Voilà un livre réellement tombé par hasard entre mes mains ! Alors que j'occupais une salle avec mes élèves ce livre traînait sur le bureau. Il s'est donc retrouvé involontairement pris dans un amas de papiers, copies et autres livres qui eux, pour le coup, m'appartenaient !
Ce n'est qu'en jetant l'ensemble de ces documents sur le siège passager de ma voiture que je me suis rendue compte que je l'avais par mégarde emporté avec mon fatras ! Vendredi soir oblige (et grosse flemme de revenir à l'intérieur du collège par ce froid hivernal) je décide de l'embarquer avec moi pour le weekend en le laissant sagement sur le siège jusqu'à lundi !
Mais c'était sans compter sur ma curiosité littéraire et ma certitude que rien n'arrive par hasard ! Je décide donc d'y jeter un oeil, vite fait, au moins pour voir de quoi ça parle !
Me voici donc dans une drôle d'histoire ! David Ponder vient de perdre son emploi, sa fille doit se faire opérer et sa femme ne travaille pas ... Une culpabilité monstre, un désir de tout laisser tomber, une route verglacée ... Et le voilà emporté dans une valse étourdissante entre grands de ce monde et leçons philosophiques pour mener à bien sa vie et gagner autant en sagesse qu'en maîtrise de son avenir !
Alors au départ je me suis dit "mwouias, bof, ok c'est chouette de rencontrer ces grands noms dans une parenthèse presque intime mais la leçon de sagesse de psycho de comptoir ... à d'autres !" puis je me suis prise au jeu ! C'est simple je l'ai commencé le vendredi soir dans mon lit et je n'ai pu le refermer qu'après en avoir lu chaque page !!
Ne vous fiez pas à ce premier abord à mon avis un peu raté mais persévérez ! Malgré les clichés du début et les gros sabot de l'auteur, ce livre est plein de surprises et à chaque fois que le personnage principal finit la lettre d'un personnage important il nous tarde nous aussi de découvrir qui sera le suivant et quelle leçon il lui délivrera !!
Non vraiment, j'ai bien aimé faire cette découverte littéraire, j'ai aimé les préceptes évoqués et j'ai trouvé que le jeu des rencontres avec certains grands de ce monde était aussi agréable que de parcourir les petites leçons de vie égrainées au fil des pages !
Seul petit bémol la fin du héros un peu trop rocambolesque à mon goût ainsi que la fin du livre un peu trop religieuse pour moi (même si j'ai trouvé cette image de l'entrepôt assez belle et très motivante pour se dire qu'en effet il ne faut jamais rien laissé tomber !)
Non vraiment j'ai bien aimé cette lecture étonnante ! Une lecture que je recommande donc !
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Mon pauvre ami si tu commences à te soucier de l'avis d'autrui, tu te fieras bientôt davantage à leur opinion qu'à la tienne. Misérable est celui dont l'avenir dépend de l'opinion et de l'avis des autres. [...]
- Toujours rien ? demanda doucement David.
- Si.
- Quoi ? Vous voyez la terre ?
- Oui.
David écarquilla les yeux mais ne distingua rien pour autant.
- Dans quelle direction ?
- Senor Ponder, aujourd'hui tu ne verras que la terre qu'à travers mes yeux.
Première décision : J'endosse mes responsabilités.
Deuxième décision : Je rechercherai la sagesse.
Troisième décision : Je suis un être d'action.
Quatrième décision : J'ai le cœur déterminé. (un voyage de mille lieues commence par un seul pas.)
Cinquième décision : Aujourd'hui, je décide d'être heureux.
Sixième décision : J'entame cette journée dans un esprit de pardon.
Septième décision : Je persévérerai sans relâche.
- Vois-tu, j'ai longtemps pensé que le pardon était le privilège des rois, qu'on ne l'accordait qu'à ceux qui venaient se traîner à vos pieds en vous implorant. Mais avec les années et à force d'observer ceux qui avaient réussi, j'ai appris à considérer le pardon autrement.
[...] Car le pardon n'est pas une récompense mais un cadeau. Lorsque j'offre mon pardon, je délivre mon esprit de la colère et de la haine qui encombrent mon cœur, je m'offre la possibilité de poursuivre agréablement ma vie, libérée des entraves du passé. En accordant le pardon à mon prochain, c'est à moi-même que je fais un cadeau.
- Je ne crois pas que le fait d'être juif, allemand ou africain ait quoi que ce soit à voir avec la personne qu'on est capable de devenir. La grandeur se soucie peu que vous soyez garçon ou fille. Si c'est bien ce que nous mettons en nous qui change tout, il s'agit de veiller à ce que nous mettons en nous. [...]
-Parfois, dit-elle. Mais le plus souvent, je m'empêche d'avoir peur. Papa dit : "la peur n'est pas le meilleur biseau pour sculpter son avenir"
Andy Andrews The Traveler's Gift TBN