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Suite des enquêtes du boyard Artem, de son fils Philippos et des 2 Varlets, Mikto et Vassili. Lecture commune très en retard par rapport à Tinaju.

L'histoire se met assez rapidement en place et une enquête, à élucider en 3 jours avant le mariage du prince Vladimir, m'a beaucoup intrigué. Rien ne se passe comme prévu dans cette enquête, d'autant plus que la parure offerte pour le mariage par des ambassadeurs grecs disparaît également. Est-ce que les deux enquêtes sont liées ? Et qu'en serait la raison ? Nastassia devait également se marier en même temps que le prince, tradition russe oblige. le style est très agréable et se lit très facilement, quand on a du temps à lui consacrer et peu de fatigue. Je me doutais depuis un moment de qui était à l'origine de tous ces méfaits mais j'étais loin de connaître ses raisons. Je suis donc tombée de haut. En même temps, grâce à cette histoire, on en apprend plus sur les interactions entre le peuple russe et le byzantin au 11ème siècle. C'est très intéressant et cela ajoute une note d'authenticité à cette série. du coup, je n'ai qu'une hâte, retrouver rapidement le boyard Artem, Philippos et les 2 Varlets. J'ai beaucoup aimé l'évolution de Philippos entre ses facéties et son savoir. Artem continue à avoir des réactions bizarres suivant les situations, peut-être liées à son rôle de conseiller du prince avec la délicate tâche de résoudre des énigmes en peu de temps.

Comme vous l'aurez compris, ce 2nd tome confirme l'excellente découverte pour cette série et sa Russie du XIème siècle. Dès que j'ai pu m'y consacrer sans fatigue du boulot, il a été dévoré en 3 jours. Pour les amateurs de romans policiers et de la Russie, je vous conseille très fortement de découvrir cette courte série de 8 tomes et son auteure russe.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Artem et ses acolytes vont devoir élucider un meurtre et le vol d'une parure avant la célébration d'un mariage princier.
L'enquête est assez bien ficelée, même s'il y a des longueurs.
Les personnages principaux ont leurs qualités et leurs défauts, ce qui fait que l'on s'attache à eux. J'ai malgré tout une préférence pour Mitko (qu'on voit moins dans ce tome, dommage) et Phillipos.
J'aimerais aussi qu'il y est plus de descriptions de l'époque et des us et coutumes slaves, comme dans les livres de Peter Tremayne (Fidelma) où on est en complète immersion dans la société irlandaise du haut moyen-âge.
Bref, une lecture agréable qui me donne envie de lire la suite.

LC mensuelle avec Witchblade
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XI ième siècle à Rostov : mariage princier russe !
En effet, le Prince Vladimir épouse la Princesse anglaise Guita ( fille du Roi Harold II ) qui a fui les Normands.
Ambassadeurs, invités prestigieux apportent des cadeaux magnifiques au jeune couple et, en autres : une parure ( diadème, collier, boucles d'oreilles ) en diamants et rubis ! Cette dernière avait été initialement offerte en 960 par le basileus à son épouse Théophono.
Rostov ( comme Kiev ) à cette époque, était une ville prospère, métissée avec des influences varègues, slaves et byzantines, une ville sur la rivière Kotorosi qui faisait du commerce avec Constantinople, et qui possédait une grande bibliothèque, des écoles, des églises.
Artem est un boyard d'origine varègue, chef de droujinniks et conseiller personnel du Prince, il est aidé dans ses fonctions par 2 varlets : Mitko et Vassili. Au cours de la réception avec tous les invités, avec les proches de Vladimir : la belle Nastassia fille du boyard Radigost ( et tyssiatski ) a un malaise, et avant de mourir, elle prononce une phrase énigmatique ! Elle aurait été empoisonnée par de la Belladonne, une plante que Démétrios, magistros byzantin utilise pour sa santé. Artem pense déja à 2 suspects : son fiancé Strigo qui est attiré par une autre jeune fille et son frère Jdan qui deviendrait héritier unique de son riche père. Aussitôt, le boyard fait emprisonner le 1° et surveiller le second. Malheureusement, Radigost est retrouvé assassiné et, Artem s'inquiète car le Prince lui donne 3 jours pour élucider ces meurtres ! Et, en plus : vient s'ajouter le vol de la parure : c'est forcément un(e) invité qui s'est permis de dérober ce bijou inestimable ! Outre le magistros grec, il y a un aventurier vénitien Renzo qui lui déplait, d'autant qu'il courtise impunément Mina, la fiancée de Bratoslav ( un excellent guerrier ). Artem est perspicace, un peu rugueux dans ses interrogatoires et expéditif pour se faire respecter mais, il aura encore des crimes sur sa route et, celle des 2 varlets ! Il faut qu'il trouve le voleur et le(s) assassins !
Elena Arseneneva, passionnée de sa Russie natale, nous présente un roman dépaysant dans le temps et dans l'espace, avec beaucoup de descriptions sur les riches costumes, les couleurs du XI ième siècle, les us et coutumes, les fêles populaires et la vie à la Cour d'un Prince qui a réellement existé.
L.C du polar de février 2022 .
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La série du boyard Artem fait partie de mes lectures-pantoufles : ces livres que je relis régulièrement quand je me sens la flemme de réfléchir, quand je suis fatiguée, malade, un rien déprimée, ou un peu de tout ça à la fois. Je connais donc bien La parure byzantine pour l'avoir déjà lu plusieurs fois et jusqu'à cette dernière et récente relecture, j'avais le sentiment d'un roman agréable qui se maintenait au niveau du reste de la série - qui, cependant, n'est pas exactement de la trempe de la Recherche du temps perdu de Proust, soyons clairs.

Et voilà, patatra ! Je ne sais si j'étais de mauvais poil cette fois-ci, mais j'ai trouvé que l'intrigue tirait terriblement en longueur, au point que je me suis presque forcée à aller au bout. Les personnages m'ont paru ennuyeux et ce qui fait le petit charme de la série, à savoir le rendu d'une ambiance propre à la Russie médiévale, m'a semblé presque absent. le tout est sauvé par un Artem toujours aussi enclin à laisser éclater sa mauvaise humeur sur le premier venu (j'adore ce côté détestable de son caractère) et par quelques personnages à la personnalité franchement désagréable, qui mettent, de temps à autre, un peu de piment dans le récit (très léger, cela dit, le piment).

Bref, le tout souffre à mon sens d'un manque de rythme et de suspens très dommageable au récit, et le ton n'y est pas. Je me suis décidément ennuyée tout au long de ma lecture. Sans doute que ce genre de roman n'a tout simplement pas l'étoffe nécessaire pour être lu et relu sans causer de lassitude au lecteur. Les oeuvres de pur divertissement sont à consommer avec modération !
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Le boyard Artem est l'enquêteur de cette série de polar historique (celui-ci est le second volume) et il pourra surprendre car il n'est pas conventionnel. En effet, il ne montre aucune empathie envers les personnes qu'il interroge, il ne se met jamais "à leur place" ou ne leur trouve des circonstances atténuantes. Au fond, il revient à la véritable base du métier d'enquêteur : trouver les coupables.
Ce n'est pas facile, car tous ont quelque chose à cacher, sauf le prince Vladimir et sa fiancée Guita, sincèrement épris l'un de l'autre. Bien sûr, ces faits peuvent être sans aucun rapport avec le meurtre et le vol mais ce mutisme ne fait que retarder la résolution de l'enquête - et Artem n'a que trois jours pour trouver le ou les coupables. Si vous ajoutez à cela un complot contre Vladimir, aux portes de la ville (on n'est jamais si bien servi que par sa propre famille) et des histoires d'amour compliquées dont le boyard se passerait bien, vous comprendrez que notre boyard n'est pas à la noce. Il peut cependant compter sur ses fidèles Varlets, et eux de même : Artem a une confiance absolue dans les siens, et les soutient quoi qu'il arrive.
La parure byzantine nous offre un bon voyage dans la Russie du début du premier millénaire, de l'ambiance feutré de ses palais aux bruissements de la ville. Cette première rencontre avec l'oeuvre et les héros d'Elena Arsénéva est plutôt réussie. A bientôt.
Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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Ce livre nous entraîne dans l'univers de la Rus' médiévale, au XIème siècle, dans la ville de Rostov-Vériki, sous la gouvernance du prince Vladimir, futur Vladimir II Monomaque. La Rus' est à l'époque un métissage des influences varègues (vikings), slaves et grecques (byzantines) et l'auteur nous plonge avec délice dans cet ailleurs exotique.
L'intrigue est bien ficelée et reflète la bonne connaissance de l'auteur des us, coutumes et croyances de l'époque. On retrouve des problématiques de christianisation et des intrigues politiques, qui me font penser à la série soeur Fidelma de Peter Tremayne (même si la complexité des intrigues les situe un cran en-dessous).
Pour résumé, j'ai plongé avec plaisir dans cet univers et trouve beaucoup de charmes à cette série de romans policiers historiques.
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J'avais repéré depuis longtemps cette mini série policière qui a pour cadre la Russie médiévale, et ce sont mes choix de livres en bibliothèque pour les vacances d'été, femmes remarquables du moyen âge et album jeunesse sur les Vikings qui ont amené naturellement cette lecture. Attirée par la culture russe depuis longtemps, je me suis surtout familiarisée jusqu'ici avec les périodes soviétiques et des tsars du XIXeme siècle.
Je comprends un peu mieux l'histoire de cette nation entre colonisation viking, influence byzantine et liens avec les peuples nomades d'Asie centrale.

Avec ce deuxième épisode sur 8 des enquêtes du boyard Artem (impossible de remettre la main sur le premier dans mes rayons), le lecteur est plongé dans la diplomatie de la cour du jeune prince Vladimir Monomaque qui prépare ses noces avec la princesse anglaise Guita, fille du défunt roi Harold tué lors de la bataille d'Hastings (celle de la fameuse tapisserie de Bayeux).
L'intrigue imaginée par Elena Arseneva mêle habilement la fiction aux faits historiques, dans une reconstitution fidèle de la vie coutumière des populations de cette Russie carrefour entre orient et occident, empire byzantins et peuples scandinaves. le dénouement s'accompagne d'une postface détaillée permet de faire la part des choses entre la fiction et l'histoire.

J'ai été embarquée par cette lecture et fascinée par l'univers évoqué par L'autrice. Je vais lire avec intérêt les autres épisodes pour continuer à imaginer et découvrir les racines de la nation russe.
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1070. La ville de Rostov accueille les noces du prince Vladimir et de la princesse anglaise Guita. Entre autres cadeaux apportés aux futurs époux, une parure byzantine, trésor inestimable.
Mais la veille du mariage, la parure disparaît et un meurtre est commis. le boyard Artem va alors devoir résoudre cette énigme, assisté en cela par Mitko et Vassili.
Un policier historique dans la "Russie" du 11ème siècle, cadre dépaysant pour une intrigue politique tout autant que passionnelle.
Le roman restitue avec efficacité la société de l'époque, aux moeurs dures et à la justice expéditive. Il est intéressant de voir se confronter plusieurs cultures différentes du fait de la présence d'ambassadeurs d'autres royaumes.
Le personnage d'Artem n'est pas toujours sympathique, ce qui renforce son caractère authentique et permet de mettre en place des points de vue antagonistes.
Une réelle surprise rehaussée de pages explicatives sur l'époque.
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L'action se passe en Russie au 12ème 6. Artem, boyard du prince Vladimir fait office d'enquêteur. Il est aidé dans sa tâche par ses subalternes, eux même boyards, et son fils adoptif Philippos. Mais malgré cela, la tâche est pas aisée. Pas de relevé d'empreintes, pas de vidéos ... Seul son flaire lui permettra de démasquer le voleur de la parure et l'auteur des meutres. Un ouvrage très documenté donc instructif, et une énigme bien ficelée
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