jean-Baptiste Andrea poursuit sa réflexion sur l’art, l’amitié et la sortie de l’enfance en plongeant le lecteur dans la vie d’un sculpteur de génie.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Actualitte
16 août 2023
Une véritable déferlante d'émotions, aussi complexes que sincères.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (768) Voir plus Ajouter une citation
En attendant, Mimo, un conseil. Sois patient. Sois comme ce fleuve, immuable, tranquille. Tu crois qu'il s'énerve, l'Arno ?
Le 4 novembre 1966, l'Arno fracasserait ses digues, déborderait de ses rives et dévasterait la ville.
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- Non Mimo. Je voulais te montrer qu'il n'y a pas de limites. Pas de haut ni de bas. Pas de grand ou de petit. Toute frontière est une invention. Qui comprend ça dérange forcément ceux qui les inventent, ces frontières, et encore plus ceux qui y croient, c'est-à-dire à peu près tout le monde. Je sais ce qu'on dit sur moi au village. Je sais que ma propre famille me trouve étrange. Je m'en fiche. Tu sauras que tu es sur le bon chemin, Mimo, quand tout le monde te dira le contraire.
- Je préférerais plaire à tout le monde.
- Bien sûr. C'est pour ça qu'aujourd'hui, tu n'es rien. Bon anniversaire.
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Je voulais te montrer qu'il n'y a pas de limites. Pas de haut ni de bas. Pas de grand ou de petit. Toute frontière est une invention. Qui comprend ça dérange forcément ceux qui les inventent, ces frontières, et encore plus ceux qui y croient, c'est-à-dire à peu près tout le monde. [...] Tu sauras que tu es sur le bon chemin, Mimo, quand tout le monde te dira le contraire.
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Sculpter, c'est très simple. C'est juste enlever des couches d'histoires, d'anecdotes, celles qui sont inutiles, jusqu'à atteindre l'histoire qui nous concerne tous, toi et moi et cette ville et le pays entier, l'histoire qu'on ne peut plus réduire sans l'endommager. Et c'est là qu'il faut arrêter de frapper.
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Mais il m’était arrivé quelque chose, et son nom tournait dans ma tête comme ces mélodies que nos vieux chantaient quand ils avaient trop bu, ces airs du pays qui leur rendaient leurs yeux de vingt ans.
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Vidéo de Jean-Baptiste Andrea
Jean-Baptiste Andrea vous présente Cent millions d'années et un jour disponible en livre audio !
Résumé : 1954. C'est dans un village perdu entre la France et l'Italie que Stan, paléontologue en fin de carrière, convoque Umberto et Peter, deux autres scientifiques. Car Stan a un projet. Ou plutôt un rêve. de ceux, obsédants, qu'on ne peut ignorer. Il prend la forme, improbable, d'un squelette. Apatosaure ? Brontosaure ? Il ne sait pas vraiment. Mais le monstre dort forcément quelque part là-haut, dans la glace. S'il le découvre, ce sera enfin la gloire, il en est convaincu. Alors l'ascension commence. Mais le froid, l'altitude, la solitude, se resserrent comme un étau. Et entraînent l'équipée là où nul n'aurait pensé aller. de sa plume cinématographique et poétique, Jean-Baptiste Andrea signe un roman à couper le souffle, porté par ces folies qui nous hantent.
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