- J'ai de l'espoir, déclara-t-il sans jamais se détourner. J'ai de l'espoir, parce que je t'aime. Je suis amoureux de toi depuis longtemps, Avery. Sans doute même depuis plus longtemps que je ne l'imagine.
- Tu es quelqu'un de bien, Cam.
- Non, pas du tout. (Il poussa un profond soupir, et son haleine chaude vint me caresser la jour.) Je ne le suis qu'avec toi.
- Parce que je crois qu'il tient vraiment à toi, Averty. Et je pense que tu tiens vraiment à lui aussi. Ce serait vraiment dommage que vous restiez brouillés pour une connerie.
- Tant que ça te concerne, il n'y a pas de perte de temps, répliqua-t-il.
Tu n'es qu'une menteuse, Avery Morgansten. Tu le paieras un jour ou l'autre.
La mort a aussi son utilité. Elle rappelle aux vivants de vivre, de vivre dans le présent et de se réjouir des jours futurs.
J'avais vraiment commencé à tourner la page dès l'instant où j'avais fait part à Cam de la vérité. Ça ne s'était pas passé en une nuit. Reprendre sa vie en main était un processus horriblement lent, et il fallait parfois se prendre une bonne baffe pour le comprendre.
"Le seul problème, avec l'été, est qu'il donne l'impression de prendre fin avant même d'avoir commencé."
On n'est jamais certain de connaître les gens, rétorquai-je.
J'ai faillis m'excuser de nouveau, mais les excuses étaient comme les souhaits : ma vie en était pleine, pourtant cela ne faisait pas la moindre différence.