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Trilogie d'une nuit d'hiver tome 0 sur 4
EAN : 9782298171570
1238 pages
France loisirs (01/04/2021)
4.55/5   38 notes
Résumé :
Au plus froid de l'hiver, Vassia adore par-dessus tout écouter, avec ses frères et sa sœur, les contes de Dounia, la vieille servante. Elle aime plus particulièrement celui de Gel, ou Morozko, le démon aux yeux bleus, le roi de l'hiver.
Mais, pour Vassia, ces histoires sont bien plus que cela. En effet, elle est la seule de la fratrie à voir les esprits protecteurs de la maison, à entendre l'appel insistant des sombres forces nichées au plus profond de la fo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Plongez au coeur de la Russe médiévale et dans son folklore. Dans un monde où la religion est très présente, les anciennes croyances et pratiques, peinent à disparaître. Vassia est une jeune fille, intrépide et qui peut voir toutes les créatures qui l'entourent.
Découvrez dans cette trilogie son histoire et ses défis dans le froid éprouvant de l'hiver. Sa relation avec le Démon du Gel qui semble lui témoigner une grande attention et les difficultés qu'une fille peut rencontrer lorsqu'elle décide de se lancer seule à travers le pays contre la bienséance et les moeurs de son temps.

Une trilogie qui change de mon registre habituel. J'ai aimé l'univers du folklore russe. L'auteure a réussi à nous insufflé un rythme hivernal et fait ressentir le dur froid de ces contrées. L'ensemble est assez lent, et les chapitres ne sont pas très calibrés et plutôt long, et contrairement à mes préférences, je n'y ai pas prêté grande attention. Je me suis attachée aux personnage sans m'en rendre compte et l'auteure m'a fait passer par un sacré ascenseur émotionnel.
Je dois tout de même avouer que j'ai eu de la peine avec cette version intégrale, pour deux raisons. La première, le poids. Je vous jure il est atrocement lourd! Mais j'adore la couverture donc RIP mes bras. Et l'autre bémol, le glossaire et petites précisions qui aident à comprendre le fonctionnement et langage russe se trouvent en fin de chaque tome, ce qui n'est pas le top pour chercher les infos.
Cela dit, c'est une jolie oeuvre que je recommande pour son côté fantastique qui change de l'ordinaire.


Pour mon avis sur chaque tome:
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Contes, folklore, magie, sorcellerie… ah, que j'aime ces univers !
Revisitant les contes populaires russes, cette saga avait tout pour me plaire. Il n'est alors pas étonnant que je ressorte de cette lecture émue: c'est un coup de coeur.
Cependant, il faut avouer que c'était assez mal engagé. Les tomes de cette trilogie sont plutôt inégaux, et le premier m'a parut très introductif. Rien de plus logique, certes, avec un sujet si riche; mais l'action arrivant sur le tard, je redoutais de me plonger dans la suite, qui présentait alors un changement de lieu qui ne me plaisait pas de prime abord… pourtant, ce second opus m'a totalement embarquée. le dernier, exploitant enfin dans toute sa mesure l'essence même de l'idée de base clôt cette histoire avec brio.
En nous immergeant dans la Rus' médiévale, Katherine Arden nous présente l'ancêtre de cette Russie où les tsars n'existaient pas encore; les codes de l'époque, sa rusticité, ses forêts et leurs étranges ombres, les intrigues politiques, les superstitions et l'arrivée croissante de la nouvelle religion (le christianisme orthodoxe), sont dépeints comme un tableau dont on ne pourrait décrocher le regard. Mais c'est quand l'autrice laisse parler l'action et le sentiment qu'elle accroche le mieux son/sa lecteur.ice, et si elle se permet de prendre le temps de peaufiner chaque détail, c'est que ces derniers ont de l'importance. Les personnages sont tout en nuances, la romancière ne cache jamais les défauts sous les qualités de ses protagonistes. Et j'ai rarement vu décrite une si belle évolution que celle de Vassilissa – Vassia – Pétrovna. D'enfant sauvage à jeune fille naïve, se trouvant en danger de bien des manières, on découvre la femme et la sorcière émergeant dans la puissance, parfois à la limite de la folie. Quelle beauté ! Lumière et ombre se jaugent, s'affrontent, s'allient, et c'est diablement passionnant.
A l'heure où j'écris ces lignes, je n'en veux plus trop à Katherine Arden de m'avoir brisé le coeur dans son dernier tome – enfin presque plus – puisque toutes ces douleurs, peines, terrifiantes épreuves qu'elle inflige à ses personnages s'avèrent nécessaires pour parvenir à la conclusion de cette aventure.
C'est peu dire que l'autrice m'a fait passer par toutes les émotions possibles: excitation de la découverte, fascination, ennui, frustration, curiosité, inquiétude, esprit dubitatif, colère, espoir, désespoir, éblouissement… quelle aventure ce fut !
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Trilogie d'une nuit d'hiver, par Katherine Arden. Regroupe L'ours et le rossignol, La fille dans la tour, L'hiver de la sorcière.

J'avoue avoir procrastiné... mais pas par flemme, non. Par envie de rester là-bas, dans la neige de la Rus...
Je ne vais pas y aller par quatre chemins: cette trilogie est une merveille. Une merveille d'écriture, une merveille de poésie, une merveille de personnages complexes et gris, une merveille de folklore et d'aventure, bref, une merveille quoi.

J'ai été emportée dès le premier chapitre du premier livre, et ai littéralement dévoré les 3 livres à la suite, sans prendre la moindre pause. J'avais soif de savoir, soif de vivre, de vibrer, de pleurer, de sourire en suivant les aventures de Vassia.

Je n'ai pas trouvé une héroïne de fantasy aussi incroyable depuis longtemps. Aussi imparfaite , aussi bien décrite, aussi singulière (on répète quand même tout le temps à quel point elle n'est pas jolie, ce qui ne l'empêche pas de s'épanouir comme aucune autre, bien au contraire) . J'ai eu la sensation que la vie voulait m'offrir une deuxième Fantaghiro, héroïne fondatrice de bien des choses en moi depuis ma plus tendre enfance. J'ai eu l'impression de plonger à nouveau dans un monde que j'avais perdu de vu en grandissant, et dont je recherchais désespérément l'entrée année après année, traversant les chaos de cette vie d'adulte qui m'effraiyait déjà tant étant enfant.

Alors quand j'ai pris la route de la Minuit aux côtés de Vassia, mon coeur c'est apaisé, le portail était là, tapis en moi, bien à l'abri des démons de réalité brutale, et je n'ai eu qu'à retenir mon souffle en tournant la poignée pour enfin courir à nouveau en riant vers les trésors merveilleux que j'avais collectés durant mon enfance.

Ce livre a bouleversé quelque chose en moi et rétabli un chemin perdu.
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Ce roman fantastique sur les contes et legendes russes comme ceux de Morozko et la Baba Yaga, nous plonge dans un univers magique et cruel à la fois.

Les mots spécifiques à la Russie, sont expliqués dans un glossaire et vous permettent de comprendre les termes employés. Les notes de l'auteure indiquent qu'elle a construit son livre à partir d'événements qui se sont véritablement déroulés et de personnages qui ont réellement existés.

Vassia est un personnage que j'ai apprécié, qui est décrite différemment des autres héroïnes : laide, non appréciée par le peuple de son père, incomprise, folle et qui n'attire que les ennuis. Et pourtant, elle est beaucoup plus que ça.

Le côté plus négatif, ce sont les répétitions de mots courantes dans les mêmes phrases. Il y a aussi la religion qui est fortement mise en avant mais qui toutefois, est primordiale et importante car elle met en avant que la manipulation et les rumeurs peuvent aller très loin, à tel point que les gens commettent des actes ignobles.

Ce n'est pas un coup de coeur, mais c'est une saga qui mérite toutefois d'être connue et je vous invite à faire le voyage avec Vassia, surtout si vous appréciez les romans qui parlent de contes et de légendes d'un autre pays.
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J'ai énormément aimé cette trilogie basée sur les contes et folklores russes. Mon hiver n'en a été que plus magique.

L'histoire se déroule aux environs XIIIème siècle dans l'ancienne Russie, nommé la Rus' à l'époque. Cette Rus' qui n'est pas celle que nous connaissons aujourd'hui. C'est une multitude de petites principautés gouvernées par de petits princes où la plupart sont sous le joug du grand prince de Moscou. L'héroïne de notre histoire est Vassilissa, une petite paysanne élevée dans un village reculé de campagne, par son père, sa nourrice et par ses frères et sa soeur. Un jour que la jeune Vassilissa se perdit dans la forêt, elle attira l'attention d'un étrange homme-ours et du roi de l'hiver, le ténébreux Morozko. C'est à ce moment que le destin de notre héroïne fut scellé.

Tout le long de l'histoire, beaucoup de légendes et de contes sont abordés. Notamment, celui du roi de l'hiver et de “Baba Yaga” (le conte de la sorcière russe) qui sont pour ainsi dire les fils conducteurs de cette trilogie. Ce que j'ai beaucoup aimé, c'est que l'histoire mélange vie réelle, voire même récit historique et contes de fées. Notre héroïne fait preuve d'une grande force de caractère pour pouvoir s'extraire de sa condition féminine. Ce qui à cette époque ne lui apportera que des problèmes. Cependant, Vassilissa devra jongler entre deux mondes hostiles celui des hommes et celui des créatures mistiques pour trouver sa voie.

Evidemment, je vous recommande cette merveilleuse trilogie qui m'a entièrement plongé au coeur de la forêt russe enneigée et de ces contes folkloriques.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Les choses sont ou elles ne sont pas, Vassia, l'avait-il interrompue. Si tu désires une chose, cela signifie que tu ne l'as pas, ce qui signifie que tu ne crois pas qu'elle est là, ce qui signifie qu'elle ne sera jamais là. [...] Ce que tu appelles la magie est seulement le fait de ne pas permettre au monde d'être autrement que tel qu'on le désire.
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Il n’y a ni monstres ni saints, dans ce monde. Seulement une infinité de teintes tissées dans la même tapisserie, claires ou sombres. Le monstre haï de l’un est l’être aimé de l’autre.
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Dis-moi sincèrement, qu'y a-t-il pour moi ici, sinon des murs et des cages ? Je serai libre, quel qu'en soit le coût.
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La mort, se dit-elle, devrait s’accompagner d’un sentiment d’achèvement, la fin d’un voyage. Mais il ne s’agissait là que de se faire prendre la vie, avec ses sueurs, ses larmes et ses terreurs, ses rêves et ses regrets.
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Je veux être libre, finit-elle par dire, presque pour elle-même. Mais je veux aussi trouver ma place et avoir un but. Je ne suis pas certaine de pouvoir avoir l’un ou l’autre, encore moins les deux.
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Vidéo de Katherine Arden
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