La voie martienne

La voie martienne :
Le pitch : Suite à un embargo démagogique de la terre pour l'importation d'eau, vitale pour mars, cette dernière organise une expédition vers saturne pour y ramener un énorme astéroïde aqueux.

Indéniablement la meilleure des quatre nouvelles. Elle aurait pu, aurait du, faire l'objet d'un roman à part entière. Très vivante (mais il y a un truc, tout ce qui est écrit par Asimov est doté une vie propre), les personnages sont crédibles et attachants, l'histoire originale, très optimiste.

Ah jeunesse :
Le pitch : Deux adolescents "trouvent" deux petits animaux qui s'avèrent très vite être les rescapés d'un vaisseau spatial qui était attendu par les "autorités" sur la planète.

Une très mignonne petite histoire, qui se lit toute seule avec la surprise qui va bien à la fin....

Les profondeurs :
Le pitch : Un peuple en perdition envoie un émissaire sur la terre pour préparer son exode salvateur. L'émissaire fait connaissance, avec "horreur", avec les humains.

A mon sens, la moins bonne du recueil, mais elle amène la réflexion sur la condition humaine.

L'attrape nigaud :
Le pitch : Un vaisseau est envoyé sur la planète Troie pour comprendre pourquoi cette dernière "a tué" la première vague de colon qui s'y est installée. A bord, un autiste prodige, mais très agaçant, qui découvrira le "pourquoi" de l'affaire damant le pion à l'équipe hyperspécialisée.

Une histoire assez sombre, sur les interactions entres les membres d'une équipe, l'acceptation de la différence, la collaboration et les défauts d'une hyperspécialisation...

Recueil de 4 nouvelles:
- La voie martienne. L'indépendance d'un territoire anciennement colonisé et dépendant d'une autre planète, comment acquérir l'autonomie? Quelle sera la voie martienne?
- Ah Jeunesse. Deux jeunes garçons et leurs deux pères, chacun formant un duo face à un autre duo extraterrestre, comment vont-ils réagir et interagir face à cette nouveauté?
- Les profondeurs. S'enfoncer au fil des générations, de plus en plus profondément sous terre, oublier la surface, le soleil mort, le ciel, les tempêtes, la mer... descendre toujours plus profond jusqu'à ce qu'il ne soit plus possible de descendre, et alors... remonter?
- L'attrape-nigaud. La plus longue elle porte sur l'exploration planétaire, les relations sociales entre personnes très différentes, une vision de spécialiste VS généraliste, et le "trop beau pour être vrai".

Très bon recueil, avec des nouvelles variées, très différentes, tant par les thèmes que par leur longueur, leurs atmosphères.

La colonisation de Mars a réussi, mais elle coûte fort cher à la Terre car celle-ci doit l'approvisionner en eau... Jusqu'au jour où un homme politique propose de l'en priver sous prétexte d'économies. Les colons de Mars relèvent le défi en allant récupérant 1 km3 de glace dans les anneaux de Saturne.
Sur une lointaine planète, deux jeunes ont capturé ce qui leur semble être deux petits animaux. En fait, ce sont les survivants d'un vaisseau spatial qui s'est écrasé et les jeunes et leurs parents sont des créatures extra-terrestres géantes...
Comme les civilisations, les planètes vivent et meurent rapidement ou lentement. Sur celle-ci, cela se passera par un refroidissement climatique général. Des créatures se sont installés dans les profondeurs pour survivre grâce au reste d'énergie du noyau. Et voilà que Roi, leur chef, tente l'expérience de rentrer en communication télépathique avec des humains volant à proximité...
Sur Junior, tous les membres d'une première expédition de colonisation sont morts mystérieusement. Mille ans plus tard, une équipe de savants revient sur les lieux, espérant trouver une explication à cette catastrophe...
Quatre très bonnes nouvelles de pure science-fiction. Avec Asimov, on voyage dans l'espace, on explore les galaxies, on découvre des mondes inquiétants, on rencontre d'étranges créatures, ressemblant apparemment beaucoup à l'homme, excepté un petit détail niché au détour d'une phrase (tentacule, pseudopodes...) révélant incidemment leur condition d'ET. Belle écriture, imagination débordante. Que demander de plus ? Tout est bon chez Asimov !
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