Letter Bee, tome 14

Voici un quatorzième tome très réussi que j'ai vite lu pour me jeter directement sur le suivant afin d'en savoir un peu plus curieux d'en savoir un peu plus sur Lag qui est décidémment un enfant bien particulier. Dans ce tome le combat fait rage avec le Cabernet, tous les Letter Bee mettre leur dernière force dans la bataille afin de terrasser l'insectarmure qui prend dans ce tome forme humaine, Niche n'est pas en reste et va afin de protéger Lag en difficulté connaître une poussé de croissance bien que celle-ci ne soit néanmoins pas aussi grande que sa soeur. Lag aidé de Noir/Gauche livre eux aussi leur dernière force dans la bataille afin de détruire le Cabernet, c'est ainsi que Lag, découvre dans le coeur de Noir une lettre que lui a adressé sa mère. Lag quant à lui semble disposer d'une quantité de coeur phénoménal dont lui-même ne semble pas connaître l'existence. Pas mal d'action donc de ce tome, mais aussi de nouvelle question, notamment sur la mère de Lag et les étrange faculté de celui-ci.

J'ai donc passé un très agréable moment à la lecture de ce tome au dessein tout aussi sublime que pour les tomes précédant et ai enchaîner directement sans attendre avec le tome 15 avide de révélations.

Effectivement l'erreur que l'on pourrait faire, lorsqu'on commence à lire "Letter Bee", est de croire que ce manga est un shonen jeunesse ou Young Adult, car après avoir filé le thème de la lutte des classes, l’auteur s’attaque à celui du totalitarisme et des crimes contre l’humanité. Dans le monde à la fois lumineux et crépusculaire de l’Amberground inspiré des œuvres du mouvement impressionniste, la lutte des classes est de mise et les aspirations populaires ne peuvent s’exprimer à cause de la chape de plomb par la dictature d’un gouvernement d’autant plus impitoyable qu’elle ne dit pas son nom. Effectivement l'erreur que l'on pourrait faire, lorsqu'on commence à lire "Letter Bee", est de croire que ce manga est un shonen jeunesse ou Young Adult, car après avoir filé le thème de la lutte des classes, l’auteur s’attaque à celui du totalitarisme et des crimes contre l’humanité. Dans le monde à la fois lumineux et crépusculaire de l’Amberground inspiré des œuvres du mouvement impressionniste, la lutte des classes est de mise et les aspirations populaires ne peuvent s’exprimer à cause de la chape de plomb par la dictature d’un gouvernement d’autant plus impitoyable qu’elle ne dit pas son nom. Après avoir présenté l’univers, ses lois, ses règles et ses mystère, et après avoir introduit et développé les protagonistes du drame, c’est bientôt l’heure du Grand Soir et nos magiciens pistoléros vont devoir choisir leur camp pour abattre la Bête Immonde : celui de la Réforme ou celui de la Révolution !!!
Dans les dessins, dans le scénario, dans les thématiques et même dans la narration la comparaison est de mise avec "Claymore", la série Dark Fantasy de Norihiro Yagi…

NE LISEZ PAS SI VOUS ÊTES ALLERGIQUE AUX SPOILERS
Dans ce tome 14, c’est l’Union Sacrée : tous les bees et tous leurs dingos luttent de toutes leurs forces contre le kaiju Cabernet en train d’accéder à l’humanité (remember L’Attaque des titans ! blink). La lutte est désespérée car nos postiers-magiciens n’ont d’autres armes à leur disposition que de tirer sans relâche sur la bête avec leurs balles-cœurs, ce qui ralentit la créature certes mais la renforce également en même temps…
Lag retrouve la foi et fait résonner de tout son cœur son aiguille rouge pour achever le monstre, mais il ne fait qu’accélérer son évolution. Et alors que la chose repart à l’assaut plus forte que jamais, c’est toute une armée d’insectarmures qui déferlent sur Yusari attirés par le cœur dégagé par le terrible conflit qui s’y déroule !
Craignant pour la vie de Lag, c’est sous le coup de l’émotion que Niche bloquée dans un corps d’enfant depuis 200 grandit d’un coup et voit sa puissance démultipliée d’autant… Son affrontement avec le titan est dantesque, et permet de mettre à jour son point faible : résonnez Aiguille rouge, Noir de jais, Griffe cendrée, Bleu outremer, Souffle jaune, Épine bleue, Mélodie écarlate… c’est epiness to the max, le genre de scène nekketsuesque over the top qui vous fait kiffer et qui reste gravée dans votre mémoire !

Sous la violence du choc, Lag plongé dans les souvenirs de Noirs découvre un message secret dissimulé par sa mère et comprend ce qu’il soupçonnait depuis longtemps : les souvenirs qu’il met dans ses balles-cœurs ne sont pas les siens… Il jure de découvrir les secrets de ses origines et la vérité sur l’Amberground ! (remember un certain Josha de Nazareth né à Bethléem un soir de décembre aux alentours de l’an zéro ^^)
FIN SPOILERS

J’ai kiffé ma race : 5 étoiles !


PS : nous sommes 31 décembre et il se fait tard, donc bon Réveillon à toutes et à tous et bonne nouvelle année (enfin, on va essayer hein… blink)

Bon là encore aucune objectivité concernant Letter Bee. Je suis fan du travail de Hiroyuki Asada que ce soit au niveau graphique ou scénaristique, et avec ce tome quatorze, on en prend plein les mirettes ! Il faut dire que le tome treize laissait un peu nos héros dans une situation plus que difficile... le Cabernet n'a pourtant pas montré encore tous ses secrets et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il était difficile durant ma lecture de ne pas imaginer le pire. Je sais pourtant qu'Asada senseï est plutôt du genre à véhiculer de l'espoir, mais cet insectamure-là m'a plutôt fait peur (enfin, en ce qui concerne l'avenir des Bees). Il y a d'ailleurs une chose que je trouve étrange c'est ce désir perpétuel des créatures "méchantes" à vouloir devenir humaines. Je sais que cela vient de l'imaginaire des auteurs, mais c'est assez récurrent. Un brin mégalomane aussi parce qu'on est pas si parfait que cela tout de même... Mais ce désir de vouloir les coeurs des gens même si cela se passe de manière violente pour les victimes est comme une obsession à vouloir ressentir quelque chose au final. C'est assez philosophique, je ne vais pas continuer là-dessus, mais j'espère qu'on aura à un moment donné une réelle explication à ce sujet.

Ce tome quatorze est donc, comme les précédents, focalisé sur le combat qui oppose le Cabernet et les Bees. Très bien mené, il permet de voir tous nos héros en action. Je me dis alors que sera le final de la série, parce qu'à ce niveau-là, c'était déjà du grand spectacle. Autant pour certaines découvertes qui m'ont fait chaud au coeur, que par certaines évolutions liées à des personnages. Les mystères restent pourtant toujours aussi nombreux... Nous n'en avons pas tellement appris depuis le début (je dirais même qu'on est toujours dans le flou le plus total), cependant, ce n'est pas réellement un manque à l'histoire. J'entends par-là que cela ne me dérange pas plus que cela. J'ai bien entendu envie de savoir le fin mot de l'histoire (les tomes suivants s'annoncent tout de même plein de révélations) mais la lecture reste extrêmement plaisante malgré le flou dans lequel on navigue.

Une mention spéciale à la présence de Noir et Roda dans ce tome. Ils m'avaient tous les deux beaucoup manqué durant la disparition de Gauche, et je suis heureuse qu'Asada senseï les ait réintroduits dans l'histoire. Reste maintenant à savoir ce que la "révélation" de la fin va amener. J'ai d'ailleurs pour la première fois lu les textes du mangaka décryptant un peu les événements clés du tome, et j'aurais dû le faire bien avant car c'est plein de petits détails très intéressants.

Ce tome conclut enfin le long combat mené par les Bee contre le Cabernet qui jusqu'au bout les surprendra par ses capacités très spéciales.

Nous retrouvons donc toute l'équipe des Bee et leurs superviseurs en plein combat acharné contre l'insectarmure Cabernet qui humanise de plus en plus ses attitudes. Remis en partie de ses blessures, Lag retourne se frotter à la bestiole mais se fait de nouveau blesser par elle. Effrayée à l'idée de perdre son protecteur, Niche grandit brusquement et développe ainsi sa force et sa rapidité. Elle devient alors un atout indispensable pour terrasser le cabernet. Au fur et à mesure que les combats évoluent, le docteur Thunderland analyse les réactions du Cabernet et finit par trouver quel est son point faible. Les Bee vont alors s'unir pour l'achever. Lag aura également la surprise d'avoir un vieil ami auprès de lui pour combattre et comprendra que ceux dont le coeur a été dévoré ne perdent pas pour autant leur personnalité. Cependant, la victoire contre le Cabernet ne va pas pour autant sortir d'affaire les Bee puisque une armée d'insectarmures se dirige vers Yûsari.
A la fin de la lecture, on a envie de dire « enfin ! » car le combat contre le cabernet commençait à devenir long même si celui-ci était ponctué de révélations. J'avais un peu l'impression de retrouver le syndrome Dragon Ball et ses combats sur 10 tomes (j'exagère à peine !).

Asada est un peu plus avare en révélations cette fois-ci mais grâce à l'enseignement tiré par Lag sur ceux qui ont perdu leur coeur, on entrevoit une lueur d'espoir qui tranche un peu avec la noirceur des tomes précédents. Par ailleurs, la solidarité des Bee entre eux fait plaisir à voir et je pense que ce sera une force non négligeable dans les événements futurs.

Concernant Niche, son attachement pour Lag la rend totalement adorable et il faut reconnaître que nous lui devons toutes les petites pointes d'humour de ce tome, ce qui n'est pas chose aisée vu la difficulté des événements.

Enfin, la fin du tome introduit un nouveau tournant de l'histoire où Lag va partir à la recherche de réponses à ses questions concernant son passé et plus généralement l'essence de l'Amberground. La fin est donc assez frustrante car elle laisse entrevoir des révélations intéressantes.

Cela faisait bien longtemps que je n'avais plus lu cette série et grand bien m'en a pris. Je n'ai eu aucun soucis à me remémorer ce monde si particulier et les intrigues qui y sont développées. Comme dans tout shonen, les scènes de combat prennent une large place mais elles sont si bien dessinées que ce n'est pas un problème. le mangaka a choisi de dévoiler le passé de Lag tout comme celui de Gauche (les deux personnages principaux) et cela donne lieu à de nombreuses révélations.
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