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EAN : 9782702184783
270 pages
Calmann-Lévy (16/02/2022)
4.13/5   68 notes
Résumé :
Enthousiaste à l’idée de rencontrer sa belle-fille, Louise ne s’attend pas à devenir une marâtre de contes de fées. Avec Blanche cependant, elle se heurte à un mur de glace. Sublime, triste et mutique, la petite fille à la peau blanche comme la neige, aux cheveux noirs comme l’ébène et aux lèvres rouges comme le sang oppose à la bonne humeur de Louise un dédain constant, sous l’œil complice de son père qui, subjugué par la beauté de sa fille, est aveugle à ce qui se... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Superbe et bouleversant !
C'est un vrai coup de coeur de cette fin de juin !
*

J'avais découvert Camille Anseaume, dernièrement avec sa nouvelle qu'elle avait écrite dans « le bruit des secrets »
Son style m'avait plu et je m'étais fié au résumé de la 4e page de cet excellent roman ; « Ma belle », pour le commander. J'étais curieux de lire cette auteure.
Et mon intuition fut la bonne !

J'ai plongé dans le livre, qui m'a tout de suite hypnotisé. Et lorsque j'ai relevé les yeux, j'avais déjà avalé les 250 pages. Que dis-je ? J'avais humé chaque page, je les avais goutées et pour chacune les savourer .

J'aurais même demandé du rab !

Parce que le roman m'a complétement séduit. Il est écrit avec une grande justesse, une grande sensibilité, une grande tendresse, parfois une belle poésie.
*

Mais pour moi ce qui donne toute la force à cette histoire, c'est le style très personnel de Camille Anseaume. L'auteure a un bel humour sarcastique et décapant, un humour que j'apprécie personnellement.
Et elle sait habilement s'en servir.
L'auteure a saupoudré avec une juste dose, tout son récit de ses petites phrases ironiques déstabilisantes et ses expressions humoristiques. Ce qui permet d'éviter que les instants tragiques et les laps de temps graves viennent « râcler » l'esprit du lecteur avec trop de pathos.
*

Pourtant le sujet, lorsqu'on s'y penche, est très délicat, très profond et ne prêtre pas souvent à sourire. Beaucoup de personnes, notamment des femmes qui se sont trouvées confrontées à cette situation parfois insoutenable et parfois irrésolvable, se retrouverons dans ce roman.

Car les problèmes sont sérieux et importants, ceux que rencontre le beau-père ou la belle-mère, lorsqu'il ou elle s'installe dans une famille recomposée.
*

Dans ce roman, j'ai accompagné Louise, cette belle-mère dotée d'une grande lucidité.
Elle m'a semblé d'une bonté infinie, d'une grande classe et surtout qui s'est montrée d'une patience hors norme, face à Blanche son exécrable belle-fille.
Louise, courageuse, qui se refuse de prendre le rôle de la méchante belle-mère comme dans les contes, face à Blanche, enfant idolâtré comme une princesse et réduite à une image parfaite par toute sa famille et surtout par sa mère Irène.

C'est au moment où Louise entre dans la vie de Erwann le papa, qu'elle va se poser mille questions pour savoir où est vraiment la place qui lui est réservée, entre le père et sa fille.
Et surtout comment faire pour l'avoir, pour peut-être la gagner ? Comment faire pour être digne de l'occuper ? Où trouver un juste équilibre à trois ? Comment établir et faire durer des rapports cordiaux qui éviteraient tous conflits et même toutes disputes avec son conjoint ?
*

D'autant que la tâche sera très compliquée et semée d'embûches avec la beauté extraordinaire de sa belle-fille Blanche. Une beauté saisissante qui deviendra le propre miroir de Louise. Un miroir cruel qui lui fera mal, qui lui fera chaque jour comprendre qu'elle a un physique d'une grande banalité et qu'elle est peut-être une femme médiocre.

Louise se sentira blessée et même diminuée, surtout lorsqu'elle constatera le comportement d'Erwann face à sa fille. Un papa, aveuglé aussi par la beauté de Blanche. Un papa qui la sublime et qui lui pardonne tout. Un papa qui pire, est tombé en mimétisme avec sa fille.

Mais c'est aussi Louise, qui dépassera parfois, sa jalousie, sa rivalité avec sa belle-fille, qui seule se rentra compte de la santé de Blanche.
Blanche qui ne parle pas, qui ne sourit pas, qui ne semble pas avoir de rêve, est qui est peut-être une petite fille en énorme et profonde souffrance.
*

Camille Anseaume n'a pas seulement soulevé avec brillance, les problèmes que rencontrent les belles-mères. L'auteure nous interroge aussi sur la définition de la beauté chez une femme dans la société actuelle.

Une société où l'apparence est mise encore trop souvent en avant.
Une société minée par encore trop de paradoxes, avec d'un côté ces milliers de femmes qui sont en combat permanent contre l'hypersexualisation des femmes et des filles.
Et de l'autre, des pubs, des magazines, des podiums de mode, des sites qui continuent d'exhiber des modèles comme des poupées parfaites et bien sages. Où aussi ces centaines de nommées « influenceuses », qui pour dire qu'elles existent, prennent des poses lascives, parfois lubriques et salaces devant leur écran. Et vendent à tous ces gogos mâles, l'eau de leur bain ou la sueur de leurs aisselles.
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Quel plaisir de lire ce roman ! Une vraie découverte.

Ce livre est une adaptation très libre et très moderne du fameux conte Blanche Neige. Tout au moins il est question d'une jeune femme Louise qui tombe amoureuse d'un homme Erwann, père d'une petite fille nommée Blanche. Cette jeune femme devient donc, malgré elle, une jeune belle mère dès lors que la petite Blanche s'installe chez ce nouveau couple une semaine sur deux, la semaine où le père a la garde de l'enfant. Et quel enfant !

Louise, jeune femme sans enfant mais élevée au sein d'une famille nombreuse, n'est pas préparée à ce rôle de belle-mère. A l'opposé de la belle mère du conte de Grimm, elle est pleine de bonne volonté et a de l'amour à donner ; elle fait donc de son mieux et improvise chaque jour pour se faire adopter par cette petite fille qui souffre en silence de la séparation de ses parents. le problème c'est que la belle fille n'a rien de la jeune fille douce du conte. Blanche est d'emblée hostile et quasi mutique. Et les années qui passent n'arrangent rien. La petite fille butée et peu souriante devient une ado insupportable, ivre de son image.

Dans ce roman écrit à la deuxième personne du singulier, Louise s'adresse à Blanche. Et le livre commence ainsi tel un conte « il était une fois tes parents, toi et moi ».

J'ai adoré ce roman que j'ai lu presque d'une traite. Aucun temps mort, aucun ennui. C'est un livre à la fois distrayant et profond. Car les sujets évoqués ne sont pas anodins : la souffrance des enfants après la séparation des parents, le rôle délicat des beaux parents dans les familles recomposés, la lâcheté de certains pères avec des filles qui se comportent mal, la sexualisation précoce des petites filles encouragée par des mères toxiques.

Mais le sujet central est tabou puisqu'il s'agit d'un enfant, une petite fille, franchement antipathique. Un enfant buté, égoïste, mutique. Camille Anseaume s'en donne à coeur joie pour dresser le portrait de Blanche ! Certes on accorde à celle-ci des circonstances atténuantes mais elle n'en est pas moins insupportable, une vraie tête à claques. On loue à chaque page la patience de cette belle mère dont les sentiments envers cette enfant sont très ambigus. On condamne très vite la lâcheté du père qui n'intervient pas quand il faudrait le faire et qui ne voit pas (ou ne veut pas voir) que sa fille file un mauvais coton. Belle mère lucide et père aveugle.

Comme son titre l'indique, il est aussi beaucoup question de la beauté dans ce livre. La beauté féminine qui fait tant de ravages. La narratrice Louise a un physique ordinaire tandis que Blanche et sa mère (l'ex de son nouvel amant) jouissent d'une beauté hors norme. La romancière pose la question de l'impact de la beauté sur l'image de soi et l'image qu'on renvoie aux autres. La beauté suscite des jalousies et des interrogations. Un beau visage est-il nécessairement le reflet d'une belle âme ?

Dans ce livre tous les personnages sont bien campés y compris l'ex d'Erwann, la sulfureuse Irène. Camille Anseaume a écrit un roman très réaliste et son sens du détail pourrait nous faire croire qu'il y a du vécu dans cette histoire racontée avec tant de brio.

Ce livre ne manque pas de suspens car le lecteur se demande comment la relation de Louise et Blanche va évoluer avec les années. Quelle tension entre la petite fille et sa jeune belle-mère ! Peu à peu le lecteur ressent même une véritable oppression car la petite fille impose sa loi quand elle est présente avec le couple, elle a même un réel pouvoir destructeur malgré son jeune âge. le père, en admiration devant sa fille, est écrasé par la forte personnalité de celle-ci et probablement par le poids de la culpabilité (pourtant ce n'est pas lui qui a pris l'initiative de la rupture avec la mère). C'est au père qu'il reviendrait de recadrer la petite fille mais il en est malheureusement incapable.

Je conseille vivement la lecture de ce livre subtil, dense et d'une ironie mordante. L'émotion n'est pas absente pour autant et donne lieu à de très beaux passages, certains poignants. le personnage de Blanche est vraiment très réussi. Ce roman à la fois très inventif et réaliste, écrit avec un style alerte et sans aucun temps mort ou fausse note, donne aussi matière à réflexion sur des sujets graves. Une vraie réussite.
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Celles et ceux qui me connaissent savent que je n'aime pas beaucoup les lectures dites (à tort sûrement, peut-être) légères. J'aime le noir, j'aime le sale, j'aime le moche, j'aime quand les mots cognent un peu. Ce postulat étant posé, je fais de temps en temps des exceptions et la plus belle de ces exceptions, je crois que c'est elle.

Connaissez-vous Camille Anseaume ? Si non, voici son dernier roman "Ma belle," et l'occasion de vite la découvrir ! Dans ce roman, nous suivons Louise, jeune belle-mère qui n'a rien de la marâtre des contes de fée mais qui est tout de même confrontée à une belle-fille qui a tout de Blanche Neige, le caractère jovial en moins peut-être.

Sous le couvert de relater un quotidien qui peut paraître anodin, Camille Anseaume aborde finalement avec beaucoup de justesse et de tendresse des thèmes plus profonds (la sacralisation de la beauté, la force des complexes, la place de chacun et la famille recomposée ou non).

Et voyez-vous, c'est cela je crois que j'aime le plus dans ses livres : c'est cette émotion qui vous saisit au milieu d'une phrase parce qu'elle a su trouver les bons mots, c'est cette tendresse cachée derrière l'humour. Sans mentir, je crois que c'est une des seules autrices qui a réussi à me faire chialer en la lisant, bordel (oui parce qu'elle est aussi un peu vulgaire quelquefois) !

« Ma belle, » est sorti chez Calmann Levy cette semaine et c'est un beau roman.
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Camille Anseaume : c'est l'écrivain que j'aurais rêvé d'être…(suis passée pas loin : si tu changes toutes les lettres à "apothicaire" ça fait "écrivain" ! )
Fan inconditionnelle depuis la première heure avec « un tout petit rien », j'aime tout dans ses livres, la plume, la sensibilité, la gravité saupoudrée d'un humour décapant.

C'est surtout l'écrivain qui me fait discrètement m'échapper du boulot à la pause déjeuner, le 16 février, jour de sortie nationale pour courir à la librairie du centre, me procurer l'unique exemplaire de son dernier roman. A 13h15 il est entre mes mains, il va falloir résister à la tentation de lire en cachette au boulot, patienter avant de se délecter.

J'ai tenu jusqu'au weekend et n'en ai fait qu'une bouchée. Faut dire que les ingrédients étaient réunis pour me plaire …

Dans ce nouveau roman, elle aborde la question, oh combien sensible de la belle-maternité.

« Belle mère », comme je n'aime pas ce mot. « Mère » non assurément, c'est pas l'idée, il/elle en a déjà une, « belle » encore moins et certainement moins que la sienne !

Le rôle de belle-mère, en général, on ne l'a jamais demandé, ça vous tombe comme cela sur le coin du nez, le package est à prendre ou laisser. Les conditions du contrat aussi, sont imposées… garde alternée pour certaines, un weekend sur deux pour d'autres, les vacances scolaires pour quelques-unes (moi). C'est aussi une place à trouver, un rythme à prendre, un équilibre à ajuster et réajuster. Entre des rapports cordiaux, inexistants, tendus, y'a t'il un espace pour une relation apaisée ? La question est entière.

Mais au delà de la question de la belle-maternité, le livre questionne aussi, avec un talent fou la question de la féminité, de l'apparence, de notre rapport au corps. Si tu es belle, « tu t'en sortiras » ! J'ai longtemps cru à ce paradigme, beaucoup trop souffert de ne pas être désirable/désirée, persuadée que l'enveloppe n'était pas conforme aux standards. Et finalement après des années de lutte acharnée, on finit par trouver un modus vivendi avec ce fichu corps. Mais là aussi l'équilibre est précaire, les réajustements nécessaires au quotidien : Oui, tu n'es pas comme cette fille sur Instagram, mais une jolie âme c'est chouette aussi.

Je me sens un peu toute nue après cette critique, mais il m'était difficile voire impossible de dire pourquoi j'ai tant aimé ce livre sans se dévoiler un peu. C'est chose faite….

Merci Camille, vous m'avez bouleversée (et j'adore ça).

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Quelle coup de coeur pour Ma belle, ! Une vraie merveille !

Plusieurs fois, dans cette lecture, je me suis demandé où elle allait. Après 50 pages, 100, 150 je me disais : « c'est bon, on a fait le tour du sujet, que dire de plus ? ». Mais non, j'ai été surpris jusqu'à la dernière et elles m'ont toutes enchanté. Un vrai cadeau !

L'histoire d'une petite fille trop belle, de son père et sa mère (tellement trop belle aussi) qui se séparent et… la nouvelle copine du père (la belle-mère, donc).

Un livre où la belle-doche parle à sa belle-fille, lui raconte leurs difficultés relationnelles, ses inquiétudes, ses ras-le-bol, ses désespoirs, son amour pour son père, sa difficulté à trouver sa place, le manque de courage du père, les intrusions de la mère, les soucis de l'adolescence…

Un livre magnifique, drôle et touchant sur les familles recomposées et le fardeau de la beauté de Blanche-Neige
Lien : https://www.noid.ch/ma-belle/
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Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
Ça doit être trop bien d'être trop belle.
Il n'y a pas de suspense, en se réveillant. On n'a pas besoin d'aller discrètement dans la salle de bains pour mesurer l'étendue du chaos. Ce que le miroir renvoie ne conditionne pas l'humeur de la journée. On peut s'habiller comme un cul, ça ne changera pas grand-chose. Les autres penseront même 《Oh lala, ce style, ça me donne trop envie à moi aussi de m'habiller comme un cul》.
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Elle est sidérée par la lâcheté des hommes. Leur sacro sainte virilité dont ils ne savent pas quoi faire. Ils violent et battent, ou ramollissent comme des poupées de chiffon. C’est la peste ou le choléra.
Leur pseudo-puissance, en présence de femmes, s’exerce par la violence ou meurt par paresse. Le repos qu’ils trouvent, grâce à elles. Ça doit être si confortable de pouvoir compter sur quelqu’un. De laisser la vie couler comme un robinet qui fuit jusqu’à ce qu’une femme prenne leur destin en main.
Elle vomit cette façon dont, systématiquement, les choses tournent en leur faveur. Ils se laissent faire, obtempèrent, déposent leur indécision comme une offrande. Ils obligent les femmes à porter le fardeau de leur vie, et un beau jour leur reprochent de les infantiliser.
Ils les contraignent à développer toute leur détermination, jusqu’à l’épuisement, et en guise de remerciement les condamnent au bûcher.
Toutes les femmes puissantes sont des sorcières. Leurs bourreaux se prétendent victimes.
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Irène doit bien le reconnaître : l’existence de cette femme éveille en elle un instinct presque animal. Elle devient femelle. Son évocation, dès leur première discussion au bar, ses sous-vêtements délicats dans la salle de bains d’Erwann, ce triangle amoureux, au début de la relation, les larmes de sa rivale dans les mois qui suivent la rupture et l’inconfort d’Erwann agissent sur Irène comme un puissant excitant.
À l’idée que cette femme, dont elle ne sait presque rien sauf qu’elle est belle, puisse encore exercer un effet quelconque sur Erwann, elle ressent un curieux mélange de crainte et d’excitation. Elle redoute de partager un temps la tête d’affiche, mais savoure d’avance sa victoire.
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Le plaisir irradie de partout sur son visage, c’est furtif, il faut n’en rater aucune miette parce que bientôt sur ses traits, ça sera comme si rien d’un sourire n’avait jamais existé. Elle virgule souvent quand il dit oui, alors il dit souvent oui.
Il dit oui pour la maison, oui pour la résidence aux volets noirs, oui pour le quartier, oui pour la formule déménagement avec cartons inclus, oui pour refaire le sol avant d’emménager, oui pour le chat, oui pour arrêter la pilule, oui pour baiser ce soir, oui, oui, putain mais oui Irène, ce que c’est bon quand tu me fais ça.
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Je te fais le coup de la femme qui laisse son mec choisir. Alors choisi. "
Erwann se sent con.
Soudain, tout lui convient.
Il boufferait un paquet de serviettes hygiéniques si ça pouvait le sortir de là.
Il reprend les pois chiches en disant : "Non mais je t'assure, ça me va très bien."
Ils rentrent. Silence dans la voiture. Elle monte avant même d'avoir mangé.
Elle entend le bruit de l'opercule et les pois chiches qui tombent mollement dans l'assiette.
Elle s'endort les mâchoires serrées, ses beaux cheveux noirs comme un soleil fâché sur l'oreiller.

Page 29
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