Re:naissance

Vindiou !
J'ai l'impression d'avoir retenu mon souffle tout le long de ma lecture... Pffiou ! Il était bien ce p'tit yaoi !
J'vais p'tet finir par aimer les Omegaverses si je continue à enchaîner les bonnes lectures comme celle-ci XD

... détaillons détaillons.

Tout d'abord les dessins : rien à dire, ils sont très jolis et servent bien l'histoire.
Celle-ci est donc un Omegaverse qui met en avant une relation particulièrement complexe entre un Alpha et son Omega, avec en parallèle une enquête policière.
Je ne lis pas de policier, ce n'est pas le genre de lecture qui m'intéresse en général. Et bien évidemment, les Omegaverses non plus (Si tu as lu mes précédentes critiques, toi même, tu sais). Et pourtant !
J'ai été hypée du début à la fin ! J'étais dans tous mes états à essayer de deviner "qui-c'est-qui", "non quand même ça s'peut pas!?", "oui mais alors ça veut dire...", "hann ! mais me dites pas que !", "rahhh j'm'en doutais ! mais c'est dingue !", "mais du coup...c'est qui?!"...
... Je vous ai accroché ? Parce que moi je l'ai tellllllement été.
L'auteur a vraiment bien retranscrit les sentiments des personnages, ils sont complètement perdus et on l'est tout autant face à tout ce qui se déroule devant nos yeux. On essaie d'anticiper l'intrigue, mais l'on est souvent juste obligé de tourner avidement la page pour que toutes les pièces du puzzle se mettent en place.
Au départ, on suit Habaki dans son enquête et ses problèmes personnel, et l'on se dit qu'il est le personnage principal de l'histoire. Puis l'on suit En, et l'on se rend compte que, c'est lui en fait... non ?
Et c'est là toute la force de l'auteur : elle réussi à nous investir dans ce qu'ils vivent et ressentent au quotidien. On ne sait plus qui a "raison", avec qui tenir, qui est le héros de cette histoire de fous... d'ailleurs est-ce qu'il y en a un ? On a pitié de l'un, on souffre avec l'autre, on a envie de les délivrer.
On passe son temps à chercher une solution, tout en se disant que tout cela a pris bien trop d'ampleur pour bien finir, et on reste en apnée toute la durée du récit (presque 300 pages en plus ! C'est rare !) en priant pour une quelconque happy end. Alors on ne peut, une fois encore, pas tout à fait parler de lecture "agréable" dans le sens littéral du terme, mais c'était vraiment bien.

J'ai ouvert ce livre sans grande conviction, et surtout sans savoir tout ce qui m'attendait. Je l'ai refermé avec un long soupir dans lequel j'ai relâché toute la pression accumulée au fil de ma lecture, et ma première remarque de critique aguerrie a été :
"Ouf! C'est fini ! Vindiou ! C'était... c'était... je sais pas c'que c'était mais... Vindiou !"

Bref, lisez le.

Top Tier.