Je remercie les éditions Artalys pour cette lecture. J'ai découvert cette saga il y a un petit moment, déjà, et je souhaitais mettre un point d'honneur à la terminer dans les règles. Voilà qui est chose faite ! Mine de rien, j'avais oublié un certain nombre de choses, mais il était plaisant de retrouver Alexia, Tomas, Maxi et les autres. À présent que je connais la saga dans son entièreté, je peux le dire : La guerrière d'Argalone, c'est une série pas désagréable du tout.
Nous retrouvons nos héros deux jours après les événements qui clôturaient le deuxième opus. Dans Un combat difficile, l'auteur a choisi de monter un cran au-dessus puisqu'on n'a jamais été aussi proches du dénouement. Alexia a sauvé Tomas in extremis et s'est réfugiée à Spéro. Ce n'est pas pour autant qu'elle et ses amis sont en sécurité, car Spéro est située dans une région dangereuse. La jeune fille a bien compris les enjeux : elle ne pourra être tranquille que lorsque le Prince William sera à nouveau en sécurité, et quand Grahir sera tombé. de nombreuses aventures l'attendent dans ce troisième et dernier tome ; et pas sûr qu'ils s'en sortent tous indemnes.
Comme je le disais, Un combat difficile est placé sous le signe de la tension. Dans cet univers de fantasy qui n'appartient qu'à
Frédérique Arnould, nous repartons sur les routes aux côtés d'Alexia qui, ma foi, a beaucoup grandi depuis ses débuts dans son petit village à Argalone. On fait face à une jeune fille réfléchie et plus déterminée que jamais. Dans les tomes précédents, je la trouvais assez tête brûlée, n'hésitant pas à braver les dangers de manière inconsidérée. Ici, elle a mûri et réfléchit avant d'agir. J'aime beaucoup sentir les évolutions de personnage d'un tome à l'autre.
En ce qui concerne les prétendants de la belle Alexia, rappelez-vous : dans le premier tome, j'avais Tomas dans le nez ; le deuxième, c'était Maxi qui m'avait prodigieusement agacée avec ses manières d'enfant gâté. Il fallait bien que dans ce dernier opus, j'en tienne un pour taper l'autre ! Cette fois-ci, Tomas n'est pas remonté dans mes suffrages. Je trouve qu'il se comporte très mal, quitte à parfois tomber dans le ridicule. Mais c'est aussi l'occasion de pousser un peu sa psychologie pour en tester ses limites.
En dehors de ça, La guerrière d'Argalone, c'est aussi un univers imaginaire où règnent la magie, les mystères, et même une mythologie.
Frédérique Arnould a eu la bonne idée de mettre l'accent sur ses aspects de l'intrigue, ce que j'ai apprécié. On retrouve toujours cette transmission du féminisme que j'admirais tant dans les opus précédents. Il y a quelques maladresses, c'est vrai, mais c'est comme si le monde gagnait en complexité au fil des tomes, à mesure que l'on apprivoise l'histoire.
Néanmoins, je regrette un peu que certaines pistes n'aient pas été plus exploitées, comme celle de la gémellité. En fait, c'était comme si cet élément de l'intrigue avait été abandonné en cours de route. C'est du moins le sentiment qui m'est resté en tête.
La fin, maintenant. C'est la seule déception franche que je formulerai dans cette chronique. Je crois que je m'attendais à quelque chose de différent, en fait ; un bouquet final plus abouti, moins expédié. Après toutes ces aventures, on est bien curieux de savoir ce qu'il advient de nos personnages par la suite.
Frédérique Arnould a fait un autre choix. Un choix qui m'a laissé sur ma faim, avec un arrière-goût d'inachevé.
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