Il était une fois, tome 3 : Bel and the Beast

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[SERVICE PRESSE]
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Bel and the beast de Axel
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Je remercie le duo pour la confiance qu'ils m'accorde à chaque service presse.
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Mon résumé :
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Bel Dubois débarque à Heatherock Manor. La demeure, dressée sur une ile privée, est habitée par le très énigmatique Conrad Ravencroft. Embauché pour être le secrétaire particulier de Ravencroft, Bel va découvrir un homme caractériel, ténébreux et impulsif.
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Bel Dubois est un jeune homme que la vie n'a pas épargnée. Un père absent qui vient de mourir, une mère décédée, il fuit le continent pour prendre une place de secrétaire au service de Conrad Ravencroft. Humble, mature et simple, Bel va venir bouleverser l'équilibre de cette maison.
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Conrad Davenport est un homme d'affaire redoutable. Bloqué sur une île pour une raison obscure, cet homme colérique et désagréable semble cacher de lourds secrets. L'arrivée de Bel Dubois, son nouveau secrétaire, va pousser Conrad dans ses retranchements.
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Mon ressenti final :
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Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? le duo m'a encore régalée avec ce conte révisité. Mais contrairement aux deux premiers opus, le spectre de la belle et la bête m'a suivi durant toute ma lecture.
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Bel Dubois arrive à Heatherock Manor sous une pluie battante. Il est là par dépit, pour prendre un poste qui ne l'intéresse pas plus que ça mais pas que… Reçu un peu froidement par le personnel de maison, immédiatement, je n'ai pas pu m'empêcher de ressentir de l'empathie pour lui. Bel m'a paru si fragile… les dix premiers paragraphes. Rapidement, je découvre qu'il a du caractère, mais surtout, de la repartie. J'ai très souvent souri lors de ses apparitions. le gosse n'a pas la langue dans sa poche mais il sait y mettre les formes.
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Conrad… Ha… Je l'ai adoré, le beau châtelain torturé. Alors lui, il en traîne, des casseroles ! le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il en impose par sa présence. J'aime ce type de personnage. Impulsif, bourru, ténébreux et en même temps, complexe. J'ai rapidement senti que nos deux protagonistes allaient me régaler tout au long de ma lecture, et je ne m'étais pas trompée.
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Les auteurs nous racontent l'histoire de deux hommes que la vie a malmenée, secouée, bousillée. Bel est la pureté et Conrad, la noirceur. Les deux amants ne peuvent pas être plus différents ! Et en même temps, je savais qu'ils ne pouvaient qu'être ensemble.
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J'ai trouvé que le parallèle avec le conte original était plus flagrant qu'avec les deux premiers tomes et j'ai adoré. A chaque action, chaque étape de la construction de leur relation, l'ombre du célèbre dessin animé était tapie et je cherchais les similitudes avec plaisir. Tout est savamment écrit, les tournures de phrases sont poétiques, les émotions nous transpercent. le duo a choisit de jouer avec mes nerfs en décrivant un slow burn qui a manqué de me faire trépasser une paire de fois !
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Cette romance est magique, sublime, intense et incroyable. La rose détenu par Conrad est si précieuse… Je ne voulais pas terminer ma lecture.
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Ne passez pas à côté de ce bijou.
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Si tu veux rendre visite au mystérieux Conrad Ravencroft, c'est ici : https://amzn.to/3WoDuC0

J'aime le concept de base, la revisite de contes gravés dans l'inconscient collectif.
J'ai adoré les deux premiers tomes, j'avais beaucoup d'attente pour cet opus car ils s'attaquent à mon conte préféré.

J'ai un coup de coeur pour cette sublime couverture.

Bel quitte sa vie à la quincaillerie pour un travail de secrétaire particulier sur une île.
Il ne sait rien du boulot ni du patron mais dès son arrivée à Heatherock Manor, il comprend que son existence va changer…

En quelques phrases, j'ai basculé au coeur de cette île à l'ambiance particulière.
Le manoir est un personnage à part entière, il est le point central, le pivot autour duquel l'histoire se déroule.

Bel est un jeune homme à l'allure fragile mais au caractère entier. Quand il prend une décision, il s'y tient. Il souffre de ne pas avoir vraiment connu son père.

A l'opposé Mr Ravencroft est un être tout en puissance et force, pourtant en son fort intérieur il a une grande part de fragilité dû à son passé mais qui le pousse dans des extrêmes pour la cacher. Son caractère est difficile, il privilégie le conflit et la froideur.

Sa relation avec son majordome est complexe et dure. J'avoue que comme avec Mr Lincoln j'ai eu beaucoup de mal avec ces deux hommes qui ont une aura toute sauf amicale.

Les auteurs nous offrent un très beau panel de personnages féminins.
De la gouvernante au regard maternel, la cuisinière qui adore les ragots, la soubrette qui aimerait trouver un bon parti, à Delilah qui a une forte aura de mystère et qui m'a fait me poser beaucoup de questions.

J'ai apprécié suivre l'évolution des deux protagonistes en leur for intérieur mais aussi dans leur relation. Ils m'ont touché par leur passé et par la force de leurs sentiments.

Les auteurs en quelques mots, ont la capacité de créer une ambiance frissonnante, intrigante et pleine de mystères.
La plume fluide sert une intrigue prenante, surprenante pour une histoire addictive.

Ce livre est un coup de coeur ♥ qui me hante encore plusieurs jours après la fin de ma lecture.

Bel Dubois a été désigné par son père pour devenir son successeur en tant que secrétaire particulier de Conrad Ravencroft. le jeune homme y voit là le refuge parfait.
Malheureusement, l'endroit où il comptait s'échapper est devenu une sorte de prison pour lui. Il se rend bien compte que Heatherock Manor et son propriétaire sont plus que particuliers et renferment de lourds secrets.

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Contrairement à Red Hood avec lequel j'ai de suite accroché, il m'a fallu un peu de temps pour réellement entrer dans l'histoire de Bel et Conrad.
Il faut savoir que La Belle et la Bête est très certainement mon conte préféré alors c'était une lecture plutôt risquée pour moi et c'est probablement pourquoi j'ai eu du mal à vraiment profiter de mon début de lecture.
Pourtant, j'ai pris le pari d'y aller, de continuer et je ne regrette pas.
J'ai aimé retrouver certains aspects de l'histoire d'origine.
Le Manoir, le mystère qui l'entoure, son propriétaire plus que caractériel, l'aile ouest, les roses, son attachement à Bel qu'il refuse de voir partir...
J'ai trouvé ce que je cherchais.
Les secrets se dévoilent au fur et à mesure et cette fois je suis contente d'avoir visé juste !
Je ne veux pas spoiler, mais j'ai réussi à percer le mystère et je n'en suis pas peu fière 😎

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Côté personnages, Bel est le total opposé de Conrad.
Le jeune homme est doux et patient quand son employeur est colérique et veut tout obtenir de suite.

Conrad Ravencroft est assigné à résidence. Il porte un bracelet électronique. Pourquoi ? C'est ce que Bel va s'efforcer de découvrir.
Alors s'il y avait une petite chose sur laquelle chipoter, je dirais que c'est bien cet aspect-là. Ou alors c'est fait exprès pour qu'on se pose des questions et qu'on réfléchisse et dans ce cas, c'est bien joué 😉



J'ai vite compris après avoir appris la raison pour laquelle Conrad ne pouvait pas quitter l'île qu'il y avait quelque chose de louche là-dessous. Ça m'est tout à coup devenu improbable.
Le personnage paraîssait "trop", comme si ses traits de caractères colériques et "violents" étaient beaucoup trop mis en avant afin qu'on ne doute pas un instant que c'est un "méchant". Jusqu'à ce qu'on le découvre un peu plus en tout cas.
C'est comme si c'était trop évident, trop appuyé et trop souvent remis sur le tapis pour qu'on ne se doute pas de quelque chose. En tout cas, c'est ce que j'ai ressenti et ça n'engage que moi.
J'ai compris qu'il ne pouvait pas être coupable de ce dont on l'accusait, ce qui m'a amené à déduire ce qui se cachait dans la fameuse aile ouest.
Cela n'empêche que c'est très bien trouvé et ne remet en rien en cause l'intrigue puisque j'ai beaucoup aimé ma lecture.


Comme Bel, on a envie de gratter la façade et de découvrir ce qui se cache sous cette couche de noirceur que renvoie Conrad.
Ce n'est pas un protagoniste noir ou blanc. Il est tout en nuances, entouré de secrets, de mensonges et de souffrance.
Ses agissements sont parfois plus que limite, mais c'est quelque chose qu'on peut comprendre car il n'est pas ce qu'il est par choix, c'est en réalité ce qu'il a toujours connu. C'est de cette manière qu'il a été modelé.
Il ne sait juste pas faire, même s'il va - un tout petit peu - s'adoucir au contact de Bel.
D'ailleurs, ce dernier n'est pas synonyme de guérison. Dans le fond Conrad restera toujours le même, même s'il est libéré d'un poids énorme en fin de roman. C'est aussi une chose que j'ai aimé. L'amour, bien qu'il fasse beaucoup de bien, ne guérit pas tout.

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Les chapitres ne sont pas longs, caractéristiques des romans du duo d'auteurs qui me plaît toujours autant.

En résumé, malgré le tout petit point "négatif" mentionné plus haut, ça reste une très bonne lecture.
Comme Red Hood, cette revisite des contes de notre enfance est un titre qui rejoindra ma bibliothèque papier. (Quand j'aurai des sous, mais ça c'est une autre histoire 😅)
Je vous conseille de découvrir cette série, j'ai très envie de m'attaquer à Cinder Ella, sauf que celui-ci me fait pas mal flipper...

Affaire à suivre 😉

Puissant, beau, magique …

Je referme ce livre avec des palpitations dans le coeur et les doigts qui tremblent. Laissez-moi y retourner ! J'en veux encore !
Cette réécriture du conte de la Belle et la Bête est magistrale. Les deux auteurs ont su se réapproprier le texte, le modifier, le sublimer pour en faire une histoire bien à eux, totalement nouvelle avec ce petit « je ne sais quoi » qui nous envoute.

Suivons Bel Dubois, notre « belle », qui débarque au manoir des Ravencroft en tant que nouveau secrétaire particulier. Il prend la succession de son père et découvre un univers bien sombre, un tantinet angoissant, pas du tout accueillant.
Son nouveau patron est orgueilleux, froid, manipulateur et bien trop persuadé de sa suffisance pour être plaisant. Une vraie Bête ! le côté disgracieux en moins, parce que s'il y a une chose qu'on ne peut pas reprocher à Conrad Ravencroft c'est bien son manque de beauté et son charisme !
Mais Bel va faire fi de tout cela et, petit à petit, il va conquérir le coeur des membres de la demeure. Et peut-être même rendre un peu de sa lumière au si ombrageux propriétaire des lieux …

Les jalons sont posés, on retrouve le décor et l'incarnation des différents personnages du conte originel, mais à partir de là l'intrigue prend ses libertés et nous entraine dans une histoire bien différente, son histoire, leur histoire.

La monstruosité n'est pas toujours là où on s'y attend. Les mystères qui entourent les falaises de Raven Island sont bien plus opaques que ce qu'on imaginait. Et ainsi, on se laisse manipuler, comme des bleus, pour finir happés derrière les mots, scotchés aux pages, à ne plus pouvoir s'en détourner.

Le mélange des plumes de ses deux auteurs est tellement poétique, les émotions inspirées sont tangibles, réelles, palpables, elles nous envahissent. le rythme est juste, dosant à la perfection action, révélation, sentiments et érotisme. La violence est tant verbale que physique, en filigrane, elle nous rappelle qu'une bête se cache en chacun d'entre nous. Que si nous ne sommes pas des tourmenteurs, nous sommes des victimes.
Mais l'espoir rejaillit et la lumière peut pénétrer les coeurs, réchauffer les âmes.

Même plusieurs jours après avoir terminé ce livre, je vibre encore de l'énergie qui s'en dégage.
Un authentique coup de coeur, qui m'a laissé avec un sentiment de plénitude total.
Merci messieurs pour ce pur moment de bonheur.

J'ai choisi ce service presse pour deux raisons, la première étant que je trouve la plume de ces deux auteurs particulièrement accrocheuse et la deuxième parce qu'il s'agit d'un conte revisité de la belle et la bête, l'un de mes préférés.

Je trouve le concept assez intéressant de redonner un nouveau souffle à une histoire qui a bercé notre enfance pour en faire quelque chose d'unique.

Nous avons donc Bel au masculin dans le rôle d'un secrétaire au service de Conrad Ravencroft, riche propriétaire du manoir Heatherock. L'ambiance est donnée dès le début, sombre , énigmatique et parfois même très antipathique. Nos deux plumes ont réussi à me transporter sur cette île où les secrets feront leur chemin jusqu'à la fin du récit pour mieux nous captiver.

Le personnage de Conrad est à la fois sévère et réservé, sous ses airs d'homme imbuvable, on capte quelques fêlures qui vont devenir au fil des pages une myriade d'émotions. le cheminement de cette histoire nous tient en haleine car nos deux héros évoluent à pas de loup, ils se scrutent, se heurtent pour mieux se rapprocher.
Leurs sentiments mettent un peu de temps à se mettre en place, j'ai eu parfois un manque d'action mais les auteurs ont pris leur temps pour mieux nous surprendre, et c'est ce qui est particulièrement bon, surtout la chute.

Le côté énigmatique s'est fait sentir aussi bien pour Conrad que Bel, ce sont deux personnages qui m'ont autant séduit l'un que l'autre, ainsi que les protagonistes secondaires. Je me suis également régalée avec les scènes érotiques, elles sont sensuelles et très bien décrites.

Cette expérience de lecture est une réussite, j'ai retrouvé l'ambiance de ce conte dans une version plus moderne, j'ai aimé les personnages et leur histoire, j'ai imaginé les décors de ce manoir et de cette île mystérieuse. Ce fût un véritable dépaysement, une romance originale et stimulante que je recommande vivement.
Bravo à Evan et Axel pour cette belle performance.

Je sens encore en moi les vibrations fortes de ce magnifique contes revisité. Celui que je préfère d'ailleurs. Encore une fois le duo incroyable de @axel_et_evan_mxm m'ont démontrés le pouvoir de l'imagination. Comment faire une sublime histoire sans pour autant détruire un contes ? Il est là et je vous dis allez-y les yeux fermés. La bête est colérique, brute, jalouse... le Bel est innocent, têtu, honnête et tendre... et quand ils s'entrechoquent ça explose de sensualité, d'amour avec quelques étincelles de sexe. Bravo car vous avez réussi à intégrer parfaitement le contes de base en ayant construit une histoire puissante et intriguante. La perfection. Vous m'avez séduite de A à Z.
Merci pour votre générosité. Merci pour votre talent

Bel Dubois, 24 ans, arrive dans le Maine, sur Raven Island, pour travailler comme secrétaire particulier de Conrad Ravencroft, propriétaire de Heatherock, le seul manoir de l'île. Il a été recommandé par son père, dont il n'a plus de nouvelles depuis plusieurs années, pour prendre sa suite lorsque celui-ci est mort.

Dès son arrivée, il est troublé par l'atmosphère, sombre, humide, froide, une forêt mystérieuse, des falaises donnant sur un océan déchaîné, un manoir plein de courants d'air… Il fait la connaissance du personnel : un majordome hostile, une intendante mélancolique, une cuisinière bavarde, un jardinier sympathique et de son employeur, Conrad Ravencroft, aussi froid et sombre que son manoir, méprisant, hautain.

Et une seule consigne, impérative : ne jamais mettre les pieds dans l'aile ouest.

Les rapports entre Conrad et Bel démarrent de façon assez conflictuelles, Conrad semble jouer avec Bel, tel un animal avec sa proie, et le jeune homme ne sait plus sur quel pied danser, tenaillé par l'attirance qu'il ressent pour cet homme fascinant, qui souffle le chaud et le froid, qui dégage une aura de danger, qui semble l'ignorer pour ensuite être jaloux de son amitié avec le jardinier. Et Bel est en plus tenaillé par la curiosité : qu'est-ce qui se cache dans l'aile ouest ?

Mais le passé finit toujours par nous rattraper, peu importe qui l'on est, peu importe où l'on se cache, peu importe où l'on essaie de fuir…

Troisième opus des contes version Axel et Evan et ils s'attaquent à du lourd : la belle et la bête, histoire archi connue, vue au cinéma dans de multiples versions, de la plus ancienne en 1946 avec Jean Marais (ma préférée mais je suis une puriste et ce n'est pas le sujet) à la plus récente avec Vincent Cassel, en passant par une adaptation pour adolescents (Sortilège), sans compter les diverses séries et animés.

Et encore une fois (mais ce n'est pas une surprise pour moi), c'est une réussite. Ils ont réussi à créer une atmosphère sombre, angoissante, anxiogène, tout au long de ma lecture, j'avais l'impression de sentir le froid du manoir, les embruns, l'humidité, la noirceur… et tout ça s'estompait au fur et à mesure que j'avançais dans ma lecture, comme si peu à peu, la lumière et la chaleur revenaient, avec le parfum des roses. J'avais déjà aimé l'ambiance de Sweet home, et je trouve qu'ils ont progressé avec ce roman.

Et on en parle de cette superbe couverture ?

Bref, j'ai une nouvelle fois été embarquée dans le monde d'Alex et d'Evan, qui arrivent à chaque fois à se renouveler tout en restant les mêmes. Chapeau bas, les gars !

Déjà (ouais je sais je vous saoule avec ça) mais la couverture est juste magnifique ... j'ai totalement craqué et puis ma curiosité de voir comment les auteurs ont adaptés ce conte que j'aime tant en une revisite MxM.

J'avoue que si le 1er tier ne m'a pas convaincu, j'ai eu un peu de mal à comprendre comment évoluait la relation entre Conrad et Bel, pour devenir plus qu'une relation boss-employé.

J'ai été totalement conquise par le reste du roman, les événements s'enchaînent merveilleusement et les références au conte d'origine sont magnifiquement amenée... c'est très réussi.

Si comme moi vous aimez les contes revisités et les romans MxM vous devriez apprécier celui-ci.
Les auteurs ayant revisités d'autres contes, je devrais sans soucis poursuivre la découverte de leurs plumes.

« Lorsqu'on accepte les ténèbres, on réalise alors que le monde n'a pas été conçu pour les innocents. Il est le terrain de jeu des bêtes. » Conrad Ravencroft, île Raven Island

🌹Bel Dubois se voit hériter du poste de secrétariat qu'a occupé son défunt père, au manoir de Heatherock. Au coeur de cette île coupée de la société, il rencontrera alors un entourage mystérieux et son employeur, Conrad Ravencroft, une bête grognant de paroles épineuses. Sidéré mais curieux, Bel tentera tout de même de s'approcher de cette rose à double visage : fascinante et tranchante.

Première fois que je lis une réécriture de la Belle et la Bête, un conte que j'aime beaucoup (notamment la version Disney). Or, la particularité c'est que l'on a ici deux protagonistes masculins et... humains. En effet, le terme de la bête, que l'on assigne à Conrad, est plus différent mais je vous laisse la surprise, car c'est une histoire qui repose beaucoup sur la psychologie.

Honnêtement, j'ai beaucoup aimé cette revisite. Chaque scène qui se déroule entre les murs du manoir a captivé mon attention. J'ai adoré façonné des théories concernant tel ou tel personnage et, surtout, j'ai apprécié ce lien qui fleurit douloureusement entre Bel et Conrad. Si au début j'ai été un peu inquiète par cette relation maître-secrétaire (pas de BDSM, je vous rassure !), j'ai fini par me laisser attendrir par leur complicité et notamment par Conrad qui m'a beaucoup plu ! Quant à Bel, le protagoniste, je le trouve attachant dans sa façon d'évoluer au sein de ce milieu insolite. Peut-être que j'aurais préféré une trame plus travaillée concernant son propre démon, car la trame actuelle m'a paru trop rapide, voire facile. Mais, encore une fois, ce point personnel n'entache nullement la qualité du récit, loin de là ! C'est juste moi qui me suis forgé des interprétations poussives, d'où mon ressenti actuel.

Conclusion : Bel and the Beast est une excellente histoire qui peut, certes, dérouter, mais qui demeure prenante grâce aux mystères qui sillonnent sournoisement les agissements de Conrad. Une fois de plus, j'ai été conquise par la plume du duo tantôt somptueuse tantôt enchanteresse.

Suite au décès de son père, Bel se voit offrir le poste de secrétaire particulier de Conrad Ravencroft. C'est l'occasion ou jamais de se mettre au vert et de fuir sa vie sur le continent. Il accepte donc ce nouvel emploi et prend la direction d'Heather Rock, une île privée propriété de la famille de son nouveau patron.
Son arrivée est très cinématographique : travelling sur un taxi traversant un bois, le laissant à la grille d'un sombre manoir. Un accueil austère, un personnel méfiant, un froid, une humidité hivernale, une ambiance lourde. Il fait la connaissance du majordome acariâtre de Monsieur, de son intendante et de toutes les petites mains du domaine. Mais il faudra attendre le lendemain pour la rencontre ultime (et oui, il est en avance et le patron n'aime pas que son planning soit bouleversé !).
C'est avec un mélange d'appréhension et de curiosité qu'il découvre enfin Conrad Ravencroft. Arrogant, sûr de lui, désagréable au possible, il n'a rien pour lui. Enfin si, quand même, la Bête est sacrément canon. Face à son autoritarisme, le beau Bel ne se démonte pas et fait preuve d'une cinglante répartie qui, si elle venait de quelqu'un d'autre, lui aurait valu un renvoi immédiat.
Pourquoi Conrad se laisse-t-il aller à ces joutes verbales avec cet inconnu ? de caractère profondément dominant, il ne parvient pas à soumettre son secrétaire impétueux. Un défi. ça l'amuse autant que ça le hérisse, mais surtout, ça lui permet de sortir de son morne quotidien. Coincé sur cette île maudite, il n'a guère de distraction, hormis cette rouquine incendiaire qui lui rend visite. Ce qui ne plait pas vraiment à Bel. Une aura de mystère entoure le maître des lieux et cette interdiction de pénétrer dans l'aile Ouest ne fait qu'aiguiser ses sens, surtout quand des ombres et des cris s'en échappent.
On l'aura compris, les auteurs nous entraînent cette fois dans un huis-clos oppressant pour la revisite du conte de la Belle et la Bête. Les personnages nous présentent à tour de rôle leurs pensées et nous dévoilent leurs secrets au compte-goutte, ce qui nous permet d'émettre des hypothèses quant au mystère qui entoure ce manoir et son propriétaire. Bel parvient à percer la carapace de Conrad pour qu'il puisse se libérer de ses démons, l'affrontement bien vite remplacé par une attirance intense.. L'ambiance est travaillée de telle sorte que le lecteur ressent le malaise ambiant (les courants d'air, le feu qui crépite, les regards soutenus) et de l'obscurité, on voit peu à peu entrer des raies de lumière, discrètes puis de plus en plus intenses, émanant de la personnalité de Bel.
Les personnages secondaires tiennent leur place, couvrant de terribles secrets, fidèles à jamais à leur serment. On retrouve le jovial « Lumière » et la délicieuse « Mme Samovar », mais sous des traits différents, beaucoup plus sévères.
C'est avec plaisir que l'on découvre les codes du conte initial qui sont bels et bien présents, disséminés tout au long du roman.