— Je cherche mes os, murmura la fille en avançant dans la lumière. Tu peux m’aider ?
— Dites. Qu’y a- t- il à faire de mieux dans un vieil hôtel, pendant une panne de courant, que d’aller chercher les fantômes ?
— Préparer des cookies ? suggéra la mère de Coco.
Son allumette se consumait déjà.
Elle décrivit un cercle, à la recherche d’une porte, priant pour qu’il y en ait une.
Elle vit un visage.
Elle se figea.
Elle n’était pas seule dans la cuisine.
Une petite fille en longue chemise de nuit blanche se tenait au milieu de la pièce. Elle observait Ollie de ses yeux écarquillés par le givre.
Soudain il y eut un bruit, juste à côté d'eux, comme si on avait donné un coup de poing dans le mur. Ils sursautèrent.
Le silence retomba. ils écoutèrent. Rien.
...
Un autre cliquetis. Coco se retourna vivement.
- Là ? demanda Brian.
Il désignait une porte à leur droite sur laquelle était écrit : PLACARD DE SERVICE.
- Qui pourrait être là-dedans...
Coco s'interrompit. La porte s'agitait sur ses gonds, la poignée tremblait, comme si quelqu'un, à l'intérieur, essayait de sortir. mais elle était verrouillée.
- Ollie ? appela Brian. Ollie, ce n'est pas drôle.
Pas de réponse. La porte s'agita de nouveau.
- Tu crois que... hésita Brian.
- Je ne sais pas. J'ai cru entendre... Chut, écoute.
Brian se tut. Uen fois de plus, le silence s'abattit sur le couloir. La porte ne bougeait plus.
Puis, une voix.
Olivia, disait-elle, si tu as peur, c'est parce que tu penses à l'avenir. Tu penses à ce pourrait se passer. Quant du prends un risque, du dois seulement penser au présent. Si tu ne penses qu'au présent, tu n'auras pas peur.
Elle se sentait aussi tendue que les câbles des remontées mécaniques pris dans la tempête.
Quand les gens meurent, ils s'en vont. Ils nous quittent ne laissant que la part d'eux que nous portons en nous pour toujours.
Elle se sentait aussi tendue que les câbles des remontées mécaniques pris dans la tempête.
Si tu as peur, c'est parce que tu penses à l'avenir. Tu penses à ce qui pourrait se passer. Quand tu prends un risque, tu dois seulement penser au présent. Si tu ne penses qu'au présent, tu n'auras pas peur.
L'écriture d'un livre n'est pas le travail d'une seule personne. Pas vraiment. Une seule personne tape les mots, c'est vrai. Mais ce que vous ne voyez pas quand vous lisez un livre, ce sont toutes celles qui conseillent, soutienne, croient, critiquent. J'aimerais en remercier certaines ici.