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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
« Avec elle » et « Sans elle », deux faces d'une même histoire de famille … à ceci près que ‘Si le lacet n'avait pas été renoué…'
Pari un peu fou ? Défi lancé entre copines ? Jeux d'atelier d'écriture ? Idée de marketing d'un éditeur ? Allez savoir le moteur réel de ce coup double tenté - et réussi - par Amélie ANTOINE qui signe « Sans elle » et Solène BAKOWSKI à qui on doit « Sans elle ».
La règle du jeu est simple : une même famille ordinaire qui évolue au quotidien comme tant d'autres. Les jours s'enchaînent, la banalité des actions qu'impose l'existence ne soulève aucune question relative à ce qui aurait pu se passer si, en lieu et place de la décision intuitive prise, son contraire avait été retenu.
Ayant, il y a peu, apprécié le livre « Une bonne intention » de Solène BAKOWSKI, j'avais retenu « Avec elle » comme recto de mes lectures, je termine à présent « Sans elle », le verso de ce diptyque.
Je n'ai pu m'empêcher de découvrir l'histoire de Coline et de Jessica par le biais des différences… C'est un peu frustrant. A la fois on se sent dans un domaine connu mais, à chaque chapitre, on découvre une autre histoire, pas une version différente, une toute autre histoire !
S'étendant toujours depuis l'enfance jusqu'à la fin des années BAC, le lecteur suit Coline, sa maman et son père, chacun affrontant leurs dérives propres et indicibles pour quelqu'un qui n'a pas vécu cette symbiose totale qu'offre l'expérience de la gémellité et d'une disparition brutale non résolue.
Finalement, je me suis laissé prendre par les propos tenus par Amélie ANTOINE sur la reconstruction de soi-même, reconstruction parasitée par cette notion du devoir qui enserre, étouffe et pousse à un altruisme exacerbé. Coline se perd à devoir sauver sa mère, son père, le souvenir de Jessica. Sujet interpellant qui ouvre beaucoup de questions sans affirmer une réponse unique et péremptoire. « Sans elle » est donc un livre qui fait réfléchir !
L'écriture de Amélie ANTOINE est agréable à suivre, limpide. En quelques mots, quelques phrases, elle campe la situation. Les personnages sont complexes mais leur présentation est claire.
Comme Solène BAKOWSKI, côté pile, Amélie Antoine, côté face, nous conte une vie qui s'étend depuis la petite enfance des jumelles jusqu'à la majorité de l'une d'elle. Elle le fait, me semble-t-il, avec moins de tensions, Coline, dans « Sans elle », est plus entière, plus constante dans ses réactions et ses postures. Cela donne, peut-être, au récit un peu moins de rythme mais plus de profondeur.
En tenant compte du contexte d'écriture de ces deux romans, annoncé dès le départ par les auteures et admis, sans réserve, par le lecteur, je termine sur une agréable bonne impression.
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AVEC ELLE / SANS ELLESolène Bakowski / Amélie Antoine
2 romans, une chronique.
Ces deux auteures ont fait un pari fou : les mêmes personnages, le même début, la même fin.
Au centre des intrigues, Jessica et Coline, des jumelles de 6 ans quand commence les récits et que l'on va suivre pendant plus de 10 ans.
L'idée repose sur le principe suivant : un infime changement dans le cours de notre vie peut la faire basculer. Mais le destin reste identique.
J'apprécie les thèmes en rapport avec la destinée et j'étais donc intéressée à découvrir cette performance (au sens artistique du terme).
Je dois dire que j'ai été bluffée : tout est cohérent, le lecteur ressent la symbiose de l'écriture. On imagine le volume de travail d'autant plus que chacune des auteures ne pouvait se passer de l'avis de l'autre. Elles étaient liées, comme des jumelles, pour produire cette oeuvre iconoclaste.
Le style est fluide, sans grandes envolées lyriques mais ça tient la route sur le plan linguistique.
Une expérience que je recommande.
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Sans Elle /Amélie Antoine
Après avoir lu le roman de Solène Bakowski « Avec Elle » qui ne m'avait pas follement enthousiasmé, j'ai donc cependant décidé de poursuivre la découverte de l'expérience de Solène et d'Amélie, deux amies écrivains, et de lire « Sans Elle » le roman d'Amélie Antoine dont tous les écrits antérieurs m'ont largement séduit. Et après un début extrêmement rythmé et annonciateur d'un bon moment de lecture où l'on retrouve Patricia la mère des jumelles Jessica et Coline, le roman s'enlise peu à peu dans les détails avec des longueurs et des longueurs…
Pour en revenir à l'histoire, on retrouve la famille Simoens avec Patricia la mère, Thierry le père et les deux jumelles âgées de six ans. Une famille heureuse. le soir du 14 juillet, Jessica disparaît dans la foule alors qu'avec sa mère elle assiste au feu d'artifice traditionnel. On a donc un point de départ identique à celui du roman de Solène Bakowski, sauf que dans l'autre cas, Jessica ne disparaît pas et que l'histoire suit un cheminement complètement différent que j'ai évoqué dans mon commentaire.
Alors que Patricia lors du feu d'artifice au bord du lac sait que ne retrouvant pas Jessica un événement irréversible vient de se produire, on s'attend à une palpitante enquête et une recherche de tous les instants tandis que la vie de la famille Simoens bascule dans le drame. En fait, il apparaît peu à peu que l'auteure s'est attachée surtout à montrer ce que devient la vie de ceux qui restent après une disparition telle que celle de Jessica et l'on ne peut s'empêcher, l'actualité faisant, de songer à la petite Maëlys et surtout à ses proches. Les vies de la soeur jumelle, de la mère et du père sont finement disséquées par l'auteure afin de nous faire saisir l'aspect dramatique avec la douleur de l'absence, le sentiment de culpabilité de la mère, et ce au détriment du côté technique et de l'enquête elle-même qui n'est à aucun moment au coeur du récit. Habitué que j'étais avec Amélie Antoine à vivre un véritable thriller avec enquêtes et contre-enquêtes qui se recoupent dans un suspens du diable, je m'attendais à tout autre chose vu l'entame trépidante du récit.
Par ailleurs à mon avis l'antipathie affichée des gendarmes est exagérée et caricaturée par l'auteur et l'évocation des souvenirs, qui certes sont des choses précieuses, est un peu longue. Ce ressenti de longueur est exacerbé par le fait du manque d'action et de rebondissements. La description des amourettes de Coline est totalement sans intérêt et les digressions sur tel ou tel sujet finissent par aboutir à une lecture en diagonale, pressé que l'on est de suivre le devenir de Jessica, le seul sujet qui dans un certain sens intéresse certains lecteurs.
Quoi qu'il en soit, le roman est globalement bien écrit avec un style très factuel comme il convient dans ce genre de récit. En résumé, un roman de qualité inégale qui m'a un peu déçu par rapport aux autres écrits d' Amélie Antoine que j'ai lus avec avidité. Comme je l'ai dit, les passages concernant l'enquête sont un peu réduits et les états d'âmes de Patricia et de Coline finissent par nous ennuyer par la longueur de leur évocation. Mais si l'on se met à la place de ceux qui restent ou de ceux qui connaissent un tel drame et qui souffrent, le rendu est satisfaisant.
Quant à la fin du roman, que bien sûr je ne vais pas énoncer, elle m'a un peu déçu et laissé un sentiment d'inachevé ou plutôt d'achevé dans la précipitation.
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Personnellement, j'ai surtout été touchée par ce que ressentait la petite Coline, la soeur jumelle de la disparue. Avec ses mots d'enfant, elle raconte la relation d'amour-haine qui l'unit à Jessica, une très forte complicité teintée de jalousie, Jessica étant la préférée des parents. Coline est attendrissante dans ses réflexions enfantines pleines de bon sens, dans sa façon d'exprimer son incompréhension et de donner un sens au remue-ménage qui l'entoure.

Et puis, face à l'absence de réponses, la petite Jessica devient une obsession de chaque instant. Chacun des membres de la famille gère la situation à sa manière et, petit à petit, la colère, la rancune, la culpabilité et la tristesse les éloignent les uns des autres. Jusqu'au déchirement.

Le lecteur ne peut qu'être pris dans la tourmente de cette enquête qui n'en finit pas et on s'identifie aisément à ces parents désespérés, qui restent dans l'attente d'un retour de Jessica.

J'ai aussi été séduite par le projet original qui entoure Sans elle et qui unit Amélie Antoine à Solène Bakowski. Partant d'un point de départ identique (une même famille, une même situation initiale, mais un événement qui vient tout bouleverser), les deux auteures racontent deux histoires distinctes : Sans elle pour Amélie Antoine et Avec elle pour Solène Bakowski. Ma lecture de ce jour concerne donc le premier volet de ces romans complémentaires. J'espère lire le second rapidement.
Lien : https://carnetdelecture1.wor..
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J'ai préféré Avec elle que Sans elle, mais les deux sont à découvrir !
Rendez-vous sur le blog afin de lire mon avis sur Sans elle d'Amélie Antoine (pour la version audio) : http://www.leslecturesdelily.com/2018/08/sans-elle-ecrit-par-amelie-antoine.html
Lien : http://www.leslecturesdelily..
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Pas plus emballé que pour le livre "miroir" de Solène Bakowski... Vraiment long
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Très émouvant mais trop lent ou trop long à mes yeux; moins surprenant que Fidèle au poste, moins original que Quand on n'a que l'humour. le projet d'écriture n'est pas si original que çà; jaurai une idée plus claire quand j'aurai lu Avec elle.
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Décidément, cet auteur me surprend à chacune de mes lectures. Je trouve des romans addictifs. Celui ci ne m'a pas autant plu que ''Pourquoi tu pleures ?" Ou ''Aux quatre vents'' mais il se lit facilement. Il faudrait que je lise ''Avec elle''mais les commentaires m'en dissuadent
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Deux livres en un, tête-bêche. Un même premier chapitre, mais deux intrigues. Pour Jessica et Coline, jumelles de 6 ans, tout bascule un soir de 14 juillet. le destin de l'une (disparition ou non) scellera celui de l'autre.
A vous de choisir par quel livre vous commencerez, mais vous serez inévitablement entrainé dans cette expérience littéraire inédite.
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Le livre n'est pas mal écrit Il se lit facilement.
Quelques longueurs cependant sont à déplorer dans la première partie sur le déroulement de l'enquête qui n'en finit plus.
Une mauvaise analyse de la maladie du grand-père atteint d alzheimer
Je vais lire le deuxième afin de comparer
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