Mimsy Pocket et les enfants sans nom

Ce livre se déroule dans un orphelinat de Sillyrie. Par un hiver glacial, les pickpockets sévissent dans la forêt. Parmi eux, une adolescente de 14 ans, qui se nomme Mimsy Pocket.

J'ai apprécié cette histoire, parce qu'elle compte de nombreux rebondissements, comme " Enquête au collège " du même auteur. de plus, les personnages sont attachants (Mimsy nous fait pitié car elle est orpheline, et on la remarque en raison de son caractère déterminé.) et ce roman est moral.  Mimsy se "civilise " petit à petit.

Le texte est bien écrit et le suspense est présent. On tourne très rapidement les pages, et on n'a pas envie de lâcher ce livre.

Enfin, je tiens à remercier Babelio et les Éditions Gallimard Jeunesse pour cet excellent roman.

Mimsy et Magnus s'étaient perdus de vue, depuis l'affrontement avec l'infâme Harald Cragganmore.
Les projets de domination de la Sillyrie par l'ancien chancelier avaient volé en fumée, proprement et littéralement, grâce aux efforts conjugués des deux adolescents, le fils du milliardaire et la petite voleuse.
Fort de sa récente réputation de justicier, Magnus fut sollicité pour représenter son oncle Sven auprès du jeune grand-duc Nikklas de Sillyrie lui-même et veiller sur sa sécurité lors d'un voyage d'une grande importance pour le pays de Frieke. La ville haute et la ville basse étaient sur le point de signer un traité de paix. le monastère de Smoldno en lieu neutre fut choisi.
Les chambres de la maison Million se retrouvèrent vides. Magnus avait offert à la jeune et farouche Mimsy un toit et un lit, mais aucune cage ne saurait retenir Mimsy Pocket, aussi dorée soit-elle.
Aussi depuis, Mimsy continuaient de vivre selon ses propres règles, veillant sur sa petite bande des rues, Bratsch le borgne, Cal et les deux petites, Loupiote et Bestiole.

Mais comme là où ils se trouvent l'aventure n'est jamais loin,
des ravisseurs surnommés « les redoutables hommes loups » par les gamins se saisirent des enfants des rues les uns après les autres, nettoyant la ville de cette jeune graine de misère. Une dame en noir semblerait attachée à récupérer tous ces enfants suivant un dessein qui lui est propre. Mimsy fut la seule à lui échapper.
Magnus, de son côté, sera projeté du haut d'un train en marche et y survivra grâce à une troupe de nomades, les Tirghiz. L'affaire du traité s'était compliquée et les services de Magnus n'étaient plus requis, c'était le moins que l'on puisse dire.
Après la signature, le grand-duc Nikklas fut victime drôle d'agression et des preuves douteuses viennent incriminer l'oncle de Magnus, Sven. Pour avoir découvert les intentions du coupable, Magnus finira éjecté de la suite des événements.
Mais le danger n'aura pas leur peau et contre toute attente, leurs efforts placeront Mimsy et Magnus sur les mêmes chemins .

« Mimsy Pocket et les enfants sans nom » est bel et bien la suite des aventures de Max Million. du temps aura passé depuis l'épisode du dortoir des cauchemars, chacun vaquant à ses occupations, suivant son mode de vie aux antipodes l'une de l'autre. Et pourtant, à la lecture de ce tome, on constate avec évidence que les deux étaient faits pour se rencontrer.
Ce deuxième volume imaginé par Jean-Philippe Arrou-Vignaud se partage équitablement entre les péripéties des deux jeunes héros, tout en se concentrant sur les origines de la jeune...enfin, non, on ne va pas divulguer le véritable prénom de Mimsy sinon il vous en cuira. Mimsy se montre plus sauvage, plus dure que jamais, mordant presque la main qui lui est tendue. Ne faire confiance à personne et ne compter que sur soi-même sont ses repères pour retomber toujours sur ses pattes. Ses relation avec Sven, Magnus et les autres enfants, ceux et celles à qui elle aura décidé de s'ouvrir, ressemblent à de bonnes tartines de miel servies sur du pain sec, une part de douceur qu'elle tient volontairement à cacher. Fidèle, le petit brin de femme va se lancer seule aux trousses des « hommes loups » et faire face à la mystérieuse dame en noir.
Révélations et rebondissements à la clé. Sur ce tome, Magnus survivra cette fois à sa narcolepsie, tentant de sortir son oncle d'un terrible guêpier et aussi de lui éviter l'échafaud. L'introduction du peuple des Tirghiz, donnera la petite note d'exotisme et de voyage, l'élixir du monastère, celui du fantastique déjà présent dans le tome 1.
Quelques passerelles se feront entre les deux intrigues, indirectement liées, mais n'en révélons pas d'avantage pour en conserver la primeur et la saveur. Les retrouvailles des deux héros « solitaires » apporteront sans en donner l'air une petite dose de romance.
Après cela, comment ne pas les imaginer encore plus proches sur un troisième tome ?
Jamais deux sans trois, dit-on ?
Le mal peut-il d'ailleurs faire son retour pour un dernier round.
Celui-ci est très tenace, vous en conviendrez à l'issue de l'aventure. Ce tome à l'apparence volumineuse se parcourt très facilement et sans déplaisir. Si les lecteurs ont accroché sur ces personnages dès le premier tome, celui-ci est d'emblée pour eux.

Vous vous rappelez sans doute le premier volet de la série de Jean-Philippe Arrou-Vignod : Magnus Million et le dortoirs des cauchemars. Mimsy Pocket et les enfants sans nom se trouve dans la continuité de se premier tome. Mais quand le premier volet était un roman fantastique mais celui-là est beaucoup plus. Il est à la fois un roman d'aventure, un roman politique et un roman ethnologique. L'univers s'étend au-delà des frontières de la ville de Friecke plus en avant dans la Syllirie. Mimsy et Magnus se retrouvent dans un autre monde que le leur. Magnus quitte le manoir de sa famille pour s'aventurer dans une abbaye afin d'accompagner le Grand Duc signer un traiter de paix avec le pays voisin avec qui ils sont en guerre. Mimsy se fait kidnapper par des hommes loup pour être emmené auprès d'une étrange dame en noir avec d'autres enfants.

Les enfants des rues enlevés, un complot contre le Grand-Duc qui gouverne la Sillyrie mais n'a que treize ans, une source qui monte au lieu de descendre, un adolescent narcoleptique au milieu de la tribu barbare des Tirghizs... autant d'éléments qui font dévorer ce livre. La narration présente un double point de vue et l'on peut suivre ainsi en parallèle les deux héros Mimsy et Magnus dans leurs aventures... Un subtil clin d'oeil à Mourlevat (La Rivière à l'envers).

Deuxième tome après Magnus Million et le dortoir des cauchemars, très bon roman de fantasy et d'aventures où se suspens ne tarit pas. Dans la même veine que 'la rivière à l'envers'.
Je le conseille à partir de 11-12 ans.

A lire impérativement en période hivernale : l'histoire s'y prête à merveille. L'intrigue est finement menée et il y a une véritable "atmosphère".

Indomptable, insoumise, effrontée, ingénieuse, attachante... Que de qualificatifs pour décrire Mimsy Pocket, jeune orpheline de 14 ans qui vit au milieu des enfants des rues de Friecke, dans le grand duché de Syllirie.
Depuis quelques temps, les enfants disparaissent, emportés à travers le froid par un fourgon tiré par un vieux cheval sous l'inquiétante vigilence des hommes-loups. Mimsy malgré toute son courage ne parvient pas à leur échapper Que fait donc Magnus Million, son compagnon d'aventure, introuvable alors que Mimsy a tant besoin de lui ? Après un long voyage périlleux en compagnie des enfants prisonniers, la voilà face à la mystérieuse Dame Noire... Magnus de son côté vit des moments tourmentés, frôlant la mort de près.
Mimsy et Magnus finiront par se retrouver mais ils devront alors faire face aux fantômes de leur passé...