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Ils sont plus d'une trentaine à avoir pris la route pour le Val-de-la-lune dans l'espoir de fonder une communauté indépendante de la République corrompue et belliqueuse avec laquelle ils désirent couper les ponts. L'utopie commence d'ailleurs plutôt bien : malgré l'importance du travail à abattre l'ambiance est à la fête et le cadre bucolique favorise la naissance de nombreux émois, notamment chez les membres les plus jeunes du groupe. Difficile toutefois de maintenir les lecteurs en haleine avec un scénario de ce type, aussi les ennuis ne vont-ils pas tarder à pleuvoir sur la tête de nos pauvres idéalistes. D'abord sous la forme d'une scission au sein même de la colonie, puis, plus grave, sous celle de bêtes hideuses venues répandre la terreur dans la région. G. D. Arthur signe ici son premier roman qui a la chance d'être présenté comme le grand coup de coeur des éditions Mnémos pour cette année 2016. Une recommandation qui pousse à la curiosité mais qui, malheureusement, me semble assez imméritée. L'intrigue, tout d'abord, est franchement brouillonne et la rétention d'informations à laquelle s'adonne l'auteur va jusqu'à rendre certains passages tout bonnement incompréhensibles, notamment dans la seconde partie du roman. Seul l'épisode de l'attaque parvient à quelque peu réveiller l'intérêt du lecteur, mais la suite se révélera encore moins passionnante que le début (qui n'était déjà pas franchement trépidant).

Autre point noir, et non des moindres : le personnage principal. Que le protagoniste d'un roman nous laisse indifférent est une chose, mais qu'on le trouve franchement antipathique en est une autre, or c'est malheureusement le cas ici. Notre ami Éos passe en effet le plus clair de son temps à se plaindre/bouder/provoquer (rayer la mention inutile) ce qui ne contribue évidemment pas à le mettre en valeur. Les quelques personnages qui gravitent autour de lui sont en revanche bien plus intéressants, et on se demande bien pourquoi l'auteur n'a pas choisi de se focaliser davantage sur certains d'entre eux. C'est notamment le cas de Lucran et Liara qui forment avec Éos un triangle amoureux qu'on a bien du mal à trouver crédible (et dont notre ado ténébreux se retrouve d'ailleurs bien souvent écarté). Troisième et dernier reproche : la plume de l'auteur. Je n'ai jamais rien contre un style très travaillé, encore faut-il que cela ne gène pas la fluidité de la lecture. Et, je vous le donne en mile, c'est justement le cas ici. G. D. Arthur multiplie les figures de style qui finissent par devenir tellement redondantes qu'elles empêchent une véritable immersion du lecteur dans l'histoire. le mariage entre des expressions ampoulées et des mots de vocabulaire tirés d'un registre très familier n'est également pas très heureux et contribue là encore à perturber la lecture.

Sans être véritablement mauvais, le premier roman de G. D. Arthur cumule les maladresses, non seulement au niveau de l'intrigue mais aussi du comportement du personnage principal, ce qui n'encourage pas franchement à lire la suite. Autant dire que l'argument de vente situant le roman « entre la noirceur d'un Glen Cook et la finesse et l'humour d'un Pratchett » me laisse plutôt dubitative...
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Eos a 17 ans lorsque ce récit débute. Cela fait plus de dix ans qu'il est élevé par son oncle, depuis que la guerre a tué son père, ses deux frères aînés et que sa mère est morte de chagrin. Oncle qu'il appelle son presque-père, son cousin Lucran et sa cousine Mirénia, sont presque-frère et sa presque-soeur. Cet oncle qui a pris la tête d'une communauté d'une trentaine de membres et est décidé de partir, quitter la ville, trouver un nouvel endroit prometteur et neuf.

Eos nous est alors présenté au cours de cet exode comme un jeune, tantôt rêveur, un brin poète, un futur barde en devenir, tantôt râleur, un brin colérique. Eos qui est amoureux de Liara, tout comme Lucran. Mais Liara ne peut trancher, elle les aime tous les deux. Et c'est à trois qu'ils vont s'installer lorsque la communauté va enfin poser ses valises en un lieu récemment baptisé le Val-de-la-lune.
« Affections gênées et gênes dans l'affection exprimée. Univers ambigu et décousu de coeurs bourrus. Pourtant, en dépit de cela, en ces six mois, le trio amoureux a réussi à s'imposer dans le paysage embryonnaire du Val.
Lucran, Eos, Liara, tels des innocences troublantes au grand jour pas toujours clair.
Liara, Lucran, Eos, comme des turbulences dans des vies à refaire. Fragilités perçues, fragilités vécues. »

L'installation et la création de ce nouveau village prendra deux bonnes années. Deux années de durs labeurs dûment répartis afin de préserver l'égalité des habitants. Tout cela se passera sans heurts tant chacun est accaparé par une succession de tâches, même si le trio aux moeurs libertines choque et fait jaser sous cape. Mais sous cape uniquement parce qu'Eos a changé. Il a dévoilé sa face sombre et s'est avéré un redoutable guerrier, archer hors pair et tueur sans peur lorsque des événements l'ont forcé à défendre sa vie.

Au terme de ces deux années, alors que la communauté commence à récolter le fruit de son travail, une très belle récolte de blé, ils sont brusquement attaqués par des monstres à la peau verte : des ouraorcs. Juste la nuit où Eos n'était pas là, parti seul chevaucher au loin pour évacuer une colère quelconque. Pillage, saccage faisant des blessés, des morts mais aussi des enlèvements. À partir de là tout s'accélère. Eos prend la tête des opérations de représailles et s'avère autant sinon plus barbare. Toutes les peaux-vertes seront éliminées sauf une...

Il va leur falloir retourner à la civilisation, quémander aide et protection et aussi vendre leur production afin de reconstruire à nouveau. Ils vont alors se retrouver bien malgré eux au centre d'un complot de grande envergure mêlant politiques et religieux. Un conflit qui les dépasse tous et le lecteur aussi ! Seul Eos semble suivre un tracé, marchant involontairement son destin. Mais aussi bien Eos, les autres membres de son clan que le lecteur manquent cruellement de clés pour interpréter, comprendre ce qui se passe dans cet univers tourmenté. Sans doute que celles-ci viendront au tome suivant.

Ne pas comprendre ne m'a pas gêné tant j'étais sous le charme de la plume de l'auteur. Une plume capable d'une incroyable poésie.
« Puis l'hiver doucement s'en va. Et la marche de la collectivité à eux de nouveau impose son pas. »
Une plume capable de me faire accepter, adhérer à une situation qui pourtant m'avait profondément choquée au départ.
«Acceptation d'une émotion. Éveil d'une autre, toute pareille, chez l'autre-sien. Danse digitale d'une peau à l'autre, danse à trois mains, danse à six mains, choeur de trois coeurs. Puis lentes ondulations de trois corps qui se cherchent, se perdent, s'oublient, se fondent. Danse serpentine que tout emporte, que tout absorbe, que tout sublime. Danse qui gémit, danse qui soupire, danse qui sourit. Danse qui reprend, surprend, répand. Serpentines amours dans l'air aux chaudes senteurs, dans les corps aux chaudes humeurs. »
Une plume à laquelle j'avoue être devenue accro même si elle a transformé notre barde de l'hiver en barde de l'hideux, suivant le mantra d'une sombre déité qui nous est asséné bien souvent : "Infamie, Douleur, Défaite, Soumission, Ruine, Extinction."

Une chronique un peu longue soit, mais j'avais besoin de défendre ce coup de coeur pas comme les autres. Un coup de coeur basé uniquement sur la plume et l'univers découvert ici. Même si l'intrigue reste bien floue, même si au terme de ce premier tome j'ai bien plus de questions que de réponses. En revanche l'attente de la suite est intense, immense, impatiente.
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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Eos, des inspirations mythologique ?

Dans la mythologie grecque, Éos est une Titanide, déesse de l'Aurore. Elle est la fille des Titans Hypérion et Théia, et la soeur d'Hélios (le Soleil) et de Séléné (la Lune).

Éos est aussi l'épouse d'Astraeos, le Vent du crépuscule. Leur union donne le jour à Éosphoros, l'Étoile du matin et aux quatre Vents — Borée (le Vent du Nord), Zéphyr (le Vent d'Ouest), Notos (le Vent du Sud) et Euros (le Vent du Sud-Ouest) — ainsi qu'à de nombreuses étoiles brillantes.

Mais… Un jour, Arès, le dieu de la Guerre, tombe sous le charme de la séduisante Éos. La jalouse Aphrodite, découvrant leur liaison, condamne pour se venger Éos à ressentir de l'amour pour de nombreux mortels. de ces amours aux issues le plus souvent malheureuses, les plus célèbres sont celles qu'elle connaît avec Orion, Céphale et Tithon.

Eos est ici une figure féminine, mais rejoint notre héros pour sa chance en amour. de plus, dès la fin de la nuit, Eos s'élance vers le ciel sur son char pour annoncer aux dieux la venue d'Hélios, son frère. Dans le roman notre Eos est lui aussi le messager (à travers la prairie).

Je suppose, d'ailleurs, que le choix de l'illustration de couverture est lié à ce mythe, entre la roue du char d'Eos (mythe grec) ou encore la roue de la destinée.

Mon avis :

De la fantasy tragique et pleine de poésie, une histoire violente et sensuelle… Tel est le postulat de départ d'Eos.

Comparé à Glen Cook et Sa Compagnie Noire ou encore à la plume humoristique de Pratchett, Eos m'a plutôt fait penser aux Seigneurs des Runes. Un cycle de fantasy sombre et empli d'ombres écrit par David Farland. (Toutefois, le héros est plus chanceux en amour ! )

Au début du roman, le lecteur suit un groupe de 32 personnes qui ont décidé de tout quitter pour fonder une communauté loin de la société qu'ils trouvent trop corrompue. Suite à la traversée d'une immense prairie jusqu'à ses confins, ils s'installent auprès d'un petit lac et d'une zone boisée. le paradis me direz-vous ?! Que nenni…

(La suite sur mon blog :) )
Lien : http://lecomptoirdelecureuil..
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On suit ici une petite bande de jeunes colons, fuyant une république naissante ne leur convenant pas. Avide de liberté et utopiste dans l'âme, la petite colonie, composée de 32 volontaires, part s'installer dans le Val-de-la-Lune, un charmant petit Val, nu de toute civilisation. On y suit plus particulièrement Eos, un jeune barde orphelin de 19 ans. Recueilli par son oncle, il est très proche de son cousin, Lucran avec qui il partage tout, y compris leurs amours. La vie va bon train, entre durs labeurs, récoltes et fêtes chaleureuses, les nouveaux sociétaires semblent avoir trouvé leur paradis. Mais, ce n'est sans compter les conflits que provoquent les amours libertines d'Eos et de Lucran, ou les étranges créatures établies à quelques pas de leur douce utopie naissante...

Ce livre est une merveilleuse découverte, un livre de fantasy comme je n'en avais pas lu depuis longtemps. L'intrigue est un peu longue à se mettre en place (une centaine de pages) mais cela ne gâche aucunement la lecture. On prend un réel plaisir à découvrir les jeunes colons, leurs espérances, et leur découverte de ce nouvel havre de paix. Puis, les évènements s'enchainent les uns après les autres, ne laissant aucun temps de répit aux personnages. Si, le livre est dès le début difficile à lâcher, une fois entré dans l'intrigue, c'est une torture de faire patienter notre lecture! Un véritable jeu de pouvoir entre les institutions religieuses et la République naissante est dépeint, le tout dans une atmosphère pesante et angoissante véritablement bien menée.

Concernant les personnages, même si l'on suit plus particulièrement Eos, de nombreux autres nous sont présentés, et peu passent inaperçus. Cet attrait pour ces personnages est accentué par le choix de l'auteur de nous transmettre leurs pensées (malgré une narration à la troisième personne). Ce choix nous en rapproche et finalement, chacun nous marquera d'une façon ou d'une autre. Je me suis énormément attachée à Eos. Ce poète charismatique bougon, passionné, courageux et rebelle est vraiment un personnage atypique. Le triangle amoureux qu'il vit avec son cousin Lucran et la belle Liara est touchant. Bien que réticente à cet amour au premier abord, la sensualité et la tendresse qui en ressort ne peut laisser indifférent et les amants m'ont finalement conquise.

Ce qui fait la plus belle originalité de ce livre est la plume de l'auteur. Une plume intimiste et déstabilisante à la fois. G. D. Arthur a une écriture vraiment singulière: il use la familiarité et l'humour tout en poésie. Et, si ce style m'a quelque peu déstabilisée les premières pages, je suis vite tombée sous le charme. Notons également que c'est le premier roman de l'auteur... Ça promet pour la suite!

Si je devais faire un seul reproche, c'est la longueur du livre. J'aurais aimé passer plus de temps avec Eos, découvrir un peu plus son univers. Mais, la fin, ouverte, suggère une éventuelle suite, j'ai donc l'espoir de retrouver le Val-de-la-Lune et tous ses sociétaires! Un petit bémol sur le résumé également qui "spoile" un peu l'histoire. En effet, l'évènement perturbateur arrive vraiment au bout d'une centaine de pages (soit un tiers du livre) et, si on a lu la quatrième de couverture, l'effet de surprise est vraiment gâché.

En conclusion, "Eos" est un vrai coup de cœur! C'est un livre de fantasy empreint de poésie, d'humour et de noirceur dont vous aurez du mal à vous détacher. C'est un livre qui s'apprivoise, ou qui nous apprivoise, et que l'on aime un peu plus à chaque page. Ce qui est sûr, c'est que je vais surveiller de près ce nouvel auteur! Je vous conseille vivement ce livre, qui, comme il est si bien dit en quatrième de couv' se trouve " entre la noirceur d’un Glen Cook, la finesse et l’humour d’un Pratchett".

Lien : http://un--monde--livresque...
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Eos dessine un univers inconnu, mystérieux, peuplé de créatures non moins étranges. Un univers au final peu décrit mais qui semble receler bien des non-dits. Aucune carte, pas la moindre explication historique ou immersion géographiques. J'ai été plutôt perdue, ce dès le début de cette lecture. Pas vraiment un bon point de départ, mais passons. Je me suis tout de même accrochée, pas mon genre de laisser tomber un livre à la première difficulté !

J'ai eu beaucoup de mal avec l'écriture de l'auteur. Je dois reconnaître une certaine poésie dans sa plume. Néanmoins, sa tendance à l'envolée lyrique m'a lassée à terme. Je suis une immense fan de J.R.R. Tolkien et sa tendance à la description ne le rebute pas, bien au contraire. Mais ici, l'auteur utilise des poncifs et à force le ton devient plus grandiloquent que vraiment poétique.

C'est vraiment dommage, ce monde trop peu exploité. Car ce qui est esquissé est vraiment intéressant : les croyances m'ont l'air très développées, il y a un jeu socio-politique qui se dessine, la magie est là en filigrane et les créatures de la fantasy classique m'ont l'air d'appartenir - plus ou moins en tout cas, à la légende. Peut-être dans le prochain tome, cela dit !

Malgré tout, il s'agit d'une histoire qui se lit assez vite. L'intrigue est relevée et donne envie de la suivre. Les actions sont bien placées pour relancer l'intérêt du lecteur et l'humour est là au bon moment et sait faire ressortir une étincelle dans la noirceur d'une situation.

La suite de ma chronique sur le blog !
Lien : http://laplume-ou-lavie.blog..
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En Résumé : Je ressors de ma lecture de ce roman avec un sentiment mitigé. Certes l'auteur possède de bonnes idées mais je n'ai jamais réussi à complètement rentrer dans l'histoire. J'ai eu l'impression que l'ensemble était un peu trop brouillon, pas toujours bien expliqué, parfois précipité et même quelques scènes m'ont paru manquer de logique. Certains aspects m'ont aussi paru n'être traité qu'en surface. de plus l'intrigue de la seconde partie, qui a l'air d'ouvrir le fil rouge pour les tomes suivants, a eu du mal à m'accrocher tant on n'a aucun informations et que l'auteur joue un peu trop sur le mystérieux. Ajouter à cela un personnage principal, Eos, que j'ai trouvé puéril et pénible, qui plus est archer de génie sans jamais avoir touché un arc, j'ai vraiment eu du mal à m'accrocher à lui. Autre point il y a, à mon goût, trop de personnages ce qui fait qu'ils manquent de profondeurs et deviennent limite interchangeables. Pourtant tout n'est pas mauvais, certains des personnages secondaires se révèlent intéressants et donne envie d'en apprendre plus, il y a en fond une certaine critique de la société et l'aspect sombre et violent ne manque pas d'attrait. La plume de l'auteur elle se révèle surprenante, cherchant une certaine métrique dans le récit, mais qui, pour moi, perd de son attrait au fil des pages. Dommage, je ne pense pas lire la suite.


Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Mais qu'est-ce que c'est ?!

De la fantasy. Mnémos (un éditeur qu'on connait bien maintenant et qui nous a déjà réservé de bonnes comme de mauvaises surprises) nous le présente comme ça. À la lecture ce n'est pas flagrant, G.D. Arthur nous a écrit un roman qu'on est pas près d'oublier, de la fantasy, ok, mais de la fantasy un peu spéciale. Des thématiques très intéressantes :

- l'amour pluriel ;
- la vie en communauté ;
- le regard de l'autre ;
- un fort aspect social ET humain ;
- les tourments d'une âme tiraillée entre l'enfance et l'âge adulte (pas très original sur le papier mais traité très justement par l'auteur) ;
- la violence des corps ;
- un aspect très... pastoral (1re partie du roman surtout et ça c'est vraiment très très bien) ;
- etc.

Des thématiques explorées avec style, nous reparlerons de ce style, et finalement avec profondeur. Une 4e de couv' plus que sympa et une couverture bien bien verte mais plutôt jolie forment l'écrin solide et sans fioritures de ce premier roman. On aime, j'aime.

Pour le résumé, voir chez les copains.

Une originalité des thèmes donc (surtout quand on connaît un peu la bio de l'auteur) mais aussi stylistique ! Ça chante, ça vit, c'est beau, on a parfois l'impression que c'est trop puis ça recommence et on en sort plus. Ce n'est pas parfait, ,ciselé, léché, c'est brut et le potentiel de cet auteur me semble assez intéressant. Là où certains voient une histoire brouillonne et mal ficelée, moi je vois un texte foisonnant et VIVANT. Je le répète, l'important c'est que ça vive. Les scènes d'action (car il y en a !) viennent rafraichir tout ça et permettent au texte de respirer efficacement. À mon sens Eos ne relève presque plus du genre de la fantasy tel qu'on le connaît et auquel on est habitué. Je confesse que ça n'a pas été évident, certaines choses dans ce roman dérangent. On a pas forcément envie de lire les ébats et débats du trio amoureux, on est dérangé par la violence gratuite et les (sur)réactions d'Eos qui semblent venir de nul part mais : à la jeunesse l'irrationalité et le bonheur, aux autre le reste.

J'ai hésité avant d'acheter ce roman, les réactions et avis sur les blogs divergent beaucoup et même si j'ai tendance à plus faire confiance à mon instinct qu'aux blogs ça m'a un peu refroidi au départ. 0 regrets. le petit débat qui se forme autour de ce jeune auteur (enfin jeune, pas l'homme mais l'écrivain) est très intéressant. Lancez-vous, ça vaut le détour ! J'ai cru comprendre que malgré le manque d'infos sur le bouquin, on attend une suite (ce serait en deux tomes).

Bref, ça vaut le coup.

http://www.mnemos.com/catalogue/eos/

Coming soon : un vrai blog plein de bloguitude et d'avis. Un espace de discussion pour un peu tous les jours réinventer et dire.
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C'est peut-être un peu fouillis, mais l'univers de ce roman recèle plein de surprises, de sa première partie western à sa seconde rappelant la France révolutionnaire, sous la Terreur. Eos n'est pas un héros ordinaire. Il ne fait pas l'unanimité, il est orgueilleux, entêté, bouillonnant, violent, solitaire et ses blessures sont à vif. Au cours de ce roman, il quitte l'enfance et pas seulement cela.
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
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J'avais pas mal entendu parler de ce livre à sa sortie et aux Imaginales j'avais assisté à une conférence avec l'auteur où le livre était pas mal mis en avant: elle portait sur le thème:affrontements sanglants, héros brutaux, femmes soumises…La fantasy est-elle toujours réac? Les auteurs présents étaient : Fabien Cerutti, Gabriel Katz, Jean-Philippe Jaworski et G.D. Arthur. le roman semblait donc prometteur et quelle ne fut pas ma déception en le lisant. Visiblement, ce roman a souvent des avis tranchés soit on aime soit pas du tout. Je suis d'ailleurs désolée que ma dernière chronique pour le challenge de Xapur soit sur un livre que j'ai si peu aimé. Je n'aime pas vraiment descendre un livre mais tant qu'à faire puisque j'ai passé du temps à le lire et que c'est vraiment une grande déception autant dire ce que j'en ai pensé (ceci est un vaste débat).

La principale chose qui m'a gêné dans ce roman est le style de l'auteur. J'ai eu beaucoup de mal à le lire et cela m'a empêché de rentrer dans l'histoire. le style se veut poétique mais là c'est trop. Il y a énormément de phrases sans verbe à la façon d'un scénario de cinéma. Cela n'apporte pas grand chose à part de la lourdeur. Ensuite, le mélange de style qui se veut poétique avec beaucoup de termes grossiers fait un peu bizarre. Je n'ai rien spécialement contre la grossièreté si elle est justifiée dans un livre mais de là à dire 50 fois « chier », il y a quand même un pas.

L'univers du roman a l'air d'avoir du potentiel mais il n'est pas beaucoup exploité dans ce tome. La suite du roman doit paraitre dans peu de temps. Elle apportera peut être plus d'informations. Pour l'instant, on sait peu de choses, l'auteur voulant certainement garder une part de mystères pour la suite. Cependant, j'aurai aimé en savoir un peu plus pour apporter de la cohérence au récit et ainsi mieux m'imprégner de l'histoire et éviter le côté brouillon du récit. On a l'impression que certains éléments apparaissent comme catapultés puis on n'en sait pas plus.

Les personnages sont assez nombreux dans le roman puisqu'on nous conte l'histoire d'un groupe de colons qui décide de quitter la ville pour s'installer dans un petit val perdu. Parmi ces protagonistes se trouve Eos un orphelin vivant avec son oncle et la famille de celui-ci. Eos et son cousin sont amoureux de la même fille et on a affaire à l'éternel triangle amoureux, certes légèrement différent ici. On est souvent dans les pensées d'Eos et je dois avouer que je l'ai trouvé énervant. Il passe son temps à se plaindre ou à bouder, certes c'est un adolescent mais bon il est irritant et pas attachant, presque tête à claques. Les autres personnages, même s'ils sont à peine ébauchés, sont un peu plus intéressants et on aurait aimé en savoir plus sur eux.

J'ai dû me forcer à lire la fin du livre et il y a longtemps que je n'avais pas autant été déçue par un roman. Eos était annoncé par Mnémos comme un événement et je ne vois pas pourquoi. Surtout quand on connait la très bonne qualité des romans de l'éditeur d'habitude. Certes, on peut voir de l'originalité dans ce roman essayant d'apporter de la poésie dans un monde de brute mais pour cela il aurait fallu développer un peu plus l'univers et rendre l'intrigue moins bancale, et aussi ne pas choisir un personnage principal prétentieux, arrogant et énervant. Enfin ce qui m'a le plus dérangé est le style qui m'a vraiment empêché d'entrer dans l'histoire avec des passages incompréhensibles, une succession de phrases sans verbes. Je ne lirais pas la suite, dommage des questions resteront sans réponse mais je n'aurai pas le courage.
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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Une écriture sensuelle, parfois féminine et un style musical. Eos est un roman de fantasy original et fort, bon coup de poker pour ce premier auteur chez Mnémos ! Toujours pas déçu de cette maison d'édition !
Un très bon moment de lecture que je recommande à tous !
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