AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,76

sur 72 notes
5
3 avis
4
7 avis
3
3 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
1914, en pleine révolution mexicaine,
Velasco a mis au point une guillotine infaillible.
Épaté, le colonel Pancho Villa le récompense
 en l'enrôlant comme chef de son nouvel escadron guillotine.
L'ingénieux fils d'aristo n'en demandait pas tant...
Croyant vendre à bon prix son fil à couper autre chose que le beurre
le voilà immergé jusqu'au cou au centre de  la révolution ...
Le  roman noir de Guillermo Arriaga revisite
la révolution de façon burlesque.
On rie des déboires du jeune bourreau soumis  à rude épreuve
Pancho lui donne du boulot sur le billot argenté
tout juste le temps de flirter avec la soldate Belem, une dure à cuire
et c'est reparti pour un coup sur la tête...tchak!
L'escadron guillotine,  décapite à tire-larigot
Pas de quoi perdre la boule...quoique.
Commenter  J’apprécie          510
1910. Pancho Villa et la révolution mexicaine. Une époque troublée et intéressante, permettant encore à des gens ordinaires de jouer les héros… ou de se faire un peu d'argent. C'est ce que cherche Velasco, qui propose au général de la Division du Nord un modèle de guillotine qui est plus efficace que bien des bataillons : les forces loyales s'enfuient à l'approche de l'instrument de la mort. Toutefois, ne vous laissez pas méprendre par ce début d'intrigue. En effet, Villa, au lieu de payer l'inventeur, il le place à la tête d'un escadron et c'est le début de plusieurs péripéties hilarantes. L'escadron guillotine est un roman drôle, vraiment jouissif. Impossible de s'ennuyer en le lisant. Les personnages sont tous aussi intéressants les uns que les autres. le terrible, sanguinaire et sympathique Villa (eh oui, c'est possible!) et le débonnaire Velasco, bien sûr, mais aussi les personnages secondaires comme Belem, Alvarez, le Chinois ou bien le sergent Ortiz. Ils sont tour à tour ingénieux, ambitieux, cruels, cyniques… bref, ils sont mémorables, haut en couleur. J'en viens à croire que la caractérisation des personnages est une des forces de l'auteur. En effet, j'en suis à mon deuxième roman de Guillermo Arriaga et c'est une force chez les deux. J'y retrouve également une bonne dose d'humour et intrigue pleine de rebondissements. Visiblement, il a eu beaucoup de plaisir à écrire ce roman et vous en aurez autant à le lire.
Commenter  J’apprécie          260
En pleine révolution mexicaine de 1910, le fabricant de guillotines Feliciano n'aurait jamais imaginé que Pancho Villa le paierait par un enrôlement forcé ni que cela lui permettrait de vivre une délicieuse histoire d'amour (délicieusement drôle) avec la mythique soldate Belem.

Arriaga distille savoureusement des histoires déjantées dans un contexte historique, mais trop de loufoque tue le loufoque et ...heureusement que le livre est court!
Commenter  J’apprécie          160
Ici, dans le Mexique agité du début du siècle (c'est la guerre civile, la "Révolution mexicaine"), Velasco, un avocat inventeur à ses heures, a construit une superbe guillotine. Il ose la présenter à Pancho Villa qui menait la lutte pour les troupes du Nord. Villa, impressionné, voit tout de suite ce qu'il pourrait tirer de cette guillotine en exécutant en grande pompe et en public les opposants. Conquis il la garde et surtout garde avec lui Velasco et le nomme capitaine de "l'Escadron Guillotine" avec ses deux acolytes. Velasco qui n'était pas du tout fait pour la dure vie de combattants itinérants, souffre sous le commandement de Villa qui mène ses troupes tambour battant, en massacrant à tout va....


C'est bien sûr le ton très cynique de ce récit qui donne toute sa saveur à ce récit. L'outrance des massacres, la bravoure et l'inconscience des guerriers, la vision sanguinaire de cette époque... Tout est fait pour donner un ton décalé à cette épopée dont Arriaga se moque un peu, même s'il approuve sans doute les raisons de départ. le personnage de Pancho Villa n'est d'ailleurs pas antipathique, juste un peu excessif. Mais on passe vraiment un bon moment avec ce récit qui est une tonique plongée dans cette époque tourmentée !
Commenter  J’apprécie          100
Un petit livre bien noir sur fond de révolution mexicaine. de l'humour, de l'humour noir, assez d'éléments historiques pour nous donner envie d'aller plus loin ; le tout donne un bon moment de lecture
Commenter  J’apprécie          62
Feliciano Velasco y Borbolla de la Fuente est issu d'une famille aristocratique originaire de Maxico, il est diplomé en droit.
Il a repris l'idée de la guillotine pour l'améliorer et espère bien faire fortune en ces temps de révolution où les têtes tombent... Un mauvais choix l'amène à proposer sa nouvelle machine à Poncho Villa et le voilà embrigadé bien malgré lui dans l'armée révolutionnaire, auprès de soldats dont l'origine sociale est on ne peut plus éloignée de la sienne.
L'humour noir est présent tout au long de ce court roman où les situations comiques l'emportent sur le tragique.
Commenter  J’apprécie          30
.1914 ,la guerre civile bat son plein au Mexique . Pancho Villa « le Centaure du Nord » se voit proposer par Feliciano Velasco y Borbolla della Fuente un excellent moyen d'accroitre son prestige : une guillotine . Et voilà cet arisocrate , diplômé en droit , attaché aux sanglantes tribulations de la Division du nord et de son chef, soumis aux aléas de ses sautes d'humeur. Il connait la gloire, la déchéance , l'amour , la gloire à nouveau . Il connaît les affres des compagnons de route de l'histoire en marche jusqu'au choix final. Un roman picaresque , très noir et plus profond qu'il n'y parait.
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (150) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20250 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}