Luis Alfredo Arango
Editorial Cultura
(01/01/2009)
/5
3 notes
Résumé :
El mérito de Luis Alfredo Arango es haber expresado con amor vibrante y estética impecable los hallazgos poéticos de su cosmovisión mestiza, guatemalteca y popular desde su condición ladina”, dice el escritor Mario Roberto Morales.
En sus palabras se sintetiza el contenido de esta compilación que recoge poemas de los libros Ventana en la ciudad, Boleto de viaje, Arpa sin ángel, Dicho al olvido, Clarinero, Cartas a los manzaneros, Bocetos para los discursos de... >Voir plus
En sus palabras se sintetiza el contenido de esta compilación que recoge poemas de los libros Ventana en la ciudad, Boleto de viaje, Arpa sin ángel, Dicho al olvido, Clarinero, Cartas a los manzaneros, Bocetos para los discursos de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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Cette anthologie de la poésie de Luis Alfredo Arango, un des poètes majeurs du Guatemala, met en scène à la fois ses propres origines métisses espagnoles et indigènes ou encore "ladinas", mais aussi la culture populaire et rurale donnant une dimension lyrique à l'oralité, sur un mode à la fois poétique et contemplatif, souvent teinté d'humour familier, où les vers ludiques accompagnent une dénonciation des conditions sociales des indigènes du Guatemala.
La vision indigène poétique de Luis Alfredo Arango est complémentaire de celles de Luis de Lión ou Mario Monteforte : le poète fait le choix de s'éloigner du costumbrismo ou du stéréotype victimaire pour aborder en profondeur le thème du métissage, proposant une quête d'équilibre entre les origines qui façonnent le ladino du Guatemala. C'est aussi une valorisation de la culture indigène et de ses mythes comme philosophie que le poète met en avant, tout en dénonçant entre les lignes les oppressions culturelles, économiques et politiques auxquelles les populations indigènes et ladinas guatémaltèques sont confrontées.
Tout le charme de la poésie humaniste de Luis Alfredo Arango réside dans sa simplicité familière, sa proximité quotidienne, sa douce musicalité, son amour des paysages de sa terre natale et sa volonté de réunir dans le même creuset de valeurs, et de façon féconde, les différences identitaires et les tensions culturelles propres aux peuples du Guatemala.
Lien : https://tandisquemoiquatrenu..
La vision indigène poétique de Luis Alfredo Arango est complémentaire de celles de Luis de Lión ou Mario Monteforte : le poète fait le choix de s'éloigner du costumbrismo ou du stéréotype victimaire pour aborder en profondeur le thème du métissage, proposant une quête d'équilibre entre les origines qui façonnent le ladino du Guatemala. C'est aussi une valorisation de la culture indigène et de ses mythes comme philosophie que le poète met en avant, tout en dénonçant entre les lignes les oppressions culturelles, économiques et politiques auxquelles les populations indigènes et ladinas guatémaltèques sont confrontées.
Tout le charme de la poésie humaniste de Luis Alfredo Arango réside dans sa simplicité familière, sa proximité quotidienne, sa douce musicalité, son amour des paysages de sa terre natale et sa volonté de réunir dans le même creuset de valeurs, et de façon féconde, les différences identitaires et les tensions culturelles propres aux peuples du Guatemala.
Lien : https://tandisquemoiquatrenu..
Luis Alfredo Arango écrit avec une sensibilité contemplative, une narration toute en humilité poétique : El Andalon constitue une remarquable introspection visant à rendre compte du monde maya. A travers les notions de mémoire et d'oralité, il revalorise le monde indigène d'hier et d'aujourd'hui et nous livre toute la conscience fragmentée du métis qu'il était. C'est une vision du Guatemala, de son langage, son espace rural, ses conflits et ses misères qu'il nous donne à lire, au travers de sa propre histoire, mais aussi son espoir si humaniste de rencontre et de compréhension entre tous les hommes.
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Citations et extraits (2)
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Teníamos miedo a los fantasmas,
miedo a lo irreal
y nunca,
jamás nos espantó lo triste,
lo absurdo de la vida en esos pueblos polvorientos,
taciturnos,
que sueñan embriagados
de su propia ingenuidad,
de su pobreza.
¿Fantasmas? Claro que sí:
los niños que no comen,
los que mendigan,
los hombres que tienen que robar,
o matar,
o aceptar indignidades por un mísero centavo.
Los sombreros sin cabeza…
miedo a lo irreal
y nunca,
jamás nos espantó lo triste,
lo absurdo de la vida en esos pueblos polvorientos,
taciturnos,
que sueñan embriagados
de su propia ingenuidad,
de su pobreza.
¿Fantasmas? Claro que sí:
los niños que no comen,
los que mendigan,
los hombres que tienen que robar,
o matar,
o aceptar indignidades por un mísero centavo.
Los sombreros sin cabeza…
Sé muchas cosas:
no hubo sólo un Cristo
sino muchos;
no sólo el que acuchilla es asesino
sino el que mata de hambre,
no sólo los ladrones roban,
sé quiénes matan la ilusión,
quiénes aplastan la alegría y la esperanza
en esos pueblos que
caben
en la mira de un fusil.
no hubo sólo un Cristo
sino muchos;
no sólo el que acuchilla es asesino
sino el que mata de hambre,
no sólo los ladrones roban,
sé quiénes matan la ilusión,
quiénes aplastan la alegría y la esperanza
en esos pueblos que
caben
en la mira de un fusil.
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