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Le Cycle de Fondation tome 4 sur 7

Jean Bonnefoy (Traducteur)
EAN : 9782070416462
508 pages
Gallimard (30/11/-1)
  Existe en édition audio
4.2/5   2118 notes
Résumé :
Sachant l'Empire Galactique sur le point de s'effondrer, le psycho-historien Hari Seldon a créé deux Fondations, l'une officielle, l'autre secrète, qui manipulent l'évolution de l'Humanité. En 498 après leur établissement, la foudre, tout à coup, menace. Quelqu'un fausse les cartes du jeu. Est-ce la Seconde Fondation, que la première croyait avoir éliminée ? Est-ce une troisième force, qui oeuvrerait dans l'ombre et dont nul ne saurait rien ? Commence alors une cour... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (67) Voir plus Ajouter une critique
4,2

sur 2118 notes
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Je poursuis ma découverte de l'oeuvre d'Isaac Asimov avec le cycle de Fondation.
Ce tome quatre répond à toutes mes espérances et le charme continue clairement à agir.
Dans « Fondation foudroyée » nous allons suivre alternativement plusieurs personnages, comme par exemple Golan Trevize et Pelorat qui vont se mettre à chercher la seconde Fondation, mais ils semblent tout à coup s'intéresser à rechercher la mythique Terre.
J'ai aussi beaucoup aimé suivre un personnage de la seconde Fondation, l'ambitieux orateur Gendibal. Sa rencontre avec la jeune Novi va évoluer dans une direction que je n'envisageais pas du tout.
Je vais maintenant me tourner vers le cycle des Robots et ainsi suivre les conseils de plusieurs lecteurs qui se reconnaîtront.
Et une fois de plus, une mention spéciale pour le narrateur, Stephane Ronchewski, car j'écoute ce livre sous la forme d'audiolivre, et je ne peux que saluer son talent pour restituer avec un tel brio cette histoire. Je suis vraiment pendue à ses lèvres, et je serais ravie de poursuivre la suite de cette histoire sous la même forme une fois que j'aurais achevé le cycle des Robots.

Challenge Mauvais Genres 2022
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Trente ans après avoir excellé dans les trois premiers tomes : Isaac Asimov se lance un drôle de défi d'autant plus ambitieux qu'il est attendu par les fans, mais également par ses éditeurs qui l'ont toujours sollicité pour continuer son Histoire de la Fondation.

Avec Fondation Foudroyée, Isaac Asimov se permet donc plusieurs luxes qu'il ne s'était pas encore octroyés. Tout d'abord, il nous offre cette fois-ci un vrai roman, si je puis dire, car contrairement aux autres tomes, celui-ci n'est pas composée de deux nouvelles ou plus, mais est bien constituée de chapitres successifs qui suivent une trame scénaristique menant jusqu'à un dénouement crucial. de plus, l'auteur en profite pour tenter de faire le lien (ou en tout cas commencer à disséminer des éléments de concordance) entre le Cycle de Fondation et le Cycle des Robots, ses deux plus grandes réussites et ses deux oeuvres les plus connues.
Malgré ces deux tendances vraiment sensibles ici, Isaac Asimov réussit à éblouir encore et à poursuivre efficacement son histoire rocambolesque. Malgré les nombreuses critiques que j'ai pu entendre, on retrouve dans cet Asimov tout le talent, l'attention et le suspense qui étaient les siens dans les premiers tomes, le tout bien sûr agrémenté de précisions techniques, scientifiques auxquels il nous avait habitués. Les deux personnages principaux rapidement présentés que sont Trevize et Gendibal, appartenant l'un à la Première Fondation, l'autre à la Seconde, voient leur destin se lier en une suite d'événements improbables, et donc justement douteux. Asimov réussit par là-même à nouer ce récit à celui des origines de l'espèce humaine et donc à la quête de la planète Terre (développée dans le cinquième et dernier tome, Terre et Fondation).

C'est donc à un « vrai » roman auquel nous avons affaire ici, avec du suspense, des révélations et des personnages forts et très développés. Ce qu'on peut regretter en perdant le système des nouvelles successives instauré lors des trois premiers tomes, système très simple à appréhender, est compensé, efficacement selon moi, par une histoire complète et très enrichie avec un style davantage fouillé. Malgré les réticences de beaucoup sur les deux derniers tomes de la série, rien ne m'incite à m'arrêter là : Terre et Fondation me tend les bras…

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C'est du moins bon que les premiers tomes, évidemment, mais c'est du bon quand même.
Cette fois-ci, ce n'est plus une succession chronologique de nouvelles, mais un roman de forme classique. Et c'est peut-être justement ce qui pêche à la lecture de cet opus. L'intelligence du propos, des personnages et des situations est toujours au rendez-vous, mais ce qui aurait pu constituer un simple épisode dans un des livres de la trilogie initiale, est ici étendue sur toute la longueur du récit. Et du coup, des longueur viennent alourdir le déroulement des événements.
Et puis, il y a aussi le fait que l'on aurait souhaité qu'il y ait davantage d'étapes dans le périple spatial du protagoniste principal.

Sinon, cela reste une très bonne suite, qui appelle directement la découverte du suivant. Asimov a su redonner de l'élan à son intrigue, tout en répondant à certaines questions demeurées sans réponses et en plaçant l'époque de Fondation sur la ligne de temps de son autre cycle incontournable.

Tout a déjà été dit dans les autres critiques.
Je dirai donc simplement que si vous avez aimé la lecture de cette saga jusqu'ici, vous pouvez sans crainte vous lancer dans cette nouvelle aventure.
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Plusieurs centaines d'années après l'effondrement de l'empire galactique, la Fondation a toujours comme tâche de faciliter son retour. Un épisode, la montée en pouvoir d'un tyran, a failli tout faire dérailler mais l'intervention d'une Seconde Fondation, secrète, y a mis fin avant de disparaitre. Est-elle détruite ou simplement retombée dans l'anonymat? Les dirigeants de la Première Fondation, remis, s'inquiètent de cette « concurrente ». La psychohistoire sur laquelle elle s'appuie, une discipline scientifique créée par Hari Seldon, constitue sa raison d'être : tout a été prévu, il faut laisser les événements suivre leur cours. Mais, si la montée du tyran avait été pensée, faisait partie du plan prévu, l'intervention de la Seconde Fondation n'est-elle pas dangereuse? Ses actions ne risque-t-elles pas de changer le cours des événements et de retarder (de mille ans, de dix mille ans) le retour de l'empire galactique?

C'est sur cette prémisse que commence le quatrième tome du cycle, intitulé Fondation foudroyée. le maire de la Première Fondation donne comme tâche à Trevize de retrouver la Seconde Fondation. On dit qu'elle n'existe plus mais comment être certain, puisqu'elle a vécu dans l'anonymat pendant des centaines d'années. Seulement, pour éviter les soupçons, on donne à l'explorateur une mission qui sert de couverture : retrouver la Terre, la planète d'origine. On lui adjoint un scientifique, Pelorat. Et rapidement, les deux missions s'entremêlent.

L'idée de base est intéressante. Les deux Fondations qui luttent l'une contre l'autre, la recherche des origines. Toutefois, comme dans beaucoup de romans de ce genre, la science-fiction, les idées les plus innovatrices ne sont pas toujours desservies par les plus belles plumes. Et c'est le cas d'Isaac Asimov, selon moi. Son écriture n'est pas mauvaise, mais elle ne se démarque pas non plus. Sa trame narrative se déroule trop lentement, les dialogues sont interminables. Peut-être était-il impossible de faire autrement, avec tout ces concepts compliqués qu'il parvient à merveilleusement bien vulgariser (chapeau!)? Peut-être que si ces dialogues s'étaient déroulés en même temps que des scènes plus vivantes. Je ne pense pas à des scènes d'actions entremêleées, mais des occupations comme des repas, des exercices de tir, n'importe quoi. Trois aspects particuliers m'ont également déplu, ne serait-ce que légèrement.

D'abord, les lieux ne sont pas suffisamment décrits. C'est un roman de science-fiction qui se déroule dans l'espace et sur d'autres planètes. J'aimerais savoir à quoi celles-ci ressemblent. Sont-elles désertiques ou océaniques, le ciel est-il bleu, la végétation est-elle similaire à celle sur Terre, pareillement les espèces animales, etc. Et si la réponse est oui, ce serait décevant. Là où l'auteur s'épanche, c'est sur les êtres humains rencontrés. Par exemple, sur Gaïa, même s'ils ressemblent physiquement aux explorateurs, quelque chose cloche. S'agit-il de robots? Non, bien sûr, mais le doute persiste. Et leur organisation sociale est complètement différente. Une sorte d'harmonie planétaire, d'interrelation. Pareillement pour l'organisation politique sur les deux Fondations, assez bien détaillée.

Ensuite, les personnages semblent compartimentés, ne vivent que pour leur utilité dans l'intrigue. Sont-ils tous célibataires, sans attaches? Aucun n'a de famille (de conjoint(e), d'enfants, de parents) ou d'amis qui pourraient les influencer dans leurs choix. Je ne souhaiterais pas que l'auteur étire davantage son roman avec des tranches de vie, du moins pas pour tous les personnages, mais ça ajouterait un peu plus de crédibilité si quelques uns semblaient préoccupés par l'opinion de leurs proches, attristés par leur éloignement, ou à la façon dont le dénouement de la crise des Fondations pourrait les affecter. N'importe quoi!

Enfin, la psychohistoire est un concept original, comme je l'ai écrit plus haut. Mais, en même temps, il tue (en partie) l'intérêt qu'on peut porter aux personnages, les émotions qu'on pourrait ressentir à leur endroit. Quoiqu'ils fassent, qu'ils réussissent ou échouent, tout servira le plan de Hari Seldon et favorisera l'émergence d'un Second Empire. le libre arbitre, les « choix » des personnages, ils ont été prévus. Et je continue à émettre des doutes sur la faisabilité de tout prédire dans une galaxie de plusieurs milliards d'individus (des centaines de milliards). Comment tous les destins individuels peuvent être calculés avec précision sur des milliers d'années. On peut bien me répondre que c'est précisément le cas, qu'il y a une démarche scientifique derrière tout ça. Quoique fasse les individus isolément, leur impact finit toujours par se fondre avec celui de leur société donc… Dans tous les cas, en attendant, ça procure un divertissement agréable.
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Gros bond dans le temps pour moi avec cette lecture de « Fondation Foudroyée » car si j'ai quitté « L'Aube de Fondation » lorsque Seldon est à la fin de sa vie, on se retrouve ici environ 500 ans plus tard.

On est sur Terminus, La Fondation poursuit son travail d'expansion « pacifique » pour devenir, dans encore 5 siècles, un nouvel empire galactique. Ils ont eu des sueurs froides avec Le Mulet et la découverte de la seconde Fondation (je conseille fortement la lecture de la trilogie originelle pour ces évènements), mais tout semble rentré dans l'ordre et suivre son cours.

Sauf que le jeune conseiller Golan Trévize émet de gros doutes là-dessus. Il est convaincu que la Seconde Fondation agit toujours dans l'ombre. Je ne vous dirai pas s'il a tort ou raison, faudra lire le bouquin pour savoir. Mais je peux vous dire en revanche que pour ses déclarations, Trévize se retrouve exilé de Terminus et missionné d'accompagner un historien, Pelorat, qui mène depuis des décennies des recherches sur une planète mystérieuse qui serait celle des origines de l'humanité, la Terre… (je ne dévoile rien, on l'apprend très tôt).

Je me suis régalée dans cette lecture avec les recherches et déductions de Trévize et Pélorat, un duo bien sympathique. On cherche la seconde Fondation et on s'interroge sur cette Terre, planète oubliée par les hommes, mais aussi par toutes les bases de données reconnues de la Galaxie, comme c'est étrange…
Mystères et spéculations vont mener bon train, mais toujours avec cette logique implacable que sait si bien développer monsieur Asimov dans ses récits. Et plus on avance, plus on a de nouvelles surprises. Hi hi, je n'en dis pas plus.

J'avoue cependant que les descriptions scientifiques de l'auteur m'ont parfois un peu perdue, je pense en particulier à ses théories développées concernant la singularité de la Terre sur sa diversité écologique, seul berceau d'une espèce « intelligente » (apparemment faudra que je lise La Fin de l'Eternité qui mentionne ces fameux Eternels).

Ce n'est pas mon tome préféré, mais j'ai passé tout de même un bon moment de lecture. La fin appelle clairement à lire la suite « Terre et Fondation », dernier opus du cycle pour moi, je le lirai avant la fin de l'année à mon avis.
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critiques presse (1)
SciFiUniverse
02 avril 2013
Une œuvre importante servant parfaitement une série exceptionnelle réussissant à faire vivre encore une fois sa mythologie tout en apportant du sang neuf.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Citations et extraits (58) Voir plus Ajouter une citation
Les robots étaient très fortement conditionnés par ce qu’on appelle les Trois Lois de la robotique, lois qui remontent à la préhistoire. Il existe plusieurs versions de ce qu’auraient pu être ces Trois Lois. Dans la version orthodoxe, elles sont formulées ainsi : 1) Un robot ne peut blesser un être humain ou, par son inaction, permettre qu’un être humain soit blessé. 2) Un robot doit obéir aux ordres qui lui sont donnés par des êtres humains sauf quand de tels ordres s’opposent à la Première Loi. 3) Un robot doit protéger sa propre existence aussi longtemps qu’une telle protection ne s’oppose pas à la Première ou à la Deuxième Loi.

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"Je ne pense pas non plus que la Terre soit morte. Compor nous a peut-être raconté ce qu'il croit être la vérité, mais il n'y a pratiquement pas un secteur de la Galaxie qui n'ait pas un récit ou un conte plaçant l'origine de l'humanité sur quelque planète du coin. Et presque invariablement, cette planète est appelée la Terre — ou d'un nom équivalent.
En anthropologie, on qualifie cette attitude de globocentrisme. Les gens ont tendance à se considérer tout naturellement supérieurs à leurs voisins ; à estimer que leur culture est plus ancienne que celle des autres et qu'elle est supérieure ; à penser que ce qui est bon chez les autres, on le leur a emprunté, et que ce qui est mauvais a été soit déformé ou perverti, soit simplement inventé ailleurs. Et la tendance est de confondre l’avantage en ancienneté et la supériorité qualitative. Lorsqu’ils ne peuvent raisonnablement soutenir que leur propre planète est la Terre ou son équivalent — et le berceau de l'espèce humaine — les gens font presque toujours de leur mieux pour placer la Terre dans leur propre secteur même s'ils ne peuvent la situer avec précision.
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Mais au nom de la grand-mère du Mulet, qu'est-ce que c'était donc que cette Terre ? Il l'avait demandé. Bien entendu ! Il l'avait demandé sitôt que le terme avait été mentionné. Il avait dit : « Excusez-moi, Professeur. Je suis ignare dans votre domaine et j'espère que vous ne m'en voudrez pas si je vous demande une explication en termes simples : Qu'est-ce que la Terre ? » Pelorat l'avait alors contemplé gravement durant vingt longues secondes avant de lui dire : « C'est une planète. La planète des origines. Celle sur laquelle sont apparus les premiers êtres humains, mon cher ami.
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— L'homme est une créature diurne, après tout, dit pensivement Pelorat. Il me semble que parmi les premières tâches d'une technologie naissante doit figurer la conversion de la nuit en jour. En fait, si une planète jusque-là dépourvue de technologie commençait d'en acquérir une, vous pourriez suivre les progrès de son développement avec l'accroissement de l'éclairage sur sa face nocturne.
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« Je pense que je pourrais perdre un peu de poids. » Elle se claqua bruyamment la fesse droite. « Il faudrait que je perde deux-trois kilos par ici.
- Je ne vois pas pourquoi, dit Pelorat. Cela vous donne quelque chose de confortable pour vous asseoir. »

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Videos de Isaac Asimov (30) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Isaac Asimov
Traduit pour la première fois en langue française, Isaac Asimov, le célèbre auteur du Cycle de Fondation, raconte l'histoire d'une petite tribu semi-civilisée qui a créé en l'espace de 500 ans, grâce à leur audace et leur ingéniosité, l'une des civilisations les plus brillantes jamais vues : Rome. Son don extraordinaire pour croquer des figures historiques, rendre simples et lumineux des batailles et des événements pourtant complexes plonger au coeur des systèmes socio-politiques pour en tirer les plus évidentes leçons, entraîne le lecteur dans une aventure mémorable aux quatre coins de l'Europe. A travers cette chronique menée tambour battant, c'est aussi notre histoire qu'il raconte tant les Romains ont influencé la forme de notre vie quotidienne, nos institutions et nos idéaux de justices et d'honneur.
Vidéo réalisée par Benjamin van Blancke à partir des illustrations du livre.
Disponible en librairie. Pour en savoir plus sur cet ouvrage, écouter un extrait audio ou feuilleter des bonnes pages : https://bit.ly/46V7V84
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